Bienvenue dans ce nouvel épisode où nous abordons un sujet essentiel : l’égalité filles garçons. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’échanger avec Elisabeth Roman, journaliste spécialisée dans le journalisme jeunesse depuis plus de trente ans.
Depuis cinq ans, elle a créé et continue d’animer Tchika, un magazine papier trimestriel qui met en avant l’empouvoirement des filles de 7 à 12 ans, tout en restant accessible aux garçons. Son objectif contribuer à l’égalité filles garçons et offrir une autre vision du féminisme en s’adressant aux plus jeunes.
Les origines des stéréotypes de genre
Les stéréotypes de genre sont des idées préconçues qui influencent la manière dont les enfants perçoivent leur place dans la société. Ils sont ancrés dès le plus jeune âge et dictent des comportements spécifiques en fonction du sexe. Cela empêche l’égalité filles garçons.
Parmi les exemples les plus courants à l’encontre de l’égalité filles garçons, on retrouve :
- Les garçons ne pleurent pas.
- Les filles sont bavardes.
- Les garçons aiment le sport, les filles préfèrent la lecture.
- Le rose est pour les filles, le bleu pour les garçons.
Ces clichés, qui paraissent anodins, façonnent pourtant des comportements qui limitent les enfants dans leurs choix et leur développement personnel. C’est pourquoi il est essentiel d’éduquer dès le plus jeune âge à l’égalité filles garçons, afin d’éviter que ces croyances ne deviennent des freins à leur épanouissement.
Les stéréotypes de genre sont transmis par plusieurs canaux et entravent l’égalité filles garçons :
- La famille, où certaines attentes différenciées sont inculquées inconsciemment.
- L’école et les pairs, qui influencent les interactions et renforcent parfois ces idées reçues.
- Les médias et la publicité, qui véhiculent des représentations genrées à travers les dessins animés, les livres, les publicités et les réseaux sociaux.
Même lorsque l’on en a conscience, il est parfois difficile de déconstruire ces stéréotypes, tant ils sont profondément ancrés dans nos schémas de pensée.
Historiquement, les stéréotypes de genre sont liés à la volonté d’asseoir une domination masculine. Pendant des siècles, les femmes ont été considérées comme le sexe faible, assignées à des rôles spécifiques et cantonnées à certaines activités et n’ont pas pu atteindre l’égalité filles garçons.
Des scientifiques et des médecins ont longtemps justifié cette inégalité en avançant que la constitution physique et intellectuelle des femmes les empêchait d’accéder à certains domaines comme la politique, l’art ou les sciences. Aujourd’hui encore, ces idées persistent, mais elles sont de plus en plus contestées pour avancer vers l’égalité filles garçons.
Un exemple frappant est l’attribution des couleurs rose et bleu aux filles et aux garçons. Jusqu’au XIXe siècle, le bleu était associé aux filles pour sa connotation spirituelle et le rose aux garçons, car il évoquait la force et la guerre. Ce n’est que dans les années 1980, sous l’influence du marketing, que cette répartition a été inversée pour inciter les familles à acheter plus de produits genrés.
Avant cette période, notamment après Mai 68, les enfants étaient habillés de manière similaire, sans distinction de couleur ni de jouets. Les entreprises ont alors vu une opportunité commerciale en séparant les marchés féminins et masculins, ce qui a contribué à renforcer ces clivages.
Pourquoi est-il important de lutter contre ces stéréotypes dès l’enfance ?
Les stéréotypes de genre ne sont pas anodins dans l’égalité filles garçons : ils influencent les choix d’orientation, la confiance en soi et la construction identitaire des enfants. Encourager l’égalité filles garçons dès le plus jeune âge permet de :
- Ouvrir le champ des possibles en permettant aux filles comme aux garçons d’explorer librement leurs centres d’intérêt.
- Favoriser une société plus juste où chacun et chacune peut s’épanouir sans être limité par des attentes genrées.
- Prévenir les inégalités professionnelles en déconstruisant les préjugés qui influencent l’orientation scolaire et les carrières.
La prise de conscience et l’éducation sont les premières étapes pour créer un environnement où les enfants grandissent libres de leurs choix et ambitions.
La séparation des produits en fonction du genre est avant tout une stratégie marketing à l’encontre de l’égalité filles garçons. En attribuant une couleur spécifique aux filles et une autre aux garçons, les marques incitent à acheter davantage.
Prenons l’exemple d’une fratrie : si l’aînée reçoit un vélo rose, il devient impensable que son petit frère l’utilise plus tard. Résultat : la famille doit acheter un deuxième vélo, cette fois bleu. Ce phénomène se retrouve dans de nombreux domaines : jouets, vêtements, fournitures scolaires…
Dans chaque numéro de Tchika, nous analysons cette prédominance du rose et du bleu. On la retrouve partout : des casques de roller aux équipements sportifs, en passant par les matelas gonflables ou même les globes terrestres. Ces codes genrés persistent, même lorsque l’on tente de les déconstruire.
Lutter contre ces stéréotypes est un combat de longue haleine pour agir en faveur de l’égalité filles garçons. Même lorsqu’un parent essaie d’ouvrir le champ des possibles, l’environnement social exerce une pression sur l’enfant.
Un exemple classique : une petite fille qui voit que toutes ses amies possèdent une poupée Barbie sera moins encline à demander un train ou un circuit de voitures. À cet âge, l’intégration sociale est primordiale, et s’éloigner des normes peut être un défi.
Ce phénomène illustre bien l’impact des stéréotypes sur l’égalité filles garçons : ils enferment les enfants dans des attentes prédéfinies et les empêchent de faire des choix libres.
Le combat contre les stéréotypes peut sembler une goutte d’eau dans l’océan, mais il est fondamental dans l’égalité filles garçons. Chaque action compte.
Les lectrices et lecteurs de Tchika témoignent régulièrement de l’impact positif du magazine. Certaines filles utilisent même les contenus pour sensibiliser leur entourage, ce qui montre que les générations futures seront mieux armées pour questionner ces normes.
Ces enfants deviendront des adultes conscients des biais qui façonnent la société. Ils porteront avec eux un message fort en faveur de l’égalité filles garçons.
Les conséquences des stéréotypes sur la construction des enfants
Lorsqu’ils ne sont pas déconstruits, les stéréotypes de genre ont des effets concrets et durables sur le développement des enfants et l’égalité filles garçons. Ils façonnent leur confiance en eux, leurs choix d’orientation, et même leurs relations personnelles.
Quelques exemples marquants qui empêchent l’égalité filles garçons :
- Un manque d’affirmation : certaines adolescentes ont du mal à dire non, car elles ont été élevées dans l’idée que les filles doivent être douces et accommodantes.
- Un renoncement à leurs ambitions : de nombreuses jeunes femmes sacrifieront leurs études pour suivre leur partenaire, estimant que leur carrière est moins importante.
- Le complexe de l’impostrice : ce syndrome touche beaucoup de femmes, convaincues qu’elles ne méritent pas leur place dans des domaines considérés comme masculins.
- Une soumission intériorisée : ces mécanismes mènent à des rapports de domination, renforçant les inégalités de genre dès le plus jeune âge.
Ces stéréotypes ne nuisent pas uniquement aux filles : les garçons aussi en souffrent. Ils sont élevés avec l’injonction d’être forts, dominants, insensibles, ce qui peut les empêcher de développer des compétences émotionnelles essentielles.
Les conséquences des stéréotypes de genre sont visibles à tous les niveaux de la société et en particulier dans l’égalité filles garçons. Elles influencent les relations personnelles, la répartition des rôles dans la sphère privée, et même la manière dont les crimes sont perçus et jugés.
Un exemple frappant est l’idée que la violence masculine est tolérée dès le plus jeune âge. Certains sociologues expliquent que l’on excuse plus facilement les comportements agressifs chez les garçons, ce qui conduit à des conséquences graves à l’âge adulte.
Les statistiques sont édifiantes :
- La majorité des auteurs de violences (crimes, agressions, accidents de la route) sont des hommes.
- L’éducation genrée inculque aux garçons une perception biaisée du pouvoir et de la domination.
- Les femmes, quant à elles, intériorisent l’idée qu’elles doivent se conformer à certaines attentes, ce qui limite leurs opportunités.
Nous sommes en 2024, et pourtant, ces schémas persistent et entravent l’égalité filles garçons. Malgré les avancées du féminisme et les efforts de sensibilisation, de nombreux hommes continuent d’ignorer ces problématiques et de reproduire des comportements ancrés dans le patriarcat.
Plutôt que de questionner leur propre rôle dans cette dynamique, beaucoup préfèrent laisser parler leurs pulsions. C’est un enjeu majeur : comment faire évoluer la société lorsque certains refusent d’entendre le message ?
L’éducation est une clé essentielle. Plus les enfants seront exposés tôt à une vision égalitaire des genres, plus ils pourront construire un avenir débarrassé de ces biais culturels.
Pourquoi l’éducation ne suffit-elle pas toujours ?
L’éducation est essentielle pour déconstruire les stéréotypes de genre, mais elle ne règle pas tout. De nombreux hommes, bien qu’informés sur les violences et les inégalités, continuent d’agir en toute impunité.
Une étude menée au Canada a révélé qu’un tiers des hommes interrogés entre 18 et 30 ans avouaient qu’ils commettraient un viol s’ils étaient certains de ne pas être punis. Ces chiffres montrent que l’éducation seule ne suffit pas : il est aussi nécessaire de responsabiliser et de mettre en place des sanctions effectives.
Ce constat est d’autant plus important dans le combat pour l’égalité filles garçons. Sensibiliser les nouvelles générations est une priorité, mais il faut aussi s’assurer que les structures légales et sociales empêchent ces comportements de perdurer.
L’éducation joue cependant un rôle majeur pour prévenir les mécanismes de domination. L’un des aspects les plus essentiels est d’apprendre aux filles comme aux garçons à repérer l’emprise et à dire non.
Les violences subies par certaines femmes ne relèvent pas toujours de l’agression physique : elles passent aussi par la manipulation, la pression sociale et l’intériorisation des normes sexistes.
Il est donc essentiel pour l’égalité filles garçons d’apprendre dès l’enfance à :
- Reconnaître les comportements toxiques et ne pas les normaliser.
- Dire non avec assurance et savoir se protéger.
- Encourager l’indépendance et l’affirmation de soi.
L’égalité filles garçons repose aussi sur la capacité à s’affranchir des schémas de domination et à favoriser des relations équilibrées et respectueuses.
Un magazine engagé et accessible
Le magazine Tchika, fondé par Elisabeth Roman, est une référence en matière de l’égalité filles garçons. Chaque numéro propose un dossier thématique qui met en lumière des femmes inspirantes et des sujets tabous.
Parmi les thèmes abordés récemment pour l’égalité filles garçons :
- Le sport et les femmes : un combat pour être reconnues sur le podium.
- L’histoire des suffragettes et leur lutte pour le droit de vote.
- Le corps féminin et la puberté, avec un dossier spécial Bienvenue à tes seins.
- Les animaux femelles, souvent oubliés ou minimisés dans les récits zoologiques.
À travers ces contenus, Tchika encourage les jeunes filles et garçons à questionner les normes et à affirmer leurs choix et donc l’égalité filles garçons.
Le magazine propose également une rubrique anti-stéréotypes, dans laquelle une idée reçue est déconstruite à l’aide de faits sociologiques et historiques.
Exemple pour l’égalité filles garçons :
- Les filles sont des langues de vipère → Explication de l’origine de ce stéréotype et démonstration de son absurdité.
Ce type d’approche permet aux jeunes de développer leur esprit critique et de remettre en question les idées toutes faites qui limitent leur liberté.
L’un des points forts de Tchika est la mise en avant de femmes inspirantes à travers des portraits et des histoires de pionnières pour l’égalité filles garçons.
- Des héroïnes de guerre et résistantes, souvent oubliées dans les récits historiques.
- Des femmes qui ont bravé les interdits pour exercer des métiers réservés aux hommes.
- Des activistes et militantes engagées dans la défense des droits des femmes.
Le magazine met aussi en lumière des filles de 10 à 14 ans qui, à leur échelle, mènent des actions militantes. Cette initiative, baptisée Tchikador, montre qu’il n’est jamais trop tôt pour être féministe et s’engager pour l’égalité filles garçons.
Chaque jour, des femmes et des filles à travers le monde se battent pour leurs droits. Que ce soit en résistant à l’oppression ou en trouvant des solutions innovantes pour améliorer leur quotidien, ces histoires sont essentielles à raconter.
Contrairement aux livres féministes pour enfants, souvent axés sur des portraits de femmes inspirantes du passé, Tchika adopte une approche journalistique. En tant que média, il se distingue par sa capacité à parler du présent, à montrer l’évolution des mentalités et les luttes en cours.
À travers des interviews et des reportages, le magazine met en avant des femmes aux parcours atypiques :
- Des sportives de l’extrême, comme des parachutistes artistiques.
- Des professionnelles dans des métiers rares, telles que des techniciennes sous-marines spécialisées dans la réparation de bateaux.
L’objectif est de démontrer aux jeunes lecteurs et lectrices qu’aucun métier ou activité ne doit être réservé à un seul genre.
L’éducation à l’égalité filles garçons ne doit pas être pesante. C’est pourquoi Tchika intègre des formats interactifs et ludiques, rendant l’apprentissage accessible et engageant.
Parmi ces formats pour l’égalité filles garçons :
- Les « Bonnes paroles » : chaque numéro met en avant une citation inspirante d’une femme célèbre ou méconnue. L’objectif est d’expliquer son contexte et sa signification, afin d’encourager la réflexion et la discussion.
- Des anecdotes et des découvertes inattendues, comme l’histoire d’Irina Dunn, auteure de la célèbre phrase « Une femme a autant besoin d’un homme qu’un poisson d’une bicyclette ».
Ces éléments permettent d’aborder des sujets sérieux sans lourdeur, et de rendre les apprentissages plus concrets et impactants.
Les défis d’un média indépendant
En parallèle de Tchika, un autre projet avait vu le jour : Tchikita, destiné aux 4-7 ans. Bien que ce magazine ait rencontré un franc succès pour l’égalité filles garçons, il a dû être mis en pause.
En tant que créatrice et entrepreneure indépendante, Elisabeth Roman doit jongler entre la gestion du magazine, ses engagements féministes et son bien-être personnel. Comme elle le souligne :
« Nous, les femmes qui portons un message féministe, devons parfois prendre du recul pour éviter le burn-out. »
Cet équilibre est fondamental pour assurer la pérennité du combat pour l’égalité filles garçons. Un militantisme efficace repose aussi sur la capacité à prendre soin de soi pour continuer à porter son message sur le long terme.
Si Tchikita est en pause, de nouvelles initiatives pour l’égalité filles garçons sont en préparation. Parmi elles :
- Un projet pour les 12 ans et plus, afin d’accompagner les adolescentes dans leur construction identitaire.
- Des expositions, pour sensibiliser un public encore plus large.
Loin de s’essouffler, Tchika continue d’évoluer et d’innover pour permettre aux jeunes générations de déconstruire les stéréotypes de genre et d’oser être elles-mêmes.
Encourager l’esprit critique face à un monde saturé d’informations
Les enfants grandissent dans un monde où ils sont constamment exposés à des flux d’informations, notamment via les écrans et les réseaux sociaux.
Le problème pour l’égalité filles garçons ?
- Ils reçoivent des messages biaisés sans toujours avoir les clés pour les comprendre.
- Les contenus genrés et les stéréotypes sont omniprésents, influençant leur vision du monde.
C’est ici que Tchika joue un rôle important : en fournissant des explications accessibles et éducatives, le magazine aide les enfants à développer leur esprit critique et à remettre en question les normes imposées.
Mettre en avant des femmes inspirantes est une manière puissante de briser les barrières mentales et de permettre aux enfants de se projeter différemment. Et donc agir pour l’égalité filles garçons.
- Voir des filles de leur âge engagées dans des projets militants les aide à comprendre qu’il n’est jamais trop tôt pour s’impliquer.
- Les récits de femmes pionnières dans l’histoire montrent que chaque avancée est le fruit d’un combat, mais qu’elles sont possibles.
Parler du corps, du consentement, des normes sociales dès le plus jeune âge permet d’ancrer des réflexes sains et de préparer les enfants à vivre dans un monde plus égalitaire.
Contrairement aux anciens ouvrages jeunesse parfois culpabilisants (comme certains « Dico des filles »), Tchika adopte une approche bienveillante et positive.
« Je voulais éviter d’être trop moralisatrice. Tchika est trimestriel car il faut savoir doser : les messages féministes sont lourds et demandent du temps pour être intégrés. »
En apportant des contenus équilibrés, enrichissants et adaptés à chaque âge, le magazine contribue à construire une génération plus éclairée, plus confiante et plus libre.
L’impact d’un magazine régulier sur la sensibilisation
Contrairement aux livres féministes pour enfants, qui peuvent être très denses et fournir un gros volume d’informations en une seule fois, Tchika adopte une approche différente.
L’idée est de proposer une lecture régulière, légère et engageante, une sorte de piqûre de rappel tous les trois mois. Ce format permet de maintenir une prise de conscience continue, plutôt qu’un apprentissage intense mais ponctuel.
« Avec un livre, on va absorber beaucoup d’informations d’un coup. Moi, je préfère distiller ces messages sur le long terme, comme un marathon plutôt qu’un sprint. »
Cette approche garantit une meilleure assimilation des concepts liés à l’égalité filles garçons, en permettant aux jeunes lecteurs et lectrices de réfléchir progressivement à ces sujets.
L’un des défis majeurs de Tchika est de traiter des thématiques profondes (féminisme, consentement, stéréotypes de genre) de manière ludique et compréhensible pour les enfants.
Comment y parvenir pour l’égalité filles garçons ?
- Adopter un langage adapté : éviter un vocabulaire trop adulte ou technique.
- Utiliser des phrases courtes et dynamiques, proches de l’oralité.
- Miser sur l’humour et des formats variés (jeux, quiz, illustrations).
« Quand j’écris, je me mets dans la peau d’une enfant de 10 ans. J’imagine comment elle pourrait poser la question et je lui réponds de manière simple et directe. »
Cette connexion avec l’univers des enfants permet d’assurer que les messages passent sur l’égalité filles garçons sans être moralisateurs ou ennuyeux.
Le lien fort qu’Elisabeth Roman entretient avec son propre enfant intérieur est l’une des clés de son succès.
« Psychologiquement, je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais j’ai gardé mon esprit de 10 ans. Cela me permet de m’émerveiller, de poser des questions et de transmettre cette curiosité aux enfants. »
Ce regard curieux et spontané est essentiel pour aborder les inégalités de genre de manière fluide et captivante.
Bien que l’enfance soit souvent idéalisée comme une période d’innocence, les enfants ne sont pas exempts de biais, de jalousies ou de préjugés.
« Je lis beaucoup d’études sur les comportements des enfants. Ils ne sont ni parfaits ni exempts de mauvaises pensées. Ce sont des êtres en construction, influencés par leur environnement. »
C’est pourquoi il est fondamental d’intégrer dès le plus jeune âge des notions comme l’égalité filles garçons. Plus tôt les enfants seront sensibilisés à ces questions, plus ils pourront développer un regard critique et une ouverture d’esprit durable.
Contrairement aux adultes, les enfants ne sont pas toujours conscients du mal qu’ils peuvent faire. Un adulte doté d’un esprit critique et d’une maturité émotionnelle sait en principe lorsqu’il dépasse certaines limites. Un enfant, en revanche, réagit souvent à ses impulsions sans en mesurer l’impact.
C’est pourquoi le rôle des adultes est essentiel : ils doivent leur apprendre l’empathie, le respect de l’autre et la gestion des émotions. Un enfant qui reçoit ces valeurs dès son plus jeune âge aura davantage de clés pour évoluer dans un monde plus juste et équitable.
Dans ce cadre, l’égalité filles garçons doit être intégrée dès l’enfance pour que ces notions deviennent des réflexes naturels plutôt que des apprentissages tardifs et difficiles à déconstruire.
L’éducation à l’empathie : une nécessité dès le plus jeune âge
« Je serais totalement pour l’ajout de cours de psychologie à l’école. »
Les enfants ont besoin d’être éduqués à l’empathie et au respect des autres, mais de nombreux parents n’ont ni les outils ni la conscience de cet enjeu.
Dans un monde où les professeurs doivent gérer de nombreuses responsabilités, il serait pertinent d’inclure davantage de cours sur les émotions, la communication et les relations humaines. Cela aiderait les enfants à développer une intelligence sociale et émotionnelle forte, essentielle pour bâtir une société plus égalitaire.
L’enfance n’est pas un âge idéaliste où tout est parfait, mais une période où tout se joue. Les expériences et les enseignements reçus dans ces premières années déterminent en grande partie la vision du monde à l’âge adulte.
Si un enfant grandit en comprenant que :
- L’autre n’est pas un objet.
- Les décisions doivent être prises en conscience et avec respect.
- Les stéréotypes sont des barrières qui limitent son potentiel.
Alors, il aura plus de chances de devenir un adulte éclairé, capable de prendre des décisions justes et équilibrées pour lui-même et pour la société. Et donc pour permettre l’égalité filles garçons.
« Je ne perds jamais de vue que ce sont les enfants d’aujourd’hui qui construiront le monde de demain. »
C’est pour cette raison que l’égalité filles garçons est un enjeu clé dans l’éducation. Un enfant qui apprend à questionner les normes, à analyser les discours et à faire preuve de discernement aura un impact positif sur l’évolution de la société.
Le travail effectué avec Tchika s’inscrit dans cette dynamique de l’égalité filles garçons : en apportant des outils de réflexion adaptés, le magazine aide les jeunes lecteurs et lectrices à construire leur pensée et à affirmer leurs choix sans subir les influences néfastes des stéréotypes.
L’enfance est une période charnière pour l’égalité filles garçons où se forgent :
- L’identité et la confiance en soi.
- Les croyances sur le monde et les autres.
- Les premiers repères sociaux.
Transmettre des valeurs solides dès le plus jeune âge permet d’éviter de devoir déconstruire des croyances limitantes plus tard.
« Si l’on apprend dès le début à remettre en question les stéréotypes et à comprendre ce qu’est le consentement, alors ces notions deviennent des réflexes naturels. »
En résumé, plus tôt on sensibilise à ces sujets, plus il sera facile pour les générations futures de créer une société plus équilibrée et plus juste.
L’impact d’un magazine comme Tchika ne réside pas seulement dans l’information transmise, mais aussi dans l’envie qu’il suscite de questionner, de comprendre et d’évoluer.
Comme le rappelle Elisabeth Roman :
« C’est du boulot, mais j’essaie d’apporter ma petite pierre à l’édifice, en toute humilité. »
Chaque action, chaque message, chaque graine semée contribue à façonner un futur plus inclusif.
Et si l’éducation était la clé pour l’égalité filles garçons ?
L’importance de la transmission dès le plus jeune âge
Si l’école joue un rôle fondamental dans la construction des enfants, les parents restent les premiers éducateurs. Pourtant, il n’existe aucune formation obligatoire pour devenir parent, contrairement à d’autres responsabilités qui nécessitent un apprentissage et une validation préalable.
« Je serais totalement en faveur de cours de parentalité, car élever un enfant ne devrait pas être laissé au hasard. »
L’éducation à l’égalité filles garçons commence dès la petite enfance. Si un enfant grandit dans un environnement où les rôles de genre sont rigides et les violences banalisées, il risque d’intégrer ces schémas et de les reproduire à l’âge adulte.
On observe encore trop souvent :
- Un manque de sensibilisation à la psychologie infantile.
- Une reproduction inconsciente des schémas de domination et de violences éducatives.
- Une absence de réflexion sur l’impact des mots et des comportements parentaux.
L’idée de proposer des formations à la parentalité permettrait d’outiller les familles et de leur donner les moyens d’élever leurs enfants dans un cadre plus sain et bienveillant.
Les enjeux économiques derrière la natalité
Si l’éducation des enfants est un sujet fondamental, les politiques publiques ne semblent pas en faire une priorité. En réalité, la natalité est souvent vue sous un prisme économique, où l’objectif est d’assurer un renouvellement des générations pour maintenir la consommation.
« Faire des enfants, c’est bien. Mais s’assurer qu’ils grandissent dans de bonnes conditions, c’est encore mieux. »
Le capitalisme a façonné un modèle où l’accumulation prime sur la qualité de vie, et cela se reflète dans la manière dont les politiques natalistes sont pensées. Plutôt que d’encourager une parentalité réfléchie et bienveillante, on privilégie souvent le nombre, sans se soucier des conséquences à long terme.
Lorsqu’on parle d’écologie, on pose souvent la question : « Quelle planète allons-nous laisser à nos enfants ? ». Mais une autre question tout aussi essentielle se pose pour l’égalité filles garçons :
« Quels enfants allons-nous laisser à la planète ? »
Si les générations futures sont éduquées à l’empathie, au respect de l’environnement et aux enjeux sociaux, elles auront les outils pour changer les choses.
En revanche, si les enfants grandissent dans un système qui perpétue les inégalités, le consumérisme et la compétition, alors les problèmes actuels ne feront que s’aggraver.
Changer le narratif pour préparer un avenir plus juste
L’un des leviers les plus puissants pour faire évoluer les mentalités est la création de nouveaux récits. Trop souvent, les médias et la culture populaire véhiculent des visions pessimistes de l’avenir :
- Des séries comme Black Mirror renforcent l’idée d’un futur dystopique inévitable.
- Les films post-apocalyptiques présentent l’effondrement comme une fatalité.
Si nous voulons un monde plus égalitaire et plus durable, il faut proposer des récits alternatifs où les jeunes générations peuvent se projeter dans un futur positif et inspirant.
L’éducation à l’égalité filles garçons et à la parentalité consciente ne sont pas seulement des enjeux familiaux : ce sont des piliers pour bâtir une société plus juste.
- Un enfant sensibilisé à l’empathie deviendra un adulte plus respectueux des autres.
- Une génération éduquée à la coopération plutôt qu’à la compétition pourra construire des modèles économiques et sociaux plus équitables.
- Si l’on encourage la pensée critique dès l’enfance, les adultes de demain seront plus aptes à remettre en question les injustices et à proposer des solutions.
Trop souvent, les récits autour des luttes féministes sont pessimistes et empreints de souffrance. Pourtant, il est essentiel d’offrir des modèles inspirants et porteurs d’espoir, surtout pour les plus jeunes.
« Avec Tchika, je veux montrer la réalité, sans la masquer, mais toujours avec un message positif : oui, c’est dur, mais oui, on peut changer les choses. »
Ce positionnement permet aux jeunes filles de comprendre les injustices qu’elles peuvent vivre, tout en les aidant à se projeter dans un avenir où elles peuvent être actrices du changement.
Un problème majeur dans l’égalité filles garçons est l’absence de modèles féminins visibles dans certains domaines. Par exemple :
- La France n’a jamais eu de femme présidente, ce qui limite l’identification des petites filles à ce rôle.
- Peu de femmes sont mises en avant dans les manuels scolaires, renforçant l’idée que certains métiers ou rôles sont “réservés” aux hommes.
C’est pourquoi il est crucial de montrer des parcours de femmes inspirantes, comme le fait Tchika. Le magazine offre des figures d’identification qui permettent aux enfants de se dire :
« Si elles l’ont fait, alors moi aussi, je peux le faire. »
Un média interactif qui donne la parole aux enfants
Contrairement aux livres traditionnels, où l’échange entre l’auteur et les lecteurs est limité, Tchika propose un dialogue direct avec son audience.
- Les lectrices et lecteurs peuvent écrire directement à la rédaction, ce qui crée un lien fort et une communauté engagée.
- Certaines lectrices utilisent Tchika comme un outil militant, partageant leurs expériences et leurs combats.
« Une de mes lectrices m’a récemment écrit pour me dire que son rêve était de devenir présidente. Qui sait ? Peut-être qu’elle le deviendra un jour. »
Les témoignages reçus montrent que les enfants ne sont pas passifs face aux inégalités. Ils observent, analysent et deviennent eux-mêmes des acteurs du changement.
- Certaines jeunes filles réalisent des exposés féministes en classe, en s’appuyant sur les contenus du magazine.
- D’autres dénoncent les produits genrés en magasin, envoyant des photos d’objets sexistes ou soumis à la « taxe rose ».
« Elles sont devenues mes détectives, elles m’envoient des preuves de sexisme au quotidien, et ça montre qu’elles développent un regard critique dès leur plus jeune âge. »
Malheureusement, les filles font très tôt l’expérience du sexisme et du harcèlement. À travers les lettres reçues, Tchika met en avant ces témoignages, pour que chaque enfant puisse comprendre qu’il n’est pas seul face aux injustices.
- Une lectrice pratiquant le triathlon a témoigné des violences verbales et de l’exclusion subies dans son équipe mixte.
- D’autres racontent les difficultés qu’elles rencontrent à imposer leur place dans les cours de récréation, où les garçons occupent souvent tout l’espace.
Ces témoignages montrent que les inégalités de genre ne commencent pas à l’âge adulte, mais bien dès l’enfance.
Beaucoup d’enfants ressentent un malaise face à certaines injustices sans forcément comprendre leur origine. Tchika leur donne les clés pour verbaliser ces ressentis et comprendre qu’ils ne sont pas seuls.
« Quand j’étais enfant, j’ai toujours été féministe sans le savoir. J’étais en colère contre certaines injustices, mais je ne savais pas les nommer. » – Esthel
En donnant un vocabulaire et un cadre de réflexion aux jeunes générations, on leur permet d’exprimer leurs émotions et de comprendre les structures qui régissent notre société.
Il n’est jamais trop tôt pour comprendre l’égalité filles garçons. Plus les enfants prennent conscience tôt des stéréotypes et des discriminations, plus ils seront capables de s’affirmer et d’agir contre les injustices.
« Les enfants qui lisent Tchika savent qu’ils sont féministes, qu’ils ont une voix et qu’ils peuvent l’utiliser. »
Un autre point important que soulève Tchika est la domination du masculin dans le langage écrit. Depuis des siècles, le masculin l’emporte sur le féminin dans la grammaire et les supports médiatiques.
Tchika prend le parti inverse pour l’égalité filles garçons :
- Les phrases du magazine sont écrites au féminin, comme « Tu es prête ».
- Les garçons qui lisent le magazine doivent s’adapter, comme les filles l’ont toujours fait avec le masculin.
« Cela fait des siècles que tout est masculinisé dans les textes et les médias. Pourquoi ne pas inverser la tendance ? »
Cette approche permet de questionner la norme et de mettre en lumière l’invisibilisation du féminin dans notre société.
Le mot de la fin sur l’égalité filles garçons
« Faites du bruit les filles ! »
C’est la baseline de Tchika, et elle résume parfaitement le message que le magazine souhaite transmettre aux jeunes générations et l’égalité filles garçons.
Lutter contre ses peurs est essentiel, car trop souvent, elles limitent les choix et empêchent d’avancer. Dès l’enfance, les filles sont socialisées à la discrétion, au sacrifice et à l’effacement. Elles apprennent à mettre les besoins des autres avant les leurs, ce qui peut les conduire à prendre des décisions qui ne correspondent pas à leurs véritables aspirations.
« Ne massacre pas tes études parce que ton copain décide de changer de ville. Ne fais pas de choix par peur d’être seule. Pense à toi en premier. »
Le combat pour l’égalité filles garçons passe aussi par cette prise de conscience : les filles doivent être encouragées à être indépendantes, financièrement et émotionnellement, pour pouvoir faire leurs propres choix en toute liberté.
Dans une société où l’argent reste un facteur déterminant de liberté, il est crucial que les femmes aient un accès équitable aux ressources économiques. Trop souvent, les choix de carrière sont dictés par des injonctions sociales et amoureuses, menant certaines à se retrouver en situation de précarité après un divorce ou une séparation.
- Être indépendante financièrement, c’est pouvoir choisir sa vie.
- C’est éviter de dépendre d’un conjoint, d’un parent ou d’une situation qu’on ne veut pas.
- C’est pouvoir dire non quand quelque chose ne nous convient pas.
« Un peu plus d’égoïsme ne fait pas de mal dans un monde où les femmes doivent encore lutter pour leurs droits. Faites du bruit, soyez égoïstes, et changez le monde ! »
Les rôles modèles
Les figures historiques féminines sont souvent absentes des récits scolaires et médiatiques. Pourtant, elles ont toujours été présentes dans les grandes luttes et les moments-clés de l’histoire.
« Les femmes ont toujours changé le monde, mais on les a invisibilisées. Pendant la Révolution française, pendant la Seconde Guerre mondiale, elles ont risqué leur vie. Ce sont ces femmes qui m’inspirent. »
Le manque de représentation a un impact direct sur les ambitions des jeunes filles. Comment rêver de devenir présidente si l’on n’a jamais vu de femme occuper cette fonction ? Comment imaginer exercer un métier technique ou scientifique si les modèles qui nous entourent sont essentiellement masculins ? C’est important pour l’égalité filles garçons.
C’est là que Tchika joue un rôle essentiel pour l’égalité filles garçons en mettant en avant :
- Des femmes qui ont marqué l’histoire.
- Des figures du quotidien qui brisent les normes.
- Des jeunes filles engagées qui, dès leur âge, portent des combats inspirants.
Si les grandes figures historiques sont importantes, les inspirations peuvent aussi venir de notre entourage.
« Mon plus grand rôle modèle, c’est ma mère. Elle a 96 ans aujourd’hui, elle vit seule, elle continue de s’intéresser au monde et de cultiver son esprit. Elle est une vraie source de force et de résilience pour moi. »
Ce témoignage rappelle que l’impact d’une personne ne se mesure pas seulement à sa renommée, mais aussi à sa capacité à inspirer ceux qui l’entourent.
Tes ressources
Aujourd’hui, les librairies proposent de nombreuses ressources féministes en faveur de l’égalité filles garçons. Il suffit de pousser la porte d’une boutique pour découvrir une rubrique dédiée, preuve que ces sujets prennent de plus en plus de place dans le débat public.
« Il ne se passe pas une semaine sans qu’un nouveau livre féministe ne sorte. Chez moi, j’ai ce que j’appelle ma ‘Chiquatec’ : une bibliothèque remplie de ces ouvrages inspirants. »
Parmi les livres qui méritent d’être mis en avant dans l’égalité filles garçons :
- La collection de docu-fiction chez Poulpe Fiction
Ces livres permettent d’aborder l’histoire des femmes d’une manière ludique et immersive, loin des cours traditionnels parfois trop académiques. - Des ouvrages qui renouvellent les perspectives féministes, en apportant des analyses inédites sur des sujets rarement traités.
L’univers du féminisme ne se limite pas aux livres. Les réseaux sociaux et les newsletters sont devenus des outils puissants pour diffuser des idées et analyser l’actualité sous un angle féministe.
« Je suis abonnée à tous les comptes féministes possibles, et ce qui est intéressant, c’est que ça tourne, ça évolue, on découvre toujours des angles nouveaux. »
Parmi les ressources notables pour avancer vers l’égalité filles garçons :
- Chloé Thibaud et son livre “Désirer la violence”
Un ouvrage percutant qui explore la fascination et l’attirance de certaines femmes pour la violence, un sujet rarement abordé dans les études féministes classiques. - La newsletter de Simone Media, rédigée par Chloé Thibaud, qui propose des analyses originales et engagées sur l’actualité féministe.
Si les grandes figures du féminisme sont essentielles, il est tout aussi important de découvrir des autrices et militantes moins connues, mais dont les réflexions sont tout aussi pertinentes.
« Il y a les ‘féministes alpha’ que tout le monde connaît et qui font un travail formidable, mais il existe aussi des voix moins médiatisées qui apportent des idées extrêmement innovantes. »
Suivre ces créatrices de contenu permet de renouveler sa réflexion et d’explorer des points de vue moins conventionnels.
Ta définition du féminisme
« Féminisme est un mot qui, quelque part, ne devrait plus exister. »
Dans un monde idéal, l’égalité filles garçons serait une réalité, et il ne serait plus nécessaire de revendiquer ce terme. Mais le simple fait que ce mot existe montre bien qu’il y a encore des inégalités à combattre.
« C’est un mot qui signifie ‘combat’. Et j’aimerais qu’il disparaisse un jour, qu’il ne soit plus qu’un vestige du passé, mentionné dans les livres d’histoire. »
Malheureusement, le féminisme est loin d’être un combat terminé. Il repose principalement sur les épaules des femmes, alors qu’il devrait être l’affaire de toute la société.
« Il y a des hommes engagés, mais ils restent une minorité. Le féminisme ne devrait pas être seulement un ‘job de femmes’, c’est une lutte pour tous. »
Malgré les avancées, le féminisme reste un combat long et complexe. Les inégalités sont ancrées profondément dans nos sociétés, et leur éradication prendra plusieurs générations.
« Je ne pense pas que ce combat sera terminé de mon vivant. Peut-être qu’à 80 ans, quand je lirai l’actualité sur un implant cérébral, je verrai encore ce mot exister. »
Mais chaque avancée compte, et chaque effort contribue à faire évoluer les mentalités pour une société plus juste et plus égalitaire.
Qui aimerais-tu voir au micro de Matrimoine Féministe ?
À la question « Quelle personnalité aimerais-tu voir interviewée dans ce podcast ? », la réponse d’Elisabeth Roman est immédiate : Typhaine D
« Je pense n’avoir jamais vu une femme aussi sorore. Elle incarne la sororité avec une profondeur et une sincérité incroyables. »
Typhaine D est autrice, comédienne et féministe, engagée dans de nombreux combats, notamment pour les femmes et les animaux. Mais ce qui la distingue particulièrement, c’est sa capacité à réinventer la langue.
- Elle a créé un langage féminisé universel, qu’elle maîtrise parfaitement dans ses interviews et spectacles.
- Elle propose une approche inclusive, en reformulant des expressions classiques : « elle était une fois », « profondément » devient « profondémente », « bravo » devient « brava ».
« Quand on l’écoute, tout coule de source. Son langage, c’est une évidence. Elle bouleverse nos habitudes linguistiques avec une fluidité impressionnante. »
Un autre aspect qui distingue Typhaine D., c’est son approche bienveillante et ouverte du féminisme.
« Elle dit toujours : ‘Ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec quelqu’un que je suis contre elle’. Elle refuse d’entrer dans des conflits internes au féminisme. »
Dans un mouvement où les dissensions internes peuvent parfois détourner de l’objectif principal, cette posture est précieuse.
« C’est triste de voir certaines féministes se battre entre elles, alors que nous devrions toutes être unies dans le même combat. »
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Ressources de l’épisode l’égalité filles garçons
- Collection PULP FICTION – Une série de docu-fictions historiques accessibles aux plus jeunes.
- « Désirer la violence » – Chloé Thibaud – Un ouvrage percutant sur les femmes attirées par la violence et les dynamiques de pouvoir.
- La newsletter de Simone Media, dirigée par Chloé Thibaud, qui apporte un regard féministe novateur et engagé sur l’actualité.
Rôles modèles citées dans l’épisode l’égalité filles garçons
- Les résistantes de la Révolution française et de la Seconde Guerre mondiale, qui ont bravé les interdits pour prendre part aux luttes politiques.
- Typhaine D., autrice et comédienne féministe, créatrice d’un langage féminisé universel et figure emblématique de la sororité.
- La mère d’Elisabeth Roman, un modèle de force et de résilience, qui continue à nourrir sa curiosité et son engagement même à 96 ans.
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Son magazine Tchika
Episodes complémentaires
- Une librairie jeunesse féministe avec Stéphanie Daniel
- Le petit guide fun et simple du féminisme avec Samantha Feitelson