Favoriser l’entrepreneuriat féminin avec Maeliss Bourbon

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Bonjour, bonsoir à toutes les personnes qui nous écoutent. Je suis en compagnie de Maeliss Bourbon, avec qui nous allons parler de son club féminin Her M&A Club dans ce podcast. Favoriser l’entrepreneuriat féminin est l’un des thèmes centraux de notre discussion aujourd’hui.

Je tiens d’ailleurs à te remercier pour m’avoir invitée à la soirée de lancement de ton club, que j’ai trouvée très réussie. Maeliss, je te laisse maintenant te présenter de la manière qui te convient, afin de mieux comprendre comment ton initiative contribue à favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Merci beaucoup de m’accueillir sur ton podcast et également merci d’avoir participé à la soirée de lancement du club Her M&A Club. Ce club a pour objectif de promouvoir et d’encourager l’entraide autour de l’entrepreneuriat féminin, avec une volonté affirmée de favoriser l’entrepreneuriat féminin à travers le soutien mutuel et les échanges.

Moi, je m’appelle Maeliss, j’ai 38 ans. Je suis avocate en M&A, c’est-à-dire en droit des sociétés et en droit des affaires, depuis presque 14 ans. Cette année marquera mes 14 ans dans ce domaine. C’est en grande partie grâce à mon métier que j’ai décidé de créer ce club. J’ai moi-même la double casquette : en plus d’être avocate, je suis entrepreneure. Cela me permet d’être pleinement engagée dans l’accompagnement des femmes entrepreneures et de continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin dans tous ses aspects.

Quelle est la situation de l’entrepreneuriat féminin

Merci pour cette présentation. En effet, nous aurons l’occasion de développer tout cela pour comprendre les raisons derrière ces dynamiques. Mais d’abord, ce que j’aime faire en début d’épisode, étant donné que j’ai un fémininiste éducatif, c’est poser les bases du sujet. Ici, les bases concernent l’entrepreneuriat. Quelle est donc la situation actuelle de l’entrepreneuriat et, plus particulièrement, de l’entrepreneuriat féminin en France ? Favoriser l’entrepreneuriat féminin est essentiel pour répondre à ces enjeux.

Aujourd’hui, en ce qui concerne l’entrepreneuriat, on constate, notamment à travers des données issues d’études comme celles de France Digitale, que favoriser l’entrepreneuriat féminin commence à porter ses fruits, car il continue de s’accroître. En 2022, par exemple, si mes souvenirs sont bons, environ 33 % des entrepreneurs ayant créé leur société étaient des femmes. Cependant, ces chiffres montrent également que les femmes sont majoritairement présentes dans des secteurs comme le retail, souvent avec des magasins de prêt-à-porter, tandis qu’elles sont bien moins représentées dans la tech.

Cela reflète une forte segmentation sectorielle. En effet, il y a encore beaucoup de femmes dans le retail et les services à la personne, bien plus que dans la tech. Est-ce que cette segmentation peut s’expliquer, par exemple, par des barrières culturelles ou sociales ? Le sexisme dans certains secteurs, comme la tech, pourrait-il être un frein à favoriser l’entrepreneuriat féminin dans ces domaines ?

Je pense que oui, une part importante de cette segmentation repose sur des questions d’éducation, notamment financière. Les femmes rencontrent davantage de difficultés à accéder à une éducation financière de qualité. De plus, le syndrome de l’imposteur, très répandu chez les femmes, les amène souvent à douter de leur légitimité : « Est-ce que je peux m’autoriser à ? Est-ce que j’ai le droit de faire cela ? ». Ce sont des questions qui les freinent dans leur parcours entrepreneurial. Pour réellement favoriser l’entrepreneuriat féminin, il est indispensable de déconstruire ces croyances limitantes.

Je suis totalement d’accord avec toi. L’éducation est un levier incroyablement puissant qui peut transformer les mentalités et changer le monde. Il est nécessaire de montrer aux filles et aux femmes qu’elles sont capables et qu’être une femme ne devrait jamais être perçu comme un obstacle. Les compétences ne dépendent pas du genre, mais des croyances et des opportunités que nous nous autorisons à saisir. Cela fait d’ailleurs partie des discussions essentielles au sein de ton club, qui joue un rôle clé pour favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Présente nous ton club Her M&A Club

D’ailleurs, présente-nous un peu le club, car j’imagine que vous allez organiser des ateliers. Sur quoi vont-ils porter ? Peut-être sur des sujets comme l’éducation financière ou encore le syndrome de l’imposteur ? Ces initiatives semblent très alignées avec l’objectif de favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Alors, je vais vous présenter le club. Her M&A Club est né il y a quelques semaines, après un constat qui s’est imposé à moi au bout de 14 ans d’expérience en tant qu’avocate en M&A. Malheureusement, malgré toutes ces années, il y a toujours aussi peu de femmes présentes autour de la table dans le cadre d’une acquisition ou d’une vente de société. Parmi les avocats, les postes à responsabilité restent majoritairement occupés par des hommes. En face, on retrouve généralement des banquiers, des fonds d’investissement et des dirigeants d’entreprise, qui sont eux aussi majoritairement des hommes. Ce contexte montre encore l’importance de travailler à favoriser l’entrepreneuriat féminin dans tous les secteurs.

Le constat est toujours le même : quand j’ai débuté, j’étais perçue comme une secrétaire, malgré le fait que les emails partaient de ma boîte avec mon titre d’avocate. Le fait d’être jeune et blonde suffisait à me cataloguer. Aujourd’hui, la situation a évolué pour moi, mais il reste difficile pour de nombreuses femmes de s’imposer. Par exemple, nous avons eu en début d’année un dossier dans le secteur de la femtech, où deux fondatrices ont rencontré beaucoup de difficultés pour lever des fonds.

En face d’elles, elles avaient des hommes peu concernés par ces sujets. Finalement, nous avons négocié la vente partielle de leur société à un grand industriel français dans la lingerie, ce qui faisait sens pour elles. Cependant, cet exemple illustre bien les défis à relever pour favoriser l’entrepreneuriat féminin dans des secteurs innovants comme la femtech.

C’est encore très compliqué pour une femme d’arriver à lever des fonds ou même d’exister en tant qu’entrepreneure. C’est en partant de ce constat que j’ai décidé de créer un club pour mettre à disposition des femmes entrepreneures un réseau d’expertes capables de les accompagner à des moments-clés de leur aventure entrepreneuriale. L’objectif est de leur fournir les ressources nécessaires pour favoriser l’entrepreneuriat féminin de manière concrète et pratique.

Ces expertes incluront par exemple des avocates spécialisées en droit des sociétés, pour accompagner les entrepreneures dès la création de leur entreprise et tout au long de son développement. Cela inclut des spécialistes en financement, en fiscalité ou encore en droit social, qui deviennent essentiels à mesure que l’entreprise grandit. Nous prévoyons aussi d’intégrer des coachs : coachs en RH pour apprendre à bien s’entourer, coachs en pitch pour maîtriser l’art de présenter un projet lors de la recherche de financements, et des experts-comptables pour établir ou améliorer un business plan. Toutes ces initiatives ont pour but de soutenir les femmes entrepreneures et de contribuer activement à favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Et nous avons également des Business Angels, des VC et des fonds féminins. La plupart de ces expertes ont une double casquette, à savoir entrepreneures en plus de leur métier principal. L’objectif de Her M&A Club est d’être un point d’entrée pour les femmes entrepreneures. Par exemple, lorsqu’une femme se dit : « J’ai telle problématique, mais je ne sais pas vers qui me tourner », ou encore : « J’ai tel problème, y a-t-il quelqu’un dans ton réseau qui pourrait m’aider ? ». Le but est vraiment de promouvoir l’entraide et de favoriser l’entrepreneuriat féminin en permettant à ces femmes d’accéder à un réseau solide et bienveillant.

Tout le monde ne dispose pas nécessairement d’un réseau, et parfois, lorsqu’on est plongé dans son projet, il est difficile de prendre du recul et d’identifier les bonnes personnes vers qui se tourner. Mon expérience en M&A (fusions et acquisitions) m’offre un atout particulier : nous avons l’habitude de piloter des dossiers de manière transversale. Par exemple, lorsqu’un client souhaite vendre ou acheter une société, nous intervenons sur des aspects variés comme le droit social, la fiscalité ou le financement.

Cette vision à 360 degrés me permet, dans le cadre du club, d’accompagner efficacement les femmes entrepreneures en mettant en relation leurs problématiques avec les expertises adéquates. Cette démarche vise à favoriser l’entrepreneuriat féminin en leur offrant des solutions adaptées et concrètes.

Le club propose également des animations et des événements pour encourager les échanges. Nous organisons par exemple des afterworks réunissant des entrepreneures ayant des projets de maturité similaire (par exemple, entre 0 et 3 ans) ou travaillant dans le même secteur, comme le retail, la tech, la femtech ou encore l’IA. Ces moments de partage d’expériences sont précieux : les erreurs des unes peuvent devenir des enseignements pour les autres. Cette mise en réseau est une manière essentielle de favoriser l’entrepreneuriat féminin et de créer un environnement de soutien.

En parallèle, nous proposons des masterclasses sur des thématiques spécifiques. La dernière portait sur la gestion de la rémunération en tant que dirigeante : un sujet important, surtout au démarrage, pour éviter d’alourdir la société avec des charges salariales. Il existe des dispositifs juridiques permettant de piloter efficacement cette rémunération. À travers ces initiatives, nous cherchons toujours à favoriser l’entrepreneuriat féminin en apportant des connaissances pratiques et stratégiques.

Nous prévoyons également d’aborder prochainement des thèmes comme la levée de fonds versus l’endettement bancaire, l’actionnariat, ou encore la question : « Est-ce le bon moment pour faire entrer un co-associé et comment me protéger ? ». Ces problématiques sont choisies en collaboration avec notre réseau d’expertes, en tenant compte des sujets actuels et des besoins identifiés. Nous croyons fermement qu’en éduquant les femmes entrepreneures grâce à des conseils pratiques et un accompagnement adapté, nous pourrons véritablement progresser et favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Merci pour cette très belle présentation. Avant de poursuivre, je voulais apporter une petite précision : au moment où nous enregistrons cet épisode, nous sommes le 8 juillet 2024. Bien sûr, lorsque vous l’écouterez, le club aura déjà beaucoup évolué. Cette précision permet de replacer le contexte, et c’est aussi l’occasion de rebondir sur ce que tu viens de dire. Favoriser l’entrepreneuriat féminin reste un objectif fondamental à chaque étape de cette évolution.

Je suis entièrement d’accord avec toi : les femmes rencontrent encore de nombreuses difficultés pour trouver des investisseurs pour leurs projets. J’ai entendu parler d’une histoire assez frappante. Des femmes, travaillant dans la femtech, avaient énormément de mal à attirer des investisseurs. Elles ont alors décidé de prétendre qu’un homme occupait le poste de CEO dans leur projet, bien que cela soit totalement fictif. Cela a radicalement changé la donne : de nombreux investisseurs se sont alors intéressés à leur projet. Cet exemple montre à quel point il reste des biais à déconstruire pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et permettre aux femmes d’être prises au sérieux sans artifice.

C’est effarant de penser qu’aujourd’hui encore, dans une société patriarcale, les femmes doivent parfois s’associer fictivement à un homme pour obtenir du crédit. Cependant, heureusement, les choses évoluent, et des initiatives comme la tienne permettent de libérer la parole et de structurer un véritable accompagnement pour les femmes entrepreneures. Ton club, avec sa vision à 360 degrés, donne l’opportunité à une femme ayant une idée de projet d’intégrer un réseau riche et bienveillant. Elle peut ainsi entrer en relation avec des expertes capables de l’aider à progresser. Cela constitue une étape importante pour favoriser l’entrepreneuriat féminin de manière concrète.

De plus, ce réseau va au-delà de l’accompagnement classique : en mettant ces femmes en relation avec des Business Angels et des fonds d’investissement, ton club agit directement pour résoudre les problèmes à la racine. Cette démarche est une magnifique preuve de sororité. En proposant des solutions internes et en mobilisant des expertes et des investisseurs, tu contribues activement à favoriser l’entrepreneuriat féminin et à transformer la réalité pour les femmes entrepreneures. Je trouve cela vraiment inspirant et porteur d’espoir pour l’avenir.

Comment rejoindre le club ?

Et du coup, cela m’amène à plusieurs questions par rapport à tout ce que tu viens de nous partager. Tout d’abord, tu m’avais mentionné que le club était gratuit. Pour les personnes qui nous écoutent, pourquoi est-ce important de préciser ce point ? Comment fonctionne cette gratuité ? Ensuite, lorsqu’on rejoint le club, comment fait-on pour être mise en relation avec une experte ? Comment s’inscrit-on aux masterclasses ? Et enfin, une question plus large : comment trouves-tu les expertes et comment se déroule un accompagnement ? Cela fait beaucoup de questions en une, n’hésite pas à me dire si tu veux que je les répète. Tout cela montre bien à quel point ton club s’engage pour favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Pas de problème, je vais répondre point par point. Tout d’abord, pour rebondir sur ce que tu disais à propos des Business Angels : l’objectif du club est vraiment d’intégrer tous les professionnels dont une entrepreneure peut avoir besoin tout au long de son projet. Cela va de la création de l’entreprise à des étapes nécessaires comme la levée de fonds. L’idée est de créer un environnement bienveillant où une femme peut pitcher son produit sans avoir à justifier sa légitimité à être là. Ce réseau d’experts, incluant des coachs en stratégie, est essentiel pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et offrir un accompagnement adapté à chaque étape.

Lorsque la société atteint une certaine maturité, d’autres questions se posent : quelle est la prochaine étape ? Dois-je continuer à grandir, lever des fonds, ou opter pour de l’endettement ? Est-ce une bonne idée de racheter un concurrent ou un sous-traitant avec qui je travaille depuis longtemps ? Toutes ces questions font partie du microcosme entrepreneurial, et le club est conçu pour y répondre de manière structurée et collaborative. Cela reflète bien la mission principale de favoriser l’entrepreneuriat féminin, en réunissant les ressources nécessaires pour accompagner les femmes dans ces choix stratégiques.

Pour répondre à ta question sur la gratuité, oui, le club est et restera gratuit. Aujourd’hui, cela fait seulement quelques semaines que nous existons, mais même dans plusieurs mois, lorsque cet épisode sera diffusé, ce principe de gratuité perdurera. Nous allons nous structurer sous forme d’association, et bien que certains aient évoqué la possibilité de monétiser le club, ce n’est pas notre intention. Cette gratuité reflète une conviction personnelle : je n’ai rien à y gagner en tant qu’apporteuse d’affaires, car ce n’est pas ma priorité. Ma priorité est de favoriser l’entrepreneuriat féminin, en aidant les femmes à occuper pleinement la place qui leur revient dans notre société, en tant qu’entrepreneures.

Quand nous serons sous forme d’association, nous mettrons en place un droit d’entrée pour couvrir les frais de fonctionnement, mais il s’agira d’un montant symbolique, autour de 10 euros maximum. Ensuite, la relation commerciale sera gérée directement entre la femme que nous accompagnons, l’entrepreneuse, et l’experte. Notre rôle est de faciliter la mise en contact ; après cela, la relation se fait entre elles. Ce modèle permet de rester fidèle à notre mission principale, qui est de favoriser l’entrepreneuriat féminin, tout en respectant l’indépendance de nos expertes.

Dans le cadre de cette relation, les entrepreneures et les expertes peuvent négocier les tarifs des prestations. Il arrive aussi que des affinités ne se créent pas, et cela fait partie du processus. Le club, pour sa part, n’intervient pas dans la gestion de cette relation, bien qu’il puisse y avoir des tarifs préférentiels pour les membres du club. L’objectif reste de rendre les prestations accessibles, tout en tenant compte du fait que nos expertes doivent pouvoir vivre de leur métier. Cette approche équilibrée reflète notre engagement à favoriser l’entrepreneuriat féminin tout en valorisant le travail de nos expertes.

Concernant la mise en relation, comme le club vient tout juste de se créer, nous disposons pour l’instant d’un site internet et d’un espace de contact. Les femmes que nous accompagnons peuvent me joindre via LinkedIn, sur la page Her M&A Club, ou encore directement sur notre site. À l’avenir, nous prévoyons de créer un espace membre dédié, où il suffira de s’enregistrer pour accéder aux ressources. Cet espace sera une étape clé pour structurer encore davantage nos efforts visant à favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Il arrive également que des femmes soient recommandées par nos expertes pour accéder à d’autres professionnelles du réseau. À terme, l’idée est de faciliter les échanges entre membres, que ce soit entre expertes ou entre entrepreneures, via des outils comme WhatsApp, Slack, ou un espace dédié sur le site internet. Cela permettra de partager des informations, des astuces, et des conseils. Ce projet, encore en phase de conception, renforcera notre capacité à favoriser l’entrepreneuriat féminin en encourageant un partage actif et bienveillant entre toutes les participantes.

Qui sont les expertes de ton club ?

Oui, je comprends. En tout cas, c’est un très beau projet, et même si ce sont les débuts, il est évident qu’au moment où le podcast sera diffusé, le club aura gagné en maturité. Cela dit, je me demande : qui sont les expertes qui composent actuellement le M&A Club, même s’il est clair que d’autres rejoindront l’aventure par la suite ? Et comment trouvez-vous vos expertes ? Est-ce par le biais de vos réseaux personnels ou via des contacts LinkedIn ? Ces questions sont importantes pour mieux comprendre votre mission de favoriser l’entrepreneuriat féminin.

L’objectif du club est clairement affiché : offrir l’excellence aux femmes entrepreneures. Cela peut sembler ambitieux, mais c’est essentiel. Les expertes sont soit des personnes que je connais personnellement ou avec qui j’ai travaillé par le passé, soit des professionnelles recommandées par d’autres expertes. Par exemple, une experte peut me dire : « J’ai travaillé avec telle personne, elle est fabuleuse, contacte-la sans hésiter. » Cette sélection rigoureuse garantit la qualité des accompagnements et s’inscrit dans notre volonté de favoriser l’entrepreneuriat féminin en fournissant des ressources fiables et qualifiées.

Je ne cherche pas à faire grossir le club d’expertes juste pour augmenter les effectifs. Mon objectif est de ne proposer que des expertes qualifiées, capables de répondre précisément aux besoins des femmes que nous accompagnons. Aujourd’hui, nous comptons une trentaine d’expertes au sein du club, et je recherche encore certaines expertises spécifiques, comme une coach en stratégie, qui est une ressource clé à un moment donné dans la croissance des entreprises. Cette quête de profils spécialisés est indispensable pour continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin de manière efficace.

Concernant l’accompagnement, il est difficile d’avoir une mesure précise des relations commerciales concrétisées, car cela dépend de nombreux facteurs. Par exemple, les processus de décision sont souvent ralentis par des contextes économiques difficiles. Toutefois, nous accompagnons des femmes ayant des projets à différents stades de maturité, allant de quelques mois à 10 ou 15 ans d’expérience. Cette diversité reflète notre engagement à favoriser l’entrepreneuriat féminin dans toute sa richesse, indépendamment de la taille ou du secteur de l’entreprise.

Nous ne sommes pas spécialisés dans un domaine en particulier. Contrairement à certains incubateurs, nous accompagnons tout type de femmes entrepreneures, qu’elles évoluent dans la tech, le retail, le healthcare ou d’autres secteurs. Il est d’ailleurs remarquable de voir de plus en plus de femmes s’investir dans la santé, un domaine essentiel et porteur de sens. Cette ouverture à tous les secteurs est un pilier de notre mission pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et créer un réseau inclusif et diversifié.

Merci pour toutes ces précisions. Ce que je retiens, c’est que votre processus de sélection repose beaucoup sur vos expériences et le bouche-à-oreille. Comme tu le dis, votre objectif n’est pas d’avoir une armée d’expertes, mais plutôt de rassembler les plus qualifiées pour répondre au mieux aux besoins des femmes entrepreneures. Cette exigence reflète parfaitement votre engagement à favoriser l’entrepreneuriat féminin de manière concrète et efficace.

Quels conseils pour l’entrepreunariat ?

J’entends que c’est formidable que n’importe quelle femme, quel que soit le degré de maturité de son projet, puisse venir et être accompagnée. Je trouve cela vraiment inspirant. Cela amène aussi à une question importante : quels conseils donnerais-tu aux femmes qui viennent tout juste de se lancer dans l’entrepreneuriat ? Et pour celles qui ont déjà un projet plus mature, quels seraient tes conseils ? Ces pistes sont essentielles pour favoriser l’entrepreneuriat féminin à tous les stades de développement.

Pour celles qui se lancent, je dirais qu’il est souvent difficile de s’entourer au départ, car on n’a pas toujours les moyens d’investir dans des prestations coûteuses comme les services d’un avocat ou d’un fiscaliste. Cependant, il est essentiel de poser des bases solides dès le départ. Nous voyons souvent des sociétés, après 3 ou 4 ans d’existence, prêtes à lever des fonds, qui se retrouvent bloquées parce que les premières étapes ont été mal structurées ou confiées à des professionnels non spécialisés. Cela peut coûter deux à trois fois plus cher de régulariser les erreurs par la suite, et ces complications freinent la capacité à favoriser l’entrepreneuriat féminin dans des conditions optimales.

Par exemple, de nombreuses plateformes proposent des statuts de société pour 100 euros. Bien que cela puisse sembler économique, ces documents sont souvent incomplets ou mal adaptés. Mon conseil serait d’investir dès le départ dans un professionnel qualifié : un bon expert-comptable pour la comptabilité, un avocat spécialisé pour constituer la société, ou un fiscaliste pour structurer correctement la rémunération et les aspects fiscaux. Cette approche, même si elle semble coûteuse au début, est un levier puissant pour favoriser l’entrepreneuriat féminin en construisant des bases solides et pérennes.

Il en va de même pour le dépôt de marque. Bien que n’importe qui puisse déposer une marque en ligne avec un peu de recherche, si votre marque devient un actif stratégique pour votre entreprise, il est essentiel de vous entourer de conseils spécialisés en propriété intellectuelle. Ces précautions permettent de protéger vos intérêts à long terme et de minimiser les risques juridiques. Encore une fois, faire les choses correctement dès le départ est un investissement qui sert à favoriser l’entrepreneuriat féminin en réduisant les obstacles futurs.

Oui, c’est vrai que c’est très intéressant. Je dois avouer que je ne suis pas le meilleur exemple, car lorsque j’ai lancé mon projet, j’ai créé mon statut d’auto-entrepreneuse avec l’URSSAF et déposé ma marque auprès de l’INPI, mais sans vraiment m’entourer. J’ai simplement fait mes recherches sur Internet. Quand on se lance, on n’a pas toujours conscience qu’on peut ou qu’on doit s’entourer. Cette prise de conscience est pourtant essentielle pour favoriser l’entrepreneuriat féminin de manière durable et solide.

C’est pour cela que l’objectif du club inclut une part importante d’éducation, que ce soit en matière financière ou juridique. Nous cherchons à transmettre des réflexes de base en droit, car cela peut éviter à bien des entrepreneures de tomber dans des pièges. Par exemple, lorsque plusieurs personnes travaillent sur un même projet, il est nécessaire de mettre en place un pacte d’associés. Cela peut sembler anodin, mais ce document est fondamental. Au départ, tout peut sembler harmonieux, comme une lune de miel, mais si des désaccords surgissent, l’absence d’accord clair peut créer de graves tensions. Anticiper ces situations est une façon de favoriser l’entrepreneuriat féminin, en aidant les entrepreneures à protéger leur projet dès le départ.

Il est possible de trouver des pactes d’associés génériques sur Internet pour quelques centaines d’euros, mais ces modèles ne prennent souvent pas en compte les spécificités de chaque projet. En tant qu’avocate, je vois souvent des cas où, faute d’un pacte adapté, des associés se retrouvent en conflit et doivent gérer des rapports de force imprévus. Anticiper ces scénarios avec un avocat compétent permet d’éviter de telles complications. Cette prévention est essentielle pour favoriser l’entrepreneuriat féminin en garantissant un cadre juridique clair et sécurisé.

Nous avons également des avocats spécialisés en droit de la distribution parmi nos expertes, car lorsque vous signez vos premiers contrats avec des fournisseurs ou prestataires, il est important de vous protéger. Les avocats sont là pour sécuriser votre activité, non seulement à l’instant présent, mais aussi pour le futur. Bien sûr, au-delà des avocats, nous comptons sur toutes les autres expertes et les Business Angels du club. Leur conseil unanime est clair : entourez-vous dès le début. 

Cela vous coûtera moins cher à long terme, notamment si vous souhaitez lever des fonds. Les Business Angels financent des projets, mais ils veulent aussi investir dans des entreprises bien structurées et conformes. Cette exigence fait partie intégrante de notre mission de favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Quel statut choisir ?

Oui, c’est vraiment hyper important ce que tu nous dis. Par exemple, c’est toi qui m’avais expliqué ce qu’était un pacte d’associés, car avant cela, je n’y connaissais absolument rien. Bon, je n’ai pas d’associés pour le moment, mais je me dis que c’est toujours bon à savoir. C’est un sujet vraiment intéressant, et je pense que beaucoup de femmes entrepreneures pourraient bénéficier de ces informations. De plus, une autre question essentielle au démarrage d’une activité est le choix du statut juridique. Le statut d’auto-entrepreneuse semble être le choix évident pour beaucoup, mais il n’est pas toujours le plus adapté. Comprendre ces distinctions est important pour favoriser l’entrepreneuriat féminin dès les premières étapes.

Le choix du statut dépend en grande partie du parcours et des objectifs de chaque femme entrepreneure. Aujourd’hui, le statut d’auto-entrepreneuse est très courant, notamment pour celles qui lancent une activité en parallèle d’un emploi salarié ou pendant une période de chômage. Pour des prestations de services, ce statut peut suffire. Cependant, dès lors qu’il y a du stock ou une activité plus industrielle, il devient nécessaire de constituer une société. Les choix incluent des statuts comme la SAS (Société par Actions Simplifiée) ou la SARL (Société à Responsabilité Limitée). Ces décisions, bien prises, contribuent à favoriser l’entrepreneuriat féminin en offrant une structure juridique adaptée à chaque projet.

Le statut dépend aussi de la manière dont vous souhaitez structurer votre rémunération. La fiscalité diffère entre une SAS et une SARL, ce qui peut influencer votre choix selon vos besoins et vos objectifs. Ce qui est intéressant, c’est qu’il est possible de cumuler les statuts. Par exemple, vous pouvez être présidente d’une SAS ou SARL tout en conservant votre statut d’auto-entrepreneuse pour optimiser votre rémunération. Cette flexibilité est une option précieuse pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en s’adaptant aux situations diverses des entrepreneures.

Je trouve cette idée de cumuler les deux statuts fascinante, et c’est quelque chose que je garde en tête, car je n’y avais jamais pensé. C’est pour cela qu’il est essentiel de discuter et de partager ces informations, car beaucoup de personnes ne connaissent pas ces possibilités, notamment celles pour qui ce n’est pas le métier. Libérer la parole autour de ces sujets, comme nous le faisons dans ce podcast, est une façon puissante de favoriser l’entrepreneuriat féminin. Cela permet aux personnes qui nous écoutent de repartir enrichies, avec des clés concrètes pour avancer sereinement dans leurs projets.

Les défis et opportunités de l’entrepreunariat ?

C’est une excellente question. Quels sont donc les défis et les opportunités que rencontrent les femmes entrepreneures ? Même si nous avons déjà commencé à en parler, je pense qu’approfondir ce sujet est essentiel. Ces éléments sont centraux pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, que ce soit au stade de lancement ou dans la gestion d’un projet mature.

Parmi les défis, le premier est sans doute de réussir à concrétiser une idée en un projet viable. Cela implique de trouver le bon créneau ou l’axe de développement adapté à leurs produits ou services. Une autre difficulté est d’accepter que l’échec puisse faire partie de l’aventure. Il est possible de se tromper sur un premier projet et de transformer cette expérience en un second projet réussi. L’échec est une étape d’apprentissage, et le surmonter renforce la capacité à favoriser l’entrepreneuriat féminin, en encourageant les femmes à persévérer malgré les obstacles.

Un autre défi majeur est de se faire une place dans un marché concurrentiel, ce qui passe notamment par une bonne communication. Savoir promouvoir son produit, sa marque ou son expertise est essentiel. Cela peut sembler simple, mais une communication efficace nécessite des compétences et des stratégies spécifiques. C’est pour cela que je conseille toujours de s’entourer des bonnes personnes, y compris des experts en communication. Ce soutien est précieux, que l’on soit au stade initial du projet ou dans une phase de développement avancée. Une communication réussie est un levier puissant pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et mettre en lumière les projets portés par des femmes.

Sur la question de l’échec, je peux partager mon expérience. Dans mon métier, je vis souvent les échecs par procuration, aux côtés des entrepreneurs que j’accompagne. Lorsque, par exemple, une levée de fonds ne se passe pas comme prévu ou qu’un projet rencontre des difficultés, cela me pousse à me demander si, dans mon rôle, j’aurais pu mieux faire. Ces moments sont des leçons précieuses, car ils rappellent que l’accompagnement est aussi un processus d’amélioration continue. Ces expériences renforcent mon engagement à favoriser l’entrepreneuriat féminin en offrant un soutien encore plus adapté et efficace.

C’est vraiment inspirant de constater que chaque défi ou échec peut être transformé en opportunité. Cette capacité à rebondir est une véritable force et une qualité essentielle pour les entrepreneures. En partageant ces expériences, nous contribuons à favoriser l’entrepreneuriat féminin, en montrant que même les échecs peuvent mener à des réussites.

Est-ce qu’à un instant X, nous n’avions pas décelé que le fonds ne souhaitait plus investir ? Cela nous pousse, en tant qu’avocats, à nous remettre constamment en question. Je pense qu’un bon avocat est quelqu’un qui doute en permanence, car les lois évoluent sans cesse. Ce n’est pas parce que nous savons faire quelque chose aujourd’hui que nous saurons le faire demain. Cette remise en question permanente, associée à une grande humilité, est indispensable pour réussir et pour continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin, en offrant un accompagnement toujours pertinent.

Même après avoir réalisé 150 opérations similaires, chacune est différente, car chaque projet implique des personnes uniques. Les échecs de mes clients font partie intégrante de mon parcours et de ce que je suis devenue en tant qu’avocate. Ces expériences m’ont permis de comprendre l’importance d’un accompagnement global, qui inclut parfois un soutien psychologique. Ce rapport humain est essentiel pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en comprenant les défis émotionnels et personnels que rencontrent les entrepreneures.

C’est aussi une richesse incroyable de travailler avec des profils variés : des personnes qui ont construit leur projet seules ou des PDG brillants ayant atteint des sommets grâce à leur talent. Cette diversité est une source d’apprentissage et de partage fabuleuse. C’est ce qui rend mon métier si passionnant, malgré ses exigences. Être témoin et actrice de ces parcours variés est une formidable opportunité pour continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin, en apportant des solutions adaptées aux besoins uniques de chaque femme entrepreneure.

Pourquoi tu t’es dirigée vers le métier d’avocate ?

Wow, tu vends très bien ce métier. Ça donne envie d’être avocate pour ressentir ces sensations, surtout quand tout se passe bien. Et du coup, pourquoi as-tu choisi de devenir avocate ? Ton parcours m’intéresse beaucoup. Je pense que ton expérience peut aussi inspirer celles qui hésitent à se lancer, car cela reflète bien la diversité des chemins possibles pour favoriser l’entrepreneuriat féminin.

C’est une excellente question. Honnêtement, je ne sais pas vraiment pourquoi. Mes parents n’ont pas fait d’études, ou alors sur le tard, et je suis la deuxième de la fratrie. Mon frère n’avait pas fait d’études non plus. Quand j’avais 10 ans, mes parents et moi sommes partis vivre aux États-Unis pendant trois ans, de mes 10 ans à mes 13 ans. À mon retour en France, en classe de quatrième, j’ai annoncé à ma mère : « Maman, je veux être avocate en droit international. »

Elle m’a demandé pourquoi, et j’ai répondu : « Pour repartir aux États-Unis. » Elle m’a dit : « Ok, vas-y. » Cette anecdote montre comment une expérience personnelle peut orienter une vocation et, plus largement, comment les aspirations peuvent contribuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin en inspirant d’autres parcours atypiques.

Mon stage de troisième, je l’ai effectué chez un avocat spécialisé en droit de l’entreprise, et j’ai assisté à une semaine de prud’hommes. Là, je me suis dit que ce n’était pas ce que je voulais faire. Mais je suis restée sur l’idée de devenir avocate en droit international. J’ai poursuivi mes études dans cette direction, obtenant même un master 1 en droit international. Cependant, j’ai réalisé que ce serait compliqué, notamment parce que le droit français me limiterait géographiquement. 

Malgré un Erasmus en Angleterre, pas aux États-Unis comme je l’avais espéré, je me suis réorientée en droit des affaires lors d’un stage imposé par mon master 2. Ce stage m’a fait découvrir un univers passionnant, celui de la création et de l’accompagnement d’entreprises, qui est aujourd’hui au cœur de mon engagement pour favoriser l’entrepreneuriat féminin.

C’est vrai, mon envie initiale venait d’un rêve d’enfant, né lors de mon séjour aux États-Unis. Ce voyage m’avait émerveillée et m’avait donné envie d’y retourner. Mais comme souvent, les aspirations évoluent avec le temps et les expériences. Le droit international est un domaine fascinant, mais très restreint, avec peu d’opportunités en dehors des organisations internationales ou des cabinets de niche. Mon stage en droit des affaires a été une révélation : j’ai adoré accompagner des entreprises, les aider à se structurer, à lever des fonds, et être présente à leurs côtés dans des moments décisifs. Ces expériences m’ont confirmé que le droit des affaires était ma voie, et elles nourrissent encore aujourd’hui mon envie de favoriser l’entrepreneuriat féminin.

Tu as raison, le métier d’avocat est une véritable montagne russe émotionnelle. Nous partageons les réussites et les échecs de nos clients, ce qui crée une grande implication personnelle. Lorsqu’un client réussit, la satisfaction est immense, mais lorsqu’il rencontre des difficultés, nous ressentons également le poids de ces moments. Cette implication humaine rend ce métier aussi enrichissant que complexe. Prendre soin de sa santé mentale est essentiel pour tenir dans la durée et pour continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin avec passion et engagement.

Et encore, dans mon cas, les enjeux ne sont pas directement liés à la personne. Pendant mes études, j’adorais le droit pénal, mais je savais que je n’aurais pas pu en faire ma carrière. J’attache peut-être trop d’importance à l’humain derrière chaque affaire, et je n’aurais pas supporté de ne pas défendre correctement mon client. C’est un peu la même chose pour le droit de la famille, qui m’a toujours passionnée et continue de m’intéresser.

Cependant, ce domaine demande une implication émotionnelle intense. Je sais que j’aurais eu du mal à rentrer chez moi le soir, à devoir gérer des situations comme un problème de garde d’enfant non résolu. Ces expériences m’ont poussée à choisir une spécialisation différente, où je pourrais tout de même favoriser l’entrepreneuriat féminin sans être submergée émotionnellement.

Dans le droit des affaires, bien sûr, il y a un enjeu humain, mais il est généralement plus distant. Tu accompagnes un dirigeant, tu aides à résoudre des problèmes, mais il n’y a pas ce poids immense qui peut exister dans des domaines comme le droit pénal, où des décisions peuvent entraîner des peines de prison. Dans mon domaine, les contentieux existent, mais ils sont préparés en amont, les risques sont connus, et les conséquences sont souvent des sanctions financières plutôt que des peines graves. Ce cadre permet de travailler efficacement tout en gardant une certaine distance, ce qui est essentiel pour continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin avec sérénité.

Oui, je comprends tout à fait. En droit des affaires, il est possible de prendre davantage de recul, contrairement au droit de la famille ou au droit pénal, où l’humain est au centre de tout. Dans ces domaines, l’implication émotionnelle est tellement forte qu’il devient complexe de séparer vie professionnelle et personnelle. La culpabilité, en cas de résultat défavorable, peut être un poids immense. Ce que tu partages montre bien l’importance de choisir un domaine où l’on peut contribuer pleinement, comme dans le droit des affaires, tout en continuant à favoriser l’entrepreneuriat féminin.

C’est vrai, on apprend à se protéger et à mettre des limites. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles je me suis tournée vers le droit des affaires. Je savais que si je ne parvenais pas à séparer vie professionnelle et vie personnelle, cela affecterait tout mon entourage. Apprendre à se connaître et à poser ses propres limites est essentiel. Ce choix m’a permis non seulement de préserver mon équilibre, mais aussi de lancer le Her M&A Club, une initiative qui n’aurait probablement pas vu le jour si j’avais exercé dans un domaine plus émotionnellement exigeant. Ce choix réfléchi montre aussi comment on peut favoriser l’entrepreneuriat féminin en alignant ses compétences et ses aspirations.

Effectivement, si j’avais poursuivi dans le droit pénal, sauf à me spécialiser dans le pénal des affaires, je n’aurais pas pu créer le He rM&A Club. Peut-être qu’un autre type de club serait né, mais ce projet, tel qu’il existe aujourd’hui, est directement lié à mon parcours et à mes choix professionnels. Ces décisions me permettent de continuer à favoriser l’entrepreneuriat féminin, tout en restant fidèle à mes valeurs et à mes limites personnelles.

Comment apprendre à oser ?

J’avoue, c’est une excellente question. Avant de conclure cet épisode, comment aider les femmes qui nous écoutent à apprendre à oser ? Souvent, on entend cette injonction à « oser », comme si c’était simple : « Allez, lancez-vous ! » Mais en réalité, cela demande un apprentissage, un cheminement. Ce que j’ai compris de ton parcours, c’est que tu as eu la chance d’avoir des parents qui ne t’ont jamais imposé de barrières.

Quand tu étais petite et que tu disais vouloir faire du droit international, ils t’encourageaient simplement avec un « Vas-y, fonce ». Cette confiance est précieuse, mais toutes les femmes n’ont pas ce soutien dès le départ. Cela rend encore plus important notre rôle pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en offrant un cadre qui compense parfois ce manque de confiance initial.

Je pense que, peu importe notre âge ou notre maturité, oser reste un défi. Nous avons toutes cette peur d’être jugées, souvent plus que les hommes. Mais au fond, je pars du principe que nous n’avons qu’une vie. Nous serons toujours jugées, quoi que nous fassions : il y aura toujours des critiques, des jalousies, et les réseaux sociaux exacerbent cette réalité. Mon conseil est simple : lancez-vous, parce qu’il n’y a pas de temps à perdre. L’échec n’est pas la fin du monde. En surmontant nos peurs et en osant, nous contribuons à favoriser l’entrepreneuriat féminin en montrant que les obstacles peuvent être dépassés.

Pour moi, il est essentiel de vivre sans regrets. Je préfère avoir des remords, car au moins, cela signifie que j’ai essayé. Si je ne me lance pas, je risque de regretter à jamais une opportunité manquée. Alors, même si l’échec survient, je sais que je serai plus forte. Cette philosophie de vie me guide dans tout ce que je fais, et je l’applique aussi à mon engagement pour favoriser l’entrepreneuriat féminin. Vivre avec des regrets, c’est renoncer à une partie de soi-même, et cela n’est pas une option.

Je partage totalement ta vision : tout peut basculer du jour au lendemain. Rien n’est acquis. Cela peut sembler triste, mais la fragilité de la vie nous rappelle d’en profiter pleinement. Que ce soit à cause d’un accident ou d’une perte dans notre entourage, nous savons que tout est éphémère. C’est pourquoi il est si important de vivre chaque jour comme s’il était le dernier, de ne rien regretter et de s’autoriser à vivre pleinement. Cette approche est essentielle non seulement pour notre épanouissement personnel, mais aussi pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en encourageant les femmes à se réaliser dans un monde qui ne leur fait pas toujours de place.

Le mot de la fin

Et sinon, passons tranquillement à la conclusion de cet épisode. J’aime bien prendre un peu de temps pour conclure en beauté. Alors, quel serait ton mot de la fin par rapport à tout ce que nous avons abordé ?

Le mot de la fin serait le suivant : si vous avez un projet entrepreneurial, qu’il soit en cours de création ou déjà bien mature, et que vous ne savez pas nécessairement vers qui vous tourner pour des problématiques juridiques, financières, comptables ou autres, n’hésitez pas à rejoindre Her M&A Club. Nous saurons vous accompagner comme il se doit, avec des expertes prêtes à vous soutenir à chaque étape. Ensemble, nous pourrons favoriser l’entrepreneuriat féminin en créant un réseau de soutien solide et bienveillant.

Je mettrai les liens dans la description de l’épisode pour que les personnes qui nous écoutent puissent découvrir votre site internet et vous contacter. Je suis convaincue que cette sororité, déjà si présente dans le club, mérite d’être promue et partagée pour favoriser l’entrepreneuriat féminin à plus grande échelle.

Et puis, franchement, nous sommes toutes super sympas ! Tu as déjà rencontré certaines d’entre nous, et tu as vu que nous sommes accessibles et prêtes à accompagner les entrepreneures, que ce soit maintenant ou plus tard. Les problématiques peuvent surgir à tout moment, et le club est là pour vous aider, aujourd’hui comme demain. Nous espérons que Her M&A Club continuera à exister encore longtemps pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et soutenir toutes celles qui en ont besoin.

Je vous le souhaite sincèrement. Comme je l’ai mentionné en introduction, j’ai participé à l’événement de lancement et j’ai trouvé cela incroyablement inspirant. Rencontrer tant de femmes aux parcours et compétences si différents des miens était une expérience profondément enrichissante. Cette complémentarité, cette capacité à apprendre les unes des autres, est une véritable force. Favoriser l’entrepreneuriat féminin passe aussi par la valorisation de la diversité, car c’est en sortant de sa zone de confort que l’on progresse et découvre des perspectives que l’on n’aurait jamais envisagées autrement.

La différence est une richesse, et il est essentiel de la valoriser. C’est ce qui rend ce type de réseau si précieux et porteur de sens.

Qui sont tes rôles modèles ?

Parmi mes rôles modèles, il y a ma grand-mère et ma mère, même si elles ne sont pas connues. Je pense que ma grand-mère était une féministe convaincue, tout comme ma mère, qui m’a toujours dit : « Fonce, fais ce que tu veux, tant que tu bosses. » J’ai grandi avec cette mentalité, où « sky is the limit », et je pense que c’est indispensable pour favoriser l’entrepreneuriat féminin dès le plus jeune âge.

Parmi les figures connues, Simone Veil est une inspiration pour tout ce qu’elle a accompli pour les femmes. J’admire aussi Christine Lagarde, qui incarne la réussite féminine dans la finance internationale. Elle est un exemple pour tellement de jeunes filles. Son parcours montre que même en étant française, on peut avoir une carrière de pouvoir et d’influence à l’international. Ce genre de rôle modèle est essentiel pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, car il inspire les femmes à croire en leurs capacités et à se projeter vers de grandes ambitions.

Oui, les rôles modèles sont puissants, car ils montrent que c’est possible. Ils insufflent confiance et font dire : « Moi aussi, je peux réussir comme elle. » Mais aujourd’hui, nous manquons cruellement de rôles modèles féminins, car la société patriarcale continue d’invisibiliser les femmes. Sur les plateaux télé, par exemple, après les élections européennes ou législatives, il n’y a quasiment aucune femme pour débattre de sujets de société. C’est gravissime, car cela véhicule l’idée que les femmes n’ont pas leur place. Pourtant, nous avons autant de légitimité que les hommes. Il est urgent de favoriser l’entrepreneuriat féminin en valorisant davantage les femmes dans l’espace public et en éduquant nos enfants à l’égalité.

C’est terrible, cette invisibilisation des femmes. C’est pour cela que, à mon niveau, j’essaie de contribuer en mettant en avant des femmes dans mon podcast. Pour l’instant, seuls deux hommes sont programmés parmi mes invités. Cette démarche vise à renforcer la sororité et à promouvoir la bienveillance. Le Her M&A Club suit la même logique : bien que j’accompagne aussi des hommes dans mon métier, le club se concentre sur favoriser l’entrepreneuriat féminin, car c’est là que le besoin est le plus criant.

Les hommes ont déjà des milliers de clubs qui leur sont dédiés. Quand on me demande pourquoi un homme ne pourrait pas entrer dans le Her M&A Club, ma réponse est simple : « Vous avez déjà 25 clubs, laissez-nous créer le nôtre. » Nous avons besoin de ces espaces à nous pour nous entraider et nous renforcer. Comme Virginia Woolf l’a écrit, « une chambre à soi » est essentielle. Ces espaces nous permettent de nous construire, de nous projeter, et de favoriser l’entrepreneuriat féminin, car sans eux, beaucoup de femmes pourraient croire que ce n’est pas fait pour elles. Pourtant, c’est tout l’inverse : elles méritent pleinement ces opportunités, et il est temps que la société leur reflète cette réalité.

Quelles ressources tu recommanderais aux personnes qui nous écoutent ?

Je conseille vivement à toutes les femmes qui se lancent dans l’aventure entrepreneuriale de consacrer une heure chaque matin à se tenir informées. Aujourd’hui, Google propose des alertes incroyablement efficaces qui permettent de suivre l’actualité de votre secteur d’activité ou de votre domaine. Par exemple, si vous êtes dans le retail, vous pouvez configurer des alertes sur les tendances en France ou dans le monde, ou encore sur les levées de fonds. Se cultiver sur son domaine et comprendre ce qui se passe chez les concurrents ou dans son secteur est important pour favoriser l’entrepreneuriat féminin en restant compétitive et informée.

Internet est une ressource précieuse, mais il faut l’utiliser avec discernement. Toutes les informations ne sont pas fiables à 100 %. Même lorsqu’on utilise l’IA pour rechercher ou analyser des données, il est essentiel de confronter les résultats à d’autres sources pour s’assurer de leur exactitude. Lire, se cultiver sur son secteur ou sur l’économie en général, est une pratique indispensable pour développer son esprit critique. C’est une compétence clé pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en permettant aux femmes de naviguer dans un environnement complexe et de prendre des décisions éclairées.

Je suis entièrement d’accord avec toi : il est nécessaire de construire son esprit critique, surtout dans un monde où les réseaux sociaux inondent les utilisateurs d’informations parfois inexactes ou partielles. En tant qu’humains, nous avons cette capacité précieuse de réflexion et d’analyse. Nous devons l’utiliser pour remettre en question ce que nous lisons ou entendons et approfondir les sujets qui nous concernent. Ce type de démarche devrait être enseigné dès l’école pour favoriser l’entrepreneuriat féminin en formant des esprits curieux et autonomes.

Aujourd’hui, les podcasts sont également une ressource formidable. Il existe des podcasts sur des sujets variés, comme l’économie, la finance, ou même le droit, qui peuvent fournir des conseils précieux. Certes, tout le monde n’a pas envie d’écouter des podcasts juridiques dans sa voiture ou dans le métro le matin, mais prendre le temps de s’éduquer est essentiel. Malgré les nombreuses sollicitations et le manque de temps dans une journée, cet effort d’apprentissage peut faire gagner un temps précieux à long terme. C’est une autre manière de favoriser l’entrepreneuriat féminin en donnant aux femmes les outils pour mieux comprendre leur environnement.

Enfin, le bouche-à-oreille reste une méthode simple et efficace. Si une amie recommande un podcast ou une ressource qu’elle a trouvée utile, n’hésitez pas à l’écouter. Cela peut être un excellent point de départ pour découvrir d’autres supports ou explorer des sujets plus en profondeur. S’appuyer sur les recommandations de personnes de confiance, qui partagent les mêmes centres d’intérêt, est une stratégie intelligente pour favoriser l’entrepreneuriat féminin tout en élargissant ses connaissances et son réseau.

Que signifie le terme féminisme pour toi ?

Pour moi, être féministe, c’est vraiment prôner l’égalité. L’égalité homme-femme, sans distinction. Être une femme ou un homme ne devrait rien changer au traitement que nous recevons ou aux opportunités qui nous sont offertes. Il est important de comprendre que les sociétés matriarcales, là où elles existent, démontrent souvent une grande force et résilience. Cela montre qu’en équilibrant les droits et les rôles, nous pouvons bâtir des modèles puissants. Mais au fond, tout ce qui importe, c’est l’égalité. Et c’est en valorisant cela que nous pouvons aussi favoriser l’entrepreneuriat féminin de manière équitable et juste.

L’égalité des chances est essentielle. Il n’y a aucune raison pour que les femmes aient moins de possibilités ou d’opportunités. Nous sommes fortes, capables de gérer un travail, une maison, une famille, tout en poursuivant nos ambitions. Cela ne signifie pas que les hommes ne le font pas, bien sûr. Mon objectif n’est pas de créer des divisions ou d’être sexiste, mais de rappeler que nous méritons tous les mêmes chances. C’est cette vision égalitaire qui me pousse à favoriser l’entrepreneuriat féminin, car les femmes ont tout autant à offrir que les hommes dans le monde professionnel.

Oui, je suis complètement d’accord. Nous, les femmes, avons un pouvoir unique, celui de donner la vie, mais cela ne nous définit pas uniquement. Ce qui compte, c’est la transmission de belles valeurs, tant à nos filles qu’à nos garçons, pour construire un monde plus juste. Si chacun élevait ses enfants avec cette vision d’égalité, la société se porterait bien mieux. C’est aussi en inculquant cette égalité dès le plus jeune âge que nous pouvons favoriser l’entrepreneuriat féminin, en brisant les stéréotypes qui limitent les ambitions des filles.

Exactement, et en tant que mère de deux garçons, je veille à les éduquer dans cet esprit. Ils apprennent que les femmes et les filles sont tout aussi fortes qu’eux. Bien sûr, il existe la question de l’inné et de l’acquis, mais ce que nous transmettons par l’éducation est fondamental. Les statistiques montrent encore des différences dans l’éducation des filles et des garçons au sein des familles, avec des biais qui se manifestent dès la petite enfance. Combattre ces inégalités est essentiel pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et créer une société plus équitable.

Nous ne pouvons pas vivre sans les hommes, évidemment, et ce n’est pas le propos. Leur place est importante, mais la nôtre l’est tout autant. Il s’agit d’égalité, tout simplement. En travaillant ensemble, dans le respect et l’équité, nous pouvons bâtir une société plus juste et durable, où chacun peut contribuer à son plein potentiel. C’est cette vision inclusive qui est au cœur de ma démarche pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en ouvrant les portes à toutes et à tous.

Qui aimerais-tu voir au micro de Matrimoine Féministe ?

Ouais, je suis totalement d’accord. Il faut simplement que tout le monde soit sur la même scène, sans qu’il y ait des personnes reléguées en bas. C’est exactement ça. L’égalité, c’est permettre à chacun d’avoir sa place, sans hiérarchie injustifiée. Cette vision est essentielle pour favoriser l’entrepreneuriat féminin, en veillant à ce que les femmes soient également représentées et valorisées dans tous les domaines.

Pour répondre à ta dernière question, si je devais choisir des invitées pour Matrimoine Féministe, j’en ai plusieurs en tête. La première est une de mes expertes, que tu connais peut-être : Caroline Blanvillier-Leroy. C’est une brillante avocate en propriété intellectuelle, hyper compétente et incroyablement engagée. Elle s’investit beaucoup pour les femmes, notamment au sein de la Fondation des Femmes. Caroline est une source d’inspiration, et son parcours reflète parfaitement l’esprit de favoriser l’entrepreneuriat féminin en mettant en lumière des talents exceptionnels.

Une autre personne à qui je pense est Charlotte Gérard, une amie de mon frère aîné quand nous étions enfants. Charlotte a une carrière sportive phénoménale : elle jouait au hockey dans une équipe de garçons et a été arbitre de hockey pendant deux Jeux Olympiques. Aujourd’hui, elle accompagne des sociétés du SBF 120 en management et occupe des fonctions dans des instances européennes et internationales. Charlotte incarne l’idée que les femmes peuvent réussir dans des milieux traditionnellement masculins, qu’il s’agisse du sport ou de la haute gouvernance. Son parcours est un exemple extraordinaire pour favoriser l’entrepreneuriat féminin et briser les barrières.

Merci beaucoup pour ces recommandations ! Ce serait un plaisir d’interviewer Caroline et Charlotte. J’ai noté leurs noms, et je les contacterai avec grand intérêt. En tout cas, merci infiniment pour cet épisode. C’était vraiment enrichissant, et je remercie également toutes les personnes qui nous ont écoutés jusqu’au bout. Ciao ciao tout le monde !

Merci à toi ! Et à bientôt pour toutes celles et ceux qui nous écoutent. Au revoir ! Vous pouvez vous inscrire à ma newsletter pour plus de contenus !

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Sources de l’épisode

Ses rôles modèles et ressources mises en avant

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