L’entrepreneuriat féminin avec Debbie Jackson

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Bonjour, bonsoir aux personnes qui écoutent notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin !

Je suis en compagnie de Debbie Jackson, avec qui nous allons parler dans ce podcast hebdomadaire de son association Link’Elles, un écosystème bienveillant sur l’entrepreneuriat féminin. Et tu l’incarnes de la meilleure des façons par ton soutien envers Matrimoine Féministe ! Merci beaucoup, tu es la deuxième sponsor de mon podcast ! Ceci étant dit, Debbie, je te laisse te présenter de la manière dont tu le souhaites, dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Alors bonjour à toutes et à tous. Je suis Debbie Jackson, fondatrice et présidente de l’association Link’Elles, et je tiens tout d’abord à remercier Esthel pour sa belle invitation à son magnifique podcast.

La situation des femmes et de l’entrepreneuriat

Avec grand plaisir, cela me fait très plaisir aussi de t’avoir au micro, car nous allons pouvoir parler d’entrepreneuriat féminin, qui est le thème de cet épisode. Pour commencer, j’aime bien faire cela dans le cadre de mon féminisme éducatif, afin de présenter un peu la situation des femmes par rapport à l’entrepreneuriat féminin. De toute façon, pendant l’épisode, nous pourrons aborder les raisons pour lesquelles tu as lancé Link’Elles, etc.

Pour moi, le constat est clair : comme pour toute situation actuelle des femmes, il y a du changement, de l’évolution, de l’émancipation et de l’audace. Cependant, il est important de souligner que, même si j’ai fondé Link’Elles, il existe encore un constat préoccupant : il y a un manque de visibilité des femmes dans l’entrepreneuriat féminin.

Je ne dis pas qu’il n’y en a pas du tout, mais elles ne sont pas assez mises en avant, selon moi, et encore plus dans certains secteurs d’activité. Je pense notamment aux secteurs que l’on qualifie de masculins, car on y voit plus d’hommes. Je vais penser à la tech, à la finance et au secteur de l’industrie également.

Il est temps qu’il y ait de plus en plus d’initiatives visibles qui puissent accomplir cette représentation dans l’entrepreneuriat féminin. Il faut faire en sorte que, quel que soit ton âge, que tu aies 20 ans ou 55 ans, il existe un projet qui n’est jamais au sein de ta tête, et te dire que tu peux y aller, sans arrière-pensée, sans te dire que c’est un secteur que tu ne maîtrises pas. Nous apprenons constamment dans des secteurs où l’on peut être la seule femme, et il ne faut pas se laisser intimider par ce masculinisme qui peut y régner.

Il est essentiel de laisser de côté ces auras négatives. À partir du moment où tu es porté par ce projet, où tu as cette envie, il faut foncer et faire tout pour y arriver. Il est important de s’éduquer, de se former, de grandir, de se développer et de lancer ce projet, qui part souvent d’une histoire personnelle ou d’un constat, et de faire avancer les choses à ton échelle, tout simplement dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Pourquoi il y a ce manque de visibilité des femmes ?

C’est très intéressant ce que tu nous dis sur l’entrepreneuriat féminin, et cela me fait penser, car j’aimerais bien rebondir là-dessus. Qu’est-ce que, selon toi, explique ce manque de visibilité des femmes dans ces secteurs ou même dans l’entrepreneuriat féminin au sens large ? Par rapport à ce que tu me disais, je vais aussi rebondir avec mes petites notes.

Il est vrai que c’est hyper important, et je suis tellement d’accord avec toi sur le fait que les femmes puissent se projeter et montrer que c’est possible. Elles doivent avoir une représentation, car s’il y a des femmes, elles peuvent se dire « bah oui, moi aussi ». Je pense directement aux femmes « présidentes », entre guillemets, en France. Nous n’avons jamais eu de femme présidente, donc comment une petite fille peut-elle se projeter en disant « bah moi je veux être présidente » si elle ne peut pas voir que c’est possible et que cela existe dans l’entrepreneuriat féminin ?

Je partage ton point de vue, et tu parlais aussi de laisser ces croyances limitantes de côté. Cela soulève d’autres questions sur la façon de les déconstruire. Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il y a clairement du développement personnel dans le fait de lancer un projet d’entrepreneuriat féminin, car tu te découvres en même temps que tu lances ton projet. Il y a vraiment un aspect où tu apprends à poser tes limites, à t’épanouir, et à découvrir qui tu es, ce qui est vraiment très beau.

Merci beaucoup. Je pense que, quelque part, nous ne nous en rendons pas compte, car souvent, la phrase « qu’est-ce que je peux changer à ma propre échelle parmi toutes les milliards de personnes que nous avons dans le monde ? » est fréquemment entendue.

Cependant, c’est là que réside le problème : se dire qu’en fait, en tant que personne, on ne peut rien faire. Pourtant, tu n’es pas la seule à penser ainsi. L’autre à côté pense pareil, et une autre encore, et un plus un, finalement, cela fait beaucoup de personnes qui estiment qu’elles ne sont pas en mesure de faire quoi que ce soit dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Alors qu’en réalité, tu peux avoir cet effet boule de neige vertueux. C’est tout bête, mais à ta manière, avec ton expertise, tu contribues à améliorer les choses. Cette bonne action portera ses fruits, les gens vont en parler autour d’eux, et après, cela ira dans le bon sens. De toute façon, il faut bien commencer quelque part dans l’entrepreneuriat féminin.

Si nous ne faisons rien, la situation va rester telle qu’elle est. Il s’agit donc de se dire que je vais agir à mon échelle. Rien que le fait de se dire que j’ai transformé la vie de cinq personnes dans le bon sens, c’est une gratification qui est juste magnifique dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin. Après, c’est une éducation, car pendant longtemps, tu te dis, même si je ne rentre pas dans la politique, que tu donnes ta voix. Cependant, ce qui se passe sur le terrain n’est pas la même chose. Il faut essayer de se détacher de ça.

Il faut se dire que ce sur quoi j’ai la main mise, que je peux maîtriser, je peux y aller et au moins aller voir ce que cela donne. De toute façon, si tu ne tentes pas, tu ne sauras pas. Mais au moins, si tu l’as fait, tu pourras te dire que tu as essayé, que tu as contribué. Soit tu continues parce que cela fonctionne et c’est très bien, soit cela ne fonctionne pas, et tant pis. Mais au moins, tu auras eu le mérite d’essayer dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Il est également essentiel de donner des opportunités aux gens. Par exemple, qu’on l’aime ou non, Élisabeth Borne a eu l’opportunité d’être la deuxième femme Premier ministre. Tout cela, en plus, au XXIe siècle, donc c’est une belle chose et des événements qui permettent de se dire que c’est possible dans l’entrepreneuriat féminin.

C’est possible en donnant l’opportunité, tant que les compétences sont présentes. Nous devons essayer de donner cette chance à ce type de personnes, et c’est au fur et à mesure, progressivement, que les choses vont évoluer davantage, plus qu’elles n’ont déjà évolué dans l’entrepreneuriat féminin.

Oui, je suis complètement d’accord avec ce que tu dis. Il faut se poser la question de l’impact que nous voulons avoir. De toute façon, moi, je crois clairement au pouvoir des petites graines. Même si, c’est sûr, quand je diffuse la parole de mon podcast, je ne sais pas forcément qui va l’écouter ni comment cela va impacter sa vie.

Il faut faire ce pas de côté et se dire qu’à partir du moment où nous faisons de notre mieux et que nous diffusons un travail avec lequel nous sommes 100% en adéquation, en accord avec nos valeurs et ce que nous avons envie de transmettre, peu importe que les graines plantées germent ou pas. L’essentiel est de faire cet état d’avancement dans l’entrepreneuriat féminin.

Parce que c’est quelque chose qui nous nourrit et qui nourrit les autres, cela crée une sorte de cercle vertueux. Le pouvoir du collectif est puissant, car si nous agissons seuls, notre impact n’est pas considérable. Cependant, si cela peut inciter d’autres personnes à y aller, à foncer, à faire d’autres choses à leur rythme, alors cela donne lieu à quelque chose de beaucoup plus grand. Cela peut clairement changer la société de manière hyper positive, puisque nous prenons la voix dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Comme tu le dis, en prenant cette voix, cela donne l’opportunité à d’autres personnes de se lancer et de pouvoir ensuite exprimer leur voix par la suite. Cela me fait également penser que les femmes ont souvent plus le syndrome de l’imposteur que les hommes. Souvent, les femmes ne voient pas les talents qui résident en elles. Elles se disent : « Non, mais c’est normal, tout le monde sait faire ça. » Eh bien non, ce n’est pas normal ; il est important d’apprendre à valoriser ce qui est à l’intérieur de nous. Il est vrai que ce n’est pas instantané : devenir entrepreneur nécessite une sorte d’introspection, et ce n’est pas un travail facile dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Ton parcours avec Link’elles

En tant que telle, cela me paraît hyper important cet épisode sur l’entrepreneuriat féminin. Cela m’amène aussi à te poser des questions sur Link’elles. Depuis combien de temps l’as-tu monté ? Quelles actions concrètes menez-vous ? C’est pour aider les femmes entrepreneures, si j’ai bien compris. Mais comment cela se concrétise-t-il ? Vas-y.

Est-ce que tu veux que je revienne sur l’historique ? Pour vraiment tout retracer, d’ailleurs, si les gens me connaissent, ils verront sur mon LinkedIn que j’ai le titre de Debbie Jackson, event addict et entrepreneure.

Il faut savoir qu’en fait, j’ai été entrepreneur. Je suis issue du secteur de l’événementiel, donc j’organise des événements pour entreprises, allant des conférences aux salons, en passant par des séminaires et autres. J’ai démarré en micro-entreprise en 2018, puis j’ai changé pour une société en 2021. Malheureusement, j’ai dû fermer mon agence en décembre 2023 en raison de difficultés financières. C’est un secteur dans lequel je me sens extrêmement épanouie, où je retrouve vraiment mes compétences à leur plus haut niveau.

J’ai cette envie d’organiser des événements où les gens se rencontrent et passent de beaux moments. Pour moi, c’est vraiment une belle expérience que je chéris. C’est durant une mission, en 2019, que j’ai eu une révélation. Je me suis dit qu’il serait bien d’organiser un salon dédié à l’entrepreneuriat féminin. Même s’il existe des événements dédiés à l’entrepreneuriat qui sont excellents, je voulais créer un événement qui aborde les problématiques rencontrées dans l’entrepreneuriat féminin.

L’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde, c’est sûr. Il faut avoir envie, car cela implique beaucoup de responsabilités, avec des hauts et des bas constants. Il est donc essentiel de savoir si cela est fait pour soi. Cela implique également une compréhension de tout ce que cela engendre, y compris un engagement et des responsabilités significatives.

De plus, quand on a une vie de famille, il est important de considérer tout ce qui repose sur les épaules d’une femme aujourd’hui. Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte, qui sont loin d’être anodins. Il est donc important de les aborder et de les mettre en avant pour, tout simplement, sensibiliser et avoir une prise de conscience de tout cela dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Et je me suis dit, pourquoi ne pas mettre à profit mes compétences en événementiel pour organiser cet événement ? Je l’ai gardé dans un coin de ma tête. Puis, il y a eu notre amie Covid. Du coup, dans l’événementiel, il n’y avait pas d’événements du tout. Comme je suis quelqu’un qui déteste rester les bras ballants, lors du deuxième confinement, je me suis dit : « Pourquoi ne pas mettre ce projet à l’écrit ? »

C’est comme ça qu’avec le temps, le projet a grossi, évolué, etc. J’ai travaillé avec des amis dans le domaine de la communication pour toute l’identité visuelle qu’il faut, en discutant sur ce que je pourrais mettre à disposition. Moi, c’est toujours ainsi que je fonctionne : me mettre à la place des autres. Qu’est-ce que j’aimerais recevoir comme service ? Qu’est-ce qui pourrait m’être utile ?

C’est ainsi que le projet a bien pris et que je me suis dit qu’il fallait que je lui donne un statut juridique, compte tenu des objectifs et des enjeux. Le statut associatif est donc venu naturellement, et c’est ainsi que l’association pour soutenir l’entrepreneuriat féminin.a été créée en septembre 2022. Nous allons fêter nos deux ans en septembre 2024.

À l’heure actuelle, notre objectif est vraiment de montrer qu’on peut faire de l’entrepreneuriat féminin dans n’importe quel secteur, de retirer toutes les pensées limitantes, de se focaliser sur soi, et de permettre d’aller jusqu’au bout de son projet. Nous contribuons à cela à travers un programme de mentorat, au sein duquel chacune de nos adhérentes est suivie par un mentor pendant un an. Ce mentor est à son écoute et lui permet de structurer son projet dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Concernant notre cible, nous avons soit des porteuses de projet, soit des entrepreneuses déjà établies, qu’elles soient en phase de démarrage ou qu’elles aient un, deux ou trois ans d’expérience. L’idée est vraiment d’avoir ce suivi. Pourquoi le mentorat ? C’est tout bête, même moi, quand j’étais entrepreneure, je n’y ai même pas pensé.

Ce n’est pas forcément un réflexe d’avoir un mentor, alors que c’est vraiment la meilleure chose qui soit pour une entrepreneuse. Avoir une personne sur qui compter, ce n’est pas quelqu’un qui va faire les choses à notre place, mais c’est un peu comme un grand frère. C’est l’épaule sur laquelle se reposer quand, parfois, tu as un coup de mou.

Tu appelles ton mentor, qui te permet de prendre du recul sur la situation, d’avoir un autre regard sur les problématiques que tu peux rencontrer et de te cadrer aussi. Ton entreprise n’est jamais figée dans le temps ; elle évolue, tant grâce à toi en tant que fondatrice qu’en fonction des besoins de la société, de tes clients et de tes prospects dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Il est donc important de pouvoir toujours évoluer sans cesse dans l’entrepreneuriat féminin. Avoir une personne qui a un regard extérieur sur ton projet est assez intéressant. Cela te permet de garder le cap, en fait. Tu établis un rétroplanning et avances progressivement au fur et à mesure. Tu ne pourras jamais tout faire d’un coup, car nous n’avons que 24 heures dans une journée.

De plus, pouvoir jalonner ta charge de travail en priorisant les urgences, c’est méga bénéfique dans l’entrepreneuriat féminin. Autour de ce programme de mentorat, nous apportons du contenu informatif, comme tu le fais, sur nos réseaux sociaux, sur notre site internet, et nous rédigeons des articles thématiques. Nous partageons également nos newsletters mensuelles.

Nous organisons aussi des actions événementielles, car tout tourne toujours autour de l’événementiel. En moyenne, nous proposons quatre ateliers ou masterclass par mois sur des thématiques variées, que ce soit du juridique, de l’administratif, de la communication ou du développement personnel. L’idée est de répondre à tous les besoins des entrepreneurs dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Tous les trois mois, en mars, juin, septembre et décembre, nous organisons une soirée networking pour donner l’opportunité de développer son réseau dans l’entrepreneuriat féminin. Pendant trois ou quatre heures, nous avons en première partie une table ronde sur une thématique spécifique. Nos intervenants apportent leur expertise et leur retour d’expérience.

Après cela, vient la partie plus conviviale : nous échangeons lors du networking et du cocktail dînatoire. Ce sont vraiment les grandes lignes de nos actions, mais nous mettons également plein d’autres choses à disposition de nos adhérentes. Elles ont accès à un espace adhérent où elles peuvent échanger entre elles. Nous avons un groupe WhatsApp pour maintenir ce lien, car nous ne sommes jamais tous ensemble en présentiel. Nous faisons de notre mieux pour entretenir cette connexion, afin qu’elles puissent s’encourager et s’entraider dans l’entrepreneuriat féminin.

Nous créons ainsi ces espaces virtuels, mais nous avons aussi des échanges en présentiel, que ce soit à travers les événements, les ateliers, les soirées networking, ou encore des espaces réservés aux adhérentes, où elles peuvent partager leurs problématiques ou leurs avancées, et bien d’autres choses encore dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

L’idée, à travers tout ce que nous menons, notamment avec les partenaires avec lesquels nous travaillons, qu’ils soient des associations ou des entreprises engagées à nos côtés, est de pouvoir progressivement nouer des partenariats avec des structures de différents secteurs. Cela nous permettrait d’apporter la visibilité que je t’ai mentionnée au début, en se disant qu’il y a tel acteur qui pourrait contribuer à mon projet, par exemple dans le secteur de l’automobile. C’est un secteur où il y a très peu de femmes, et il est important de pouvoir se tourner vers tel acteur ou telle structure qui pourrait soutenir mon projet dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Cela permet également de créer des connexions entre nous. En rejoignant Link’elles, il n’y a pas ce côté exclusif. Je le dis toujours : on ne rejoint pas simplement un réseau ; c’est plus que ça. On rejoint un réseau pour se construire son propre réseau. Notre réseau fait partie de nous, et l’idée est qu’il faut s’entourer de personnes avec lesquelles on se retrouve. Pour avancer sereinement et avec bienveillance dans le monde du travail et l’entrepreneuriat féminin, il est essentiel d’être en adéquation avec ces personnes.

C’est pourquoi il est important d’aller dans différents réseaux, d’observer le constat sur le terrain, et de déterminer si l’on est aligné avec ces personnes, si l’on y trouve son compte par rapport à son business. Cela s’applique également aux événements : nous organiserons nos événements, mais nous recommanderons toujours d’autres événements qui peuvent être intéressants par rapport à la thématique ou au projet. Il est important d’assister à ce genre d’événements pour identifier les synergies possibles et voir si l’on se retrouve avec ces professionnels dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Comment rejoindre Link’Elles ?

En tout cas, merci beaucoup pour cette présentation très complète. Cela donne envie de rejoindre Link’Elles, car je trouve votre démarche sur l’entrepreneuriat féminin vraiment chouette. C’est une sorte d’accompagnement à 360 degrés, car une femme qui rejoint Link’Elles peut à la fois être accompagnée dans ses thématiques par un mentor, rencontrer des personnes lors des événements et établir des contacts avec des entreprises pour avoir des opportunités professionnelles.

D’après ce que j’entends, il n’y a pas d’entre-soi ; c’est quelque chose d’assez ouvert et bienveillant, une safe place, comme on dit. Donc, je trouve cela vraiment très chouette, et bravo pour vos deux ans d’existence pour soutenir l’entrepreneuriat féminin ! Le temps passe vite.

D’ailleurs, par rapport à l’événementiel, cela me fait penser à deux événements business auxquels j’ai assisté récemment, l’année dernière. J’avais découvert Aline Bartoli avec le Bshow et le Gala Elevate de Geneviève Gauvin. Je sais que ce sont des événements que j’ai vraiment adorés, et je me doute que l’organisation d’événements demande une sacrée préparation. Tout doit être prévu en amont : le lieu, les activités, et la nourriture, qui est très importante. C’est vrai, on vient aussi pour bien manger, et cela donne envie.

On ne va pas se mentir, dès que la nourriture est bonnel’événement est réussi. C’est indéniable. Si la nourriture n’est pas à la hauteur, même si l’événement est super, cela peut laisser un a priori négatif. Il est donc essentiel de prendre en compte un budget nourriture assez conséquent.

La cotisation chez Link’Elles

Dans les questions que je me suis posées durant notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin, j’aimerais savoir, pour rejoindre cette association, s’il y a un tarif à l’entrée ? Y a-t-il une cotisation à verser pour pouvoir rejoindre Link’Elles ? Je me dis qu’une personne qui nous écoute pourrait être intéressée pour rejoindre l’association, mais que le prix pourrait constituer une barrière. En général, les tarifs d’association sont plutôt accessibles. Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Alors oui, tout à fait, il y a une cotisation. D’ailleurs, nous avons revu nos offres en septembre. Nous avons deux offres différentes dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Nous allons avoir notre adhésion Claudie Haigneré à 65 euros, qui comprend le programme de mentorat sur l’année. Cela inclut l’accès gratuit à tous nos événements. Les ateliers sont gratuits et ouverts à tous, mais les soirées de networking sont payantes ; pour les adhérentes, ce sera gratuit. Il y a également la possibilité pour toutes nos adhérentes d’organiser un atelier en marque blanche.

C’est un élément assez intéressant dans le sens où cela leur permet d’être mises en avant. Leur expertise peut aussi contribuer à accompagner d’autres entrepreneurs dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin. Nous avons aussi, au sein de cette adhésion, l’accès à l’espace adhérent et le forum que nous avons mis en place.

Ensuite, nous avons l’adhésion Joséphine Baker, qui est à 120 euros. Cette adhésion reprend les avantages de l’adhésion Claudie Haigneré, mais elle offre plus de visibilité. En effet, elle donne l’opportunité de faire un live Instagram et un live LinkedIn. De plus, il y aura un post supplémentaire ainsi qu’un mailing sur son entreprise, qui sera diffusé durant l’année. Cette adhésion inclut également deux minutes de présentation lors de nos soirées de networking dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Comment bien réseauter ?

C’est très clair, merci pour ces précisions pour notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin. D’ailleurs, pendant que tu parlais de networking, je me suis dit que cela pourrait être sympa de donner des astuces aux personnes qui nous écoutent et qui aimeraient commencer à réseauter, mais qui ne savent pas trop comment faire pour tisser des relations.

Cela peut être assez intimidant d’arriver dans un endroit où il y a plein de gens que l’on ne connaît pas. Il peut être bénéfique de venir avec quelqu’un pour se sentir peut-être plus à l’aise. Je pense que cela pourrait être intéressant pour les personnes qui nous écoutent, surtout celles qui peuvent être un peu timides ou qui souhaitent sortir de leur zone de confort.

Tu viens de le dire toi-même : venir avec quelqu’un peut être un atout, surtout si c’est une première fois. Cela te donne quelqu’un sur qui te tourner au cas où tu n’oserais pas aborder les autres. Cependant, le meilleur apprentissage, c’est vraiment de se lancer, de faire le grand saut dans l’inconnu.

Pour ma part, je suis à l’aise de parler de mon projet sur l’entrepreneuriat féminin, mais je me considère aussi comme quelqu’un d’assez réservé. Tu me vois à mes soirées networking, je parle avec les gens, tout va bien. Mais de base, même en étant dans l’événementiel, il n’est pas toujours facile d’aller vers les autres. Je me considère plus comme quelqu’un d’introverti. Il m’est déjà arrivé de me dire, avant d’aller à un événement : « Oh, je ne sais pas, j’ai la flemme. Est-ce que ce que je vais dire va être intéressant ou pertinent ? Est-ce qu’on va s’entendre avec mon interlocuteur ? » Dans ces moments-là, je me retrouve plus dans mon coin.

Mais il faut le faire, il faut se forcer, il faut tester. Encore une fois, comme je l’ai mentionné précédemment, l’idée est d’aller à différents événements. L’ambiance n’est pas toujours la même, le cadre n’est pas le même non plus, et tu vas avoir des contextes qui seront plus propices à l’échange. C’est un travail, un apprentissage, et progressivement, tu deviens un peu moins timide. Je sais qu’aujourd’hui, quand j’aborde les gens, tout dépend du cadre et de la personne, mais cela devient plus facile avec le temps dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Mais je sais que je suis moins renfermée qu’il y a peut-être cinq ans, tu vois. À force de le faire, à force d’y aller, on devient progressivement plus en confiance. De toute façon, surtout si c’est dans le cadre de ton business, c’est toi qui te connais et qui maîtrise ta situation. Cela te donne encore plus de raisons de faire tes gammes et de dire : « J’y vais. »

De plus, le pire qui puisse arriver, même si sur le moment ce n’est pas forcément agréable, c’est d’être rembarré. Mais bon, la vie continue. La terre ne s’arrête pas de tourner, et on peut se dire qu’à peine dix minutes après, c’est oublié. Même si ce n’est pas un bon moment à passer, ces situations sont rares, car en général, quand tu vas dans ce genre d’événement sur l’entrepreneuriat féminin, à part peut-être deux ou trois personnes peu engageantes, tu es là pour échanger avec les autres.

Tout le monde a la même démarche en participant à ce type d’événement sur l’entrepreneuriat féminin. Il est donc rare que cela se passe mal. Au pire, tu te rendras compte, dans la discussion, que ton business et celui de l’autre ne vont peut-être pas matcher, mais quoi qu’il arrive, il y aura toujours de bons échanges à avoir. Il ne faut donc pas hésiter. Peut-être qu’une petite recommandation serait d’y aller avec quelqu’un pour la première fois, si c’est possible, et aussi de bien étudier le lieu, les personnes présentes et le déroulé de l’événement pour voir si cela te conviendrait de prime abord. Une fois arrivé là-bas, la magie opère.

Oui, car il ne faut pas se mettre la pression. On va échanger avec d’autres êtres humains, tout comme nous, et nous avons cette même énergie commune, cette même volonté d’aller à des événements pour rencontrer et discuter avec d’autres de l’entrepreneuriat féminin. Cela va bien se passer, il faut se rassurer autant que possible.

C’est amusant que tu dises que tu es quelqu’un de réservé de nature, mais je pense aussi que lorsque l’on est dans son élément, dans sa zone de génie, comme j’aime bien le dire, on est forcément plus enthousiaste. C’est notre vrai soi qui est sur le devant de la scène et que l’on a envie de montrer, car c’est celui que nous incarnons avec ce projet dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Ce sont des choses qui me parlent beaucoup sur l’entrepreneuriat féminin, et cela me fait aussi penser à ce que je sais sur les débuts de Beyoncé. Je ne me souviens plus du nom de son alter ego, mais avant d’entrer sur scène, elle avait du mal à s’exprimer. Elle incarnait cette personnalité pour pouvoir se montrer sur le devant de la scène telle qu’elle était réellement, mais via cet alter ego, car c’était plus simple. Finalement, cet alter ego a disparu, car elle est devenue elle-même. Je trouvais cela marrant que même Beyoncé ait pu avoir des difficultés à se mettre sur le devant de la scène.

Sasha Fierce, d’ailleurs, je m’en rappelle maintenant. Cela me fait penser à ce que tu disais. Quand on voit quelqu’un qui semble avoir une vraie confiance en soi et qui paraît bien, on ne se rend pas compte de tout le chemin qu’il ou elle a pu parcourir. On voit cette personne comme elle est actuellement, sans imaginer tout le parcours et les épreuves qu’elle a dû traverser. On se dit : « Pourquoi moi, je ne suis pas comme ça ? »

Alors qu’en réalité, il ne faut pas comparer. La seule personne avec qui l’on peut se comparer, c’est soi-même. Je dis toujours que notre moi du passé est essentiel, car quelqu’un d’autre n’a pas la même expérience de vie, le même système de valeurs, etc.

Il n’y a donc aucun intérêt à comparer ces deux expériences. Se comparer à soi-même, je pense que c’est quelque chose de beaucoup plus sain, qui nous permet vraiment d’évoluer et d’avancer par la suite dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Totalement d’accord. C’est vrai que tu as donné l’exemple de Beyoncé, mais il y en a d’autres. Le problème, c’est qu’on a tendance à voir des célébrités comme Beyoncé comme des figures inaccessibles. On les place sur un piédestal, les isolant dans un autre monde. Certes, leur train de vie est différent, mais cela ne veut pas dire qu’elles sont nées ainsi. Beyoncé ne s’est pas simplement réveillée en étant Beyoncé. Elle s’est construite, et il y a eu tout un travail derrière.

Même si tu la vois sur scène lors de ses concerts, le travail est encore là, car tout est méticuleux. Ça doit être son côté perfectionniste, comme moi. Elle est devenue Beyoncé grâce à tout ce travail acharné, mais nous ne voyons pas toutes les galères qu’il y a eu derrière. C’est essentiel de se rappeler cela, surtout dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Comment valoriser l’échec ?

C’est ce que je me suis dit en début d’année : je militerai pour valoriser l’échec, et nous avons d’ailleurs organisé une table ronde sur ce sujet dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin. Comment valoriser un échec ? Car tu en es là où tu es grâce à ton propre travail. Rien ne t’a été offert sur un plateau. Tu as travaillé, tu as connu des échecs, mais ce sont des échecs bénéfiques, car tu en es ressorti grandi. Tu as pu puiser dans ce qui n’a pas fonctionné pour le revaloriser.

Non seulement pour le revaloriser, mais aussi pour le perfectionner, allant même au-delà de tes espérances. C’est ce qu’il faut mettre en avant : montrer l’envers du décor, que ce n’est pas simple.

Ok, maintenant tu fais un million de chiffre d’affaires, mais avant, tu galérais pour atteindre ce million. Même si rien n’est pérenne, du jour au lendemain, tout peut s’écrouler pour x ou y raisons. Il faut continuer ce travail. Il est essentiel de voir l’envers du décor, que ce n’est pas simple, que rien n’est donné, rien n’est acquis, et qu’il faut travailler dur pour se donner les moyens d’y parvenir dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

C’est hyper intéressant ce que tu dis dans notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin, cela m’amène à une réflexion. En effet, derrière tout travail, il faut fournir des efforts. Nous vivons dans une société où l’effort n’est plus vraiment valorisé. Si tu n’as pas envie de cuisiner, ce n’est pas grave, tu commandes sur UberEats. Si tu es célibataire, plutôt que de rencontrer des gens, c’est plus simple d’aller sur Tinder. Il y a plein de choses comme cela où nous ne sommes pas incités à faire des efforts dans la société actuelle. Et du coup, nous voulons toujours réussir.

Effectivement, nous ne voulons pas accepter l’échec, car nous pensons que l’échec est pour les autres, pas pour nous. Pourtant, c’est faux. Tout le monde échoue, et pour moi, il n’y a pas d’échec, il n’y a que des apprentissages. Si quelque chose n’a pas marché, il est important de comprendre pourquoi et comment, afin de pouvoir refaire autrement. Car de toute façon, quand on entreprend, comme tu le dis, rien n’est acquis. Nous sommes toujours en train de surfer sur la vague dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Et du coup, il y a plein de fois où l’on se prend des murs, ça c’est clair. Mais il faut pouvoir remonter sur cette vague. Bien sûr, c’est aussi le choix de la personne. Si cela l’a trop abîmée de faire du surf, qu’elle fasse une autre activité, qu’elle arrête de surfer et qu’elle trouve autre chose.

Il est donc important de pouvoir se confronter à son introspection personnelle, de savoir ce que l’on a aimé ou pas, et de déterminer ce que l’on prend de cet échec, ce que l’on veut valoriser. En effet, je pense qu’il est essentiel de valoriser l’échec, car c’est aussi ça, le pouvoir de chaque petite action que l’on peut entreprendre. Cela peut prendre du temps l’entrepreneuriat féminin.

Cela me fait également penser aux gens sur les réseaux sociaux qui, d’un coup, percent, parce qu’ils ont un million de vues, par exemple sur TikTok, ou un million d’abonnés en très peu de temps. En réalité, bien sûr, cela arrive qu’une personne fasse une vidéo et perce instantanément, mais la vérité est que cette personne a probablement réalisé des dizaines, voire des centaines de vidéos, et il y en a une qui s’est mise à marcher. Ensuite, cette personne est devenue connue. Mais nous, les spectateurs, nous retenons juste qu’il ou elle a percé et nous pensons : « Trop bien, je veux faire pareil. » Cependant, la réalité est différente.

Pour en revenir à toi, dans tes échecs, est-ce que tu considères que l’arrêt de ton entreprise d’événementiel en 2023 est un échec ?

Oui, c’est un échec. J’y ai investi toute une identité, et c’est sûr que cela fait mal. Il y a eu cette longue traversée du désert, où je pourrais donner une autre métaphore : j’étais dans un tunnel noir, essayant de trouver la lumière. Mais la lumière était juste infime, et quand tu crois qu’elle commence à s’agrandir, elle se referme. Cela a été toute mon année de 2023.

Mais c’est fou à dire, si c’était à refaire, je le ferais cet entrepreneuriat féminin. C’était difficile à gérer mentalement, surtout. Tu essaies de trouver des solutions et tu te dis pourquoi cela arrive. En fait, je suis vraiment contente que cela soit arrivé maintenant. Parce que c’était vraiment dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Il y a eu un certain pivot dans ma tête, et j’en suis vraiment sortie grandie. Je peux vraiment tirer parti de cette expérience pour Link’elles. Pour moi, Link’elles est une continuité de mon agence. En tant que fondatrice, je pense qu’une association, c’est comme gérer une entreprise. Il y a vraiment cette continuité. J’ai puisé dans cette expérience pour continuer à avancer.

Mon objectif est vraiment d’aider les autres comme je peux. De plus, il y a toujours ma touche événementielle dans ce que je fais. Donc, c’était vraiment un mal pour un bien, comme on dit. Cela m’a fait mal sur le coup, mais je me suis servie de ce qui s’est passé pour en sortir grandie et entreprendre d’autres projets.

J’ai toujours plein d’idées en tête, donc si ce n’est pas ça, ce sera autre chose. Et si cela s’est passé ainsi, c’est que cela devait arriver. J’aime bien voir les choses sous cet angle, surtout dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Comment gérer une association ?

Oui, c’est une belle philosophie de vie pour l’entrepreneuriat féminin. Ce que je dis souvent, c’est que derrière chaque expérience négative, on peut toujours trouver du positif. Et pour toi, avoir Link’elles, c’est cet élément positif, cette continuité. C’est vrai qu’il est intéressant de développer l’idée qu’une association est comme gérer une entreprise, surtout pour les personnes qui nous écoutent et qui ne sont pas forcément familières avec les deux entités. N’hésite pas à nous montrer un peu la comparaison pour que nous puissions bien comprendre dans cet épisode de l’entrepreneuriat féminin.

Bien sûr. Quand je dis que gérer une association, c’est comme gérer une entreprise, il faut bien comprendre que je ne veux pas dire que c’est identique. Évidemment, les objectifs et les missions sont différents. Le business model sera également différent, surtout lorsqu’il s’agit d’une association à but non lucratif. Mais quand je parle de gestion, je fais référence à l’administratif et aux finances. En effet, la mission d’une association est de contribuer à un meilleur quotidien, peu importe la cible, mais elle doit disposer des moyens nécessaires pour mener à bien ces actions.

Il nous faut donc de l’argent aussi. Tout cet aspect financier est essentiel dans l’entrepreneuriat féminin. De plus, il y a aussi la question du personnel. Dans une association, tu vas avoir des bénévoles, et pour que ces bénévoles puissent mener à bien leurs actions, il est impératif qu’il y ait un cadre et une structure. Cela est très important.

C’est une chose sur laquelle nous avons bien avancé avec Link’elles, car cela n’est pas venu du jour au lendemain. À la fin de la journée, il faut être honnête. Bien que nous soyons tous bénévoles dans l’association, nous avons tous nos trains de vie. Et il est vrai qu’étant donné que nous faisons cela bénévolement, cela ne paye pas le loyer. Chacun donne de son temps du mieux qu’il peut, en fonction de son appétence, etc.

Il y a donc tout un cadrage à respecter et il faut aussi savoir s’ajuster. Évidemment, nous avançons en fonction du temps de chacun. Prendre du recul est une compétence que j’ai apprise avec le temps. Il ne faut jamais vouloir aller plus vite que la musique, car c’est là que tu risques de te casser la figure, littéralement, dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Il est donc essentiel de pouvoir prendre du recul en se disant : « Bon, nous nous sommes fixé une deadline pour cela. Finalement, cela n’a pas avancé autant que prévu parce qu’il y a eu tel imprévu. Ce n’est pas grave. » On peut alors choisir de reporter ou d’ajuster.

Ce sont des choses que, peut-être, quand tu es en entreprise, tu peux gérer différemment, car tu paies les salariés et tu t’assures d’avoir suffisamment de personnel pour effectuer cette tâche. Ainsi, la tâche sera faite dans les délais impartis. Mais même alors, des imprévus peuvent toujours surgir. C’est vraiment dans cette dynamique de structuration que la gestion d’une association est similaire.

Il ne faut pas oublier non plus de saluer au passage Laina, Claire Bouillard et Chloé Loué, qui accompagnent vraiment les associations. Entreprendre en association, c’est réellement une forme d’entrepreneuriat féminin. Souvent, je dis aux gens qu’ils sont surpris quand je mentionne qu’après avoir fait les deux, gérer une association est plus complexe que gérer une entreprise. C’est vraiment mon ressenti. Pour moi, dans l’univers associatif, je suis quelqu’un qui, quand je me lance dans quelque chose, y vais jusqu’au bout. Je ne suis pas du genre à commencer quelque chose et à abandonner en cours de route.

J’aime me donner à fond dans l’entrepreneuriat féminin. Avant de me lancer dans un projet, j’essaie donc de mesurer le pour et le contre et de voir si je serai capable d’aller jusqu’au bout. C’est pourquoi, pendant plus de dix ans, ma manière de contribuer aux associations a été de donner de l’argent. Je donne à hauteur de ce que je peux, en me disant : « Voilà, je vous donne mes sous et je vous laisse gérer. » Mais sur le terrain, je n’ai jamais vraiment été impliquée.

C’est vraiment avec Link’elles que, parfois, je me demande dans quelle complications je me suis engagée ! Car, mine de rien, il y a beaucoup de paramètres à prendre en considération. Ce n’est vraiment pas négligeable. Je pense qu’il est importer de valoriser le travail des associations. Elles sont sur le terrain et voient les réalités. Il est essentiel de mettre en avant l’implication et le temps que les membres des associations consacrent.

Trois quarts du temps, cela habite le créatif. C’est vraiment une démarche de cœur. C’est du temps que tu dégages de ta vie pour aider autrui, pour accompagner et encourager une cause, ici dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Il est important de ne pas se freiner si quelqu’un souhaite monter une association. De toute façon, on n’a rien sans rien, il y a du travail partout, quoi qu’il arrive. Mais il faut vraiment comprendre qu’en termes de gestion, surtout quand tu parles de quelque chose que tu as construit toi-même, la perspective est différente. Si c’est une association qui existe depuis des années avec des fondations solides comme du béton, tu vas le percevoir autrement.

Je comprends qu’il n’y a aucun problème, c’est normal, le business model ne va pas être le même. Mais pour moi, toute la bâtisse est semblable. Il est essentiel de donner du mérite aux associations et de ne pas hésiter à se lancer dans cette aventure dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

De ce que je comprends par rapport à tout ce que tu nous dis dans cet épisode sur l’entrepreneuriat féminin. La complexité de gérer une association réside dans le fait que nous, en tant que bénévoles, donnons notre ressource la plus précieuse, qui est notre temps. Dans un monde avec l’économie de l’attention, avec toutes les applications qui essayent de nous grappiller notre attention, cela devient encore plus compliqué.

Je pense que j’étais comme ça. J’essaie de moins passer de temps à scroller inutilement sur les réseaux sociaux, car cela n’apporte concrètement rien à ma vie. Donner son temps et son énergie à quelque chose qui nous fait du bien, c’est ce qui est vraiment moteur. Mais, comme tu le disais, il est vrai que lorsqu’on a des bénévoles à gérer, ce n’est pas leur priorité. C’est ce qu’ils aiment faire et ce qui les anime, mais ce n’est pas ce qui permet de payer les loyers. C’est un rapport beaucoup plus difficile à concilier, notamment en ce qui concerne la motivation, car en tant que bénévoles, il n’y a pas de salaire derrière.

On peut dire que tu n’as pas d’objectif de performance, si ce n’est donné de ton plein cœur. Cela aussi, ce n’est pas facile à gérer, surtout avec la vie quotidienne, les actualités, le travail, les imprévus dans ta famille, avec tes amis, les problèmes. Il y a tant de choses dans une vie. Le monde adulte est bien compliqué.

Ah c’est le cas de le dire, oui.

Il est donc normal que ce soit beaucoup plus difficile à gérer. Et de ce que je comprends, il y a clairement le même état d’esprit entre un entrepreneur dans une association et un entrepreneur au sens large dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Dans un projet, il est essentiel d’avoir une approche axée sur un problème et une solution. Il faut vraiment être dans cette optique, car sinon, tu n’avances pas. Tu fais du surplace, et tu as besoin de progresser. Tu as besoin de faire grandir ton association et d’avoir plus d’impact pour obtenir plus de visibilité, comme nous l’avons mentionné au début de l’épisode. C’est un travail continu, surtout qu’avec les réseaux sociaux, la visibilité peut être compliquée à gérer en raison des algorithmes.

C’est clair. Je suis d’accord.

D’un côté, je trouve ça formidable que vous ayez une approche avec un site internet. Pour moi, je dois avouer que c’est mon positionnement : sur les réseaux sociaux, je poste simplement pour être présente, mais je crois davantage en la stratégie SEO qui fonctionnera sur le long terme, plutôt qu’en celle des réseaux sociaux, qui est plus orientée vers le court terme.

D’ailleurs, cela me rappelle une citation que j’avais vue, qui disait qu’avec les réseaux sociaux, tu es comme un locataire, alors qu’avec un site internet, tu es propriétaire. Cela signifie que tu as le contrôle.

C’est vrai, c’est une belle comparaison en plus, surtout dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Tes challenges avec Link’elles

C’est vrai que cela me parle beaucoup l’entrepreneuriat féminin. Pendant que j’y pense, peux-tu nous partager quelques-uns des challenges que tu as pu rencontrer avec Link’elles récemment ? Bien sûr, au moment où cet épisode sera diffusé, ces défis auront évolué. Mais voilà, les challenges et les opportunités, je pense que cela peut être intéressant.

En termes de challenge, cela concerne bien évidemment le développement de l’association. Tout ce que je t’ai mentionné au début, à savoir le mentorat, les actions événementielles, et la possibilité de les dupliquer dans d’autres régions de France.

Fin d’année, nous allons lancer Link’elles en région Auvergne-Rhône-Alpes, où nous avons déjà commencé à avoir des adhérentes présentes depuis le début de l’année, ainsi que des mentors opérationnels. Il est important de noter que nous avons également des mentors dans d’autres régions. Nous avançons donc doucement, mais sûrement.

Nous visons également une implantation en région Grand Est pour 2025. Nous avons déjà mené des actions par le passé dans cette région, tout comme en région PACA, où nous avons aussi des mentors, ainsi qu’en région Occitanie. L’objectif est de progresser progressivement, de jalonner notre parcours et de pouvoir rencontrer toutes les femmes de France pour les accompagner, comme nous le faisons très bien pour les femmes basées en région parisienne.

Quand tu me parles de l’entrepreneuriat féminin, cela me fait penser à Bouge ta boîte. C’est un peu dans le même genre, j’ai l’impression, car c’est pour les femmes entrepreneures et elles agissent un peu partout en France maintenant.

Il y a aussi, en termes de rapprochement, l’association Femmes des Territoires, menée par Marie Eloy. Femmes des Territoires a également agi dans ce sens et est très bien implantée. Elles font un travail remarquable dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Les opportunités de Link’elles

C’est vrai que le temps passe vite, et j’aime bien prendre un moment pour faire la conclusion de l’épisode sur l’entrepreneuriat féminin. Mais peut-être juste avant cela, pourrais-tu nous parler des opportunités ? Quand tu as mentionné les challenges, cela fait aussi écho aux opportunités, et ainsi nous pourrons passer doucement à la conclusion de l’entrepreneuriat féminin.

Une très bonne question ! En termes d’opportunités, il y a, je pense, deux aspects essentiels. Tout d’abord, le financement. Obtenir un peu plus de subventions est essentiel pour pouvoir mener à bien nos différentes actions. Cela nous tient vraiment à cœur, et l’idée est que nous avons le potentiel. Je le sais, et nous ressentons le besoin sur le terrain. Nous souhaitons donc aller plus loin pour aider un maximum de femmes à la hauteur de ce que nous maîtrisons et savons faire.

Cela s’inscrit aussi dans le cadre de nos développements en région, afin de pouvoir avoir des personnes sur place, tout comme nous avons des personnes présentes en région parisienne. La deuxième opportunité est de développer différents partenariats. Que ce soit avec des associations qui militent pour l’entrepreneuriat ou avec des entreprises.

Je lance donc un appel aux entreprises qui souhaitent travailler sur leur responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et collaborer avec une association. N’hésitez pas, Link’elles est là. Si vous venez de différents secteurs, il y a plein de manières de collaborer ensemble pour mettre en avant ce secteur pour les femmes qui souhaitent s’y lancer ou le développer dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Merci pour cette réponse à cette question dans notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin. Et du coup, si les entreprises qui nous écoutent sont intéressées, je mettrai le lien dans la description de l’épisode de l’entrepreneuriat féminin.

Le mot de la fin sur “l’entrepreneuriat féminin”

Et du coup, quelle serait pour toi le mot de la fin sur l’entrepreneuriat féminin. Nous allons passer à la conclusion de l’épisode de l’entrepreneuriat féminin par rapport à tout ce que nous avons discuté.

Merci. Le mot de la fin sur l’entrepreneuriat féminin…Il pourrait y en avoir plusieurs, donc je vais en déballer plusieurs comme ça. Ambitionévolutionbienveillance. Oui, je dirais cela. Évolution notamment à travers les prises de conscience de chacune et chacun. Il n’y a pas de petites actions, chaque action a son importance. Il est vraiment essentiel de ne pas se limiter. Il faut foncer sans limite, tout en ayant une petite réflexion en amont, mais sans regarder derrière une fois lancé.

Il faut vraiment aller jusqu’au bout. Voilà, donc j’ai partagé plusieurs petits mots pour notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin. Merci beaucoup. Merci encore pour l’invitation.

C’est très bien, merci pour ce mot de la fin que je partage à 100 %. Avec plaisir, il me reste encore quelques petites questions et après l’épisode sera fini pour de bon dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Qui sont tes rôles modèles ?

Role model, alors moi j’en ai sans doute des stars inspirantes, mais après, il y en a une qui me vient en premier à l’esprit : ma mère. J’avais d’ailleurs fait un post sur elle en début d’année, en disant que si j’avais sa force…

C’est quelqu’un de bon, elle est scorpion, donc je pense que certains qui s’y connaissent en signes astrologiques comprendront. Elle a une forte personnalité et ne se laisse impressionner par personne, clairement. Elle a un bon cœur, mais elle est très perspicace. Pour ma part, je suis de nature plus posée et calme, mais je me dis que, malgré cela, j’ai aussi mes forces. Si j’avais ne serait-ce qu’un quart de ce qu’elle a, je serais présidente de la République. C’est vraiment quelqu’un que j’admire beaucoup. Elle est la dernière personne à se laisser abattre face à l’adversité, loin de cela.

Elle est très forte et, souvent, elle se sous-estime alors qu’elle a énormément de potentiel, un vrai couteau suisse. Elle peut se sortir de n’importe quelle situation, et dans l’entrepreneuriat, c’est une qualité, une force en or. Donc oui, ce serait vraiment elle.

Oui, de ce que tu décris, elle incarne à la fois puissance et vulnérabilité. C’est un bon modèle. De toute façon, nous sommes tous et toutes vulnérables à notre manière. C’est important de le conscientiser, car cela nous permet d’être humains, tout simplement. Cela nous aide aussi à avancer.

Non, mais je suis tout à fait d’accord. Ce n’est pas pour rien qu’elle est secrétaire générale de l’association. Il fallait une personne comme elle au sein de l’équipe.

Oh, c’est trop mignon qu’elle occupe une place aussi importante dans ton association. Cœur sur elle dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

C’est vrai que quand on monte une association, il faut être deux. Personnellement, quand j’avais mon agence, je m’étais mise seule, car c’est mon domaine et j’avais envie d’avoir juste ma propre vision. Mais lorsque j’ai pris la décision de créer Link’elles en tant qu’association, et qu’il fallait être deux, je me suis dit que je ne me voyais avec personne d’autre qu’elle. Pour moi, c’était clair. Même si nous sommes comme chien et chat et que nous nous battons sans arrêt, c’est l’amour mère-fille, je pense, quelque part. Mais je ne me voyais pas m’associer avec quelqu’un d’autre. Pour moi, c’était elle ou rien.

Je comprends, c’est très beau. Je suis contente de l’apprendre. Et du coup, il me reste trois petites questions pour notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin.

Quelles ressources tu recommanderais aux personnes qui nous écoutent ?

En ce qui concerne les ressources, nous faisons en sorte de mettre beaucoup d’informations sur l’entrepreneuriat féminin, que ce soit sur notre site, nos réseaux sociaux ou nos mailings. Pour commencer, il y a la plateforme Pousse, qui référence toutes les structures de l’entrepreneuriat et les différentes actions. Nous avons d’ailleurs une page sur Pousse, ce qui est très utile. Il y a également la BPI, qui est vraiment une grosse machine avec plein d’infos sur l’entrepreneuriat.

Vous avez aussi le Prism à la Bibliothèque nationale de France. Nous avons collaboré avec la BNF cette année pour produire une vidéo mettant en avant le dispositif du Prism. En fait, dans une de leurs salles de lecture à la Bibliothèque nationale de France, ils ont des logiciels qui sont mis à disposition, notamment pour réaliser des études de marché. Les études de marché et l’annuaire d’entreprises peuvent être très intéressants pour se prospecter.

Ils mettent ces ressources à disposition des lecteurs de la BNF et organisent une démonstration appelée « démoprismes » tous les jeudis de 11h à 13h. Une personne de la BNF explique comment cela fonctionne et comment y accéder. Ensuite, c’est direction la salle D pour s’installer sur l’un de leurs ordinateurs et effectuer tranquillement ses recherches.

Il est possible de s’abonner à la BNF pour l’année, mais ils proposent aussi des pass gratuits tous les jours de 17h à 20h. C’est une très bonne ressource à considérer lorsque l’on se lance. Quand on veut prospecter, c’est également une excellente piste à explorer.

En tout cas, ce sont les pistes qui me viennent spontanément à l’esprit. Et puis, il est essentiel d’aller aux événements. Il faut toujours trouver un juste milieu entre le virtuel et le physique. Ne pas perdre de vue le physique, car c’est important. Nous sommes des êtres humains, pas des robots. Il est donc important d’entretenir ce lien, et il est évident que les échanges en personne sont plus intéressants et instructifs. L’échange n’est pas le même. Il y a une belle complémentarité à maintenir à l’esprit dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Merci pour ces partages dans notre épisode sur l’entrepreneuriat féminin, c’est très intéressant. J’irai également regarder ce que propose la BNF, que je ne connaissais pas du tout.

Que signifie le terme féminisme pour toi ?

Pour moi, le féminisme n’est pas un gros mot, comme on peut le voir vulgarisé dans les médias. C’est simple : c’est l’égalité homme-femme sur tous les volets, point. Nous ne sommes pas dans un clivage ; ce n’est pas les femmes contre les hommes, loin de là. C’est aussi simple que cela. Tu as en face de toi deux personnes tout aussi compétentes, avec le même diplôme, et il faut donner à la femme l’opportunité d’être payée au même salaire que l’homme. Il est essentiel de donner les bonnes opportunités, sans faire de placement ou se dire qu’il faut mettre des femmes juste pour remplir un quota, mais à partir du moment où les compétences sont présentes.

Encore une fois, comme nous l’avons dit au début, il faut donner l’opportunité parce que c’est mérité. Il y a eu du travail qui a suivi derrière, et il faut vraiment donner la place. Nous ne vivons qu’une fois, et la vie est courte, donc il faut agir avec bon sens. Ce n’est pas une question de monde de bisounours ; c’est une question de simple bon sens.

Il s’agit de ne pas faire à autrui ce que nous n’aimerions pas qu’on nous fasse, tout simplement. Il faut vivre en bonne intelligence et donner les opportunités quand elles sont présentes et méritées, et cela sur tous les aspects : que ce soit dans le monde du travail, de la santé, ou dans notre quotidien. Il s’agit tout simplement de ne pas permettre des comportements déplacés, surtout si nous ne souhaiterions pas que cela arrive à notre femme, notre sœur, notre mère ou notre fille. C’est une question de bon sens pour moi dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Oui, c’est aussi une question d’empathie, j’ai l’impression également.

Totalement. Tu as utilisé un mot que j’aime beaucoup, car c’est vrai qu’on perd en empathie. Nous vivons de plus en plus dans une société individualiste. Je ne dis pas qu’il faut accueillir toute la misère du monde, car ce n’est pas possible, mais il est important de réaliser qu’il n’y a pas que soi. Il faut faire en sorte que la situation me convienne, mais sans que cela n’impacte la vie des autres. Il est normal de trouver un équilibre, car le jour où tu vas être dans la merde, tu aimerais bien qu’on t’aide.

À un moment donné, cela ne peut pas être un sens unique. Il faut que cela aille dans les deux sens. C’est aussi simple que ça. Malheureusement, nous perdons cette empathie, ce qui est assez préoccupant. Cependant, je ne perds pas l’espoir que, justement, en réalisant des actions comme celles-ci, nous pourrons faire évoluer les choses progressivement et avancer dans le cadre de l’entrepreneuriat féminin.

Oui Il faut y aller pas à pas, je suis bien d’accord avec toi.

Qui aimerais-tu voir au micro de Matrimoine Féministe ?

Je vais rester dans la continuité. Je dirais ma mère, Patricia Jackson, qui a plusieurs casquettes. En dehors d’être maman, elle est secrétaire générale de l’association Link’elles, mais elle est aussi à son compte et travaille comme décoratrice d’intérieur et événementielle. C’est pour cela que nous nous sommes retrouvées sur ce terrain. C’est vrai que la décoration lui est revenue à ses amours d’enfance.

Elle est issue du secteur médical et a ensuite effectué une reconversion professionnelle. Elle aura beaucoup de choses à partager. Je pense que l’épisode durerait deux heures, au moins, je te le dis. Donc oui, je la verrais bien au micro de Matrimoine Féministe.

Avec plaisir, ce sera un plaisir d’interviewer ta maman Patricia. Nous en discuterons juste après l’épisode sur l’entrepreneuriat féminin. En tout cas, merci à toi, Debbie, pour ton temps. C’était un épisode super intéressant. J’ai beaucoup aimé, comme tous les épisodes de Matrimoine Féministe.

Merci également aux personnes qui nous ont écoutées jusqu’au bout. Allez, ciao ciao tout le monde ! N’hésitez pas à vous abonnez à la newsletter de Matrimoine Féministe.

Ça marche. Merci à toi, c’était un plaisir de partager. Au revoir.

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Ses rôles modèles et ressources mises en avant

  • Sa mère Patricia Jackson
  • La plateforme Pousse
  • La BPI
  • Le prisme à la Bibliothèque nationale de France
  • Aller aux évènements

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