Le petit guide fun et simple du féminisme avec Samantha Feitelson

Petit guide fun et simple du feminisme
Sommaire

Bonjour, bonsoir aux personnes qui nous écoutent, je suis en compagnie de Samantha Feitelson avec qui nous allons parler de son livre « Le petit guide fun et simple du féminisme pour tous ». J’en profite pour remercier ta maison d’édition Beta Publisher de m’avoir invité le 8 mars à la soirée de lancement de leur nouvelle collection « À sexe égal » dont ton livre fait partie. Samantha, je te laisse te présenter de la manière dont tu le souhaites.

Bonjour Esthel. Déjà, je te remercie de m’inviter sur ce podcast pour notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme. Comme tu as dit, moi, je m’appelle Samantha Feitelson et je suis l’autrice du livre le petit guide fun et simple du féminisme. Et en dehors de ça, avant, j’étais, comme quelques articles l’a bien rappelé, autrice de SFFS, donc de cette branche de science-fiction fantasy fantastique, donc autrice dans l’imaginaire.

Et je suis aussi dans la vie de tous les jours, jusqu’à maintenant, prof de musique en école primaire à Genève. Je le dis maintenant parce que ça aura une petite importance plus tard pour le petit guide fun et simple du féminisme. Ce sera la petite anecdote de mon petit guide fun et simple du féminisme.

Qu’est-ce le féminisme selon le petit guide fun et simple du féminisme ?

Merci de ta petite présentation pour introduire le petit guide fun et simple du féminisme. Pour commencer par le sujet de ton livre Le petit guide fun et simple du féminisme, qu’est-ce que le féminisme ? Et quels sont les concepts clés ? Comme ça, je fais deux questions en un et tu réponds dans l’ordre que tu veux, comme tu veux.

Il y a tellement de définitions différentes selon chacun et selon son propre vécu, mais le féminisme c’est pour moi un mouvement social, culturel et presque politique même, qui est pour l’égalité des genres. Mais pas que, c’est aussi un mouvement de pensée qui est là pour essayer d’avoir l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est comme ça que j’essaye de le définir dans le petit guide fun et simple du féminisme.

J’ai eu des discussions ce week-end par rapport à mon petit guide fun et simple du féminisme avec plusieurs personnes qui me disaient, mais moi je ne suis pas féministe et j’étais, ah bon et pourquoi ? C’est que l’égalité dans le sens, pas juste l’égalité que chacun fasse la même chose au même niveau, mais plutôt l’égalité dans le sens que chacun puisse faire ses propres choix, comme les autres.

Parce que dans la vie, tous les jours, les femmes, selon où on se trouve, mais notamment en France aussi, elles n’ont pas forcément l’opportunité de pouvoir faire tous les choix qu’elles veulent, selon leur propre volonté, autant que les hommes. C’est plutôt vis-à-vis de ça, c’est le fait de pouvoir faire ce qu’on veut, comme on a envie de le faire.

Et pas juste faire exactement la même chose, par exemple à la maison, parce que j’étais en salon à la foire du livre de Bruxelles ce week-end pour présenter le petit guide fun et simple du féminisme. Et j’ai eu des discussions avec des gens, notamment une dame qui me disait, mais moi je ne suis pas féministe, donc on était là avec mon éditrice le petit guide fun et simple du féminisme, alors pourquoi ? C’est très intéressant, pourquoi vous n’êtes pas féministe ?

Et elle nous disait, mais moi par exemple,moi je suis à la retraite, je ne travaille plus, mon mari travaille encore, donc pourquoi est-ce que je lui demanderais de faire autant le ménage et autant à manger que moi alors que moi j’ai beaucoup plus de temps ?

Et on a essayé de lui expliquer que se revendiquer féministe, ça ne veut pas dire que monsieur doit faire autant que madame à la maison, mais juste que chacun puisse faire comme il le souhaite et que si elle a envie de faire plus parce qu’elle en a le temps et que ça lui plaît, et bien c’est bien, mais c’est juste ne pas dire à la femme c’est toi qui vas faire plus, c’est toi qui vas faire le ménage, c’est toi qui vas faire à manger parce que tu es la femme et que c’est ton rôle.

C’est juste avoir la liberté de pouvoir faire ce qu’on veut, parce qu’on a envie de le faire. Donc voilà, j’ai un tout petit peu digressé de la question du petit guide fun et simple du féminisme, mais à chaque fois je disais que c’est l’égalité pour les hommes et les femmes, et parfois je me suis rendu compte qu’on a un peu tendance à confondre ce qu’on veut dire par là.

C’est très clair ce que tu dis par rapport à ton livre le petit guide fun et simple du féminisme. Parce que de ce que je comprends dans ton discours c’est qu’en fait c’est l’égalité et l’équité pour les hommes et les femmes et les autres personnes qui ne se définissent pas comme femmes ou hommes parce qu’il y a plein de variété puisque tout le monde est différent et de ce que je pense c’est vraiment donner le choix en fonction de de qui on est, de comment on veut être et c’est vraiment donner la liberté, le pouvoir de saisir sa vie comme on l’entend sans être imposé par qui que ce soit.

Mais exactement. Et puis aussi pour les hommes, parce que si un homme, il a envie d’être homme au foyer, puis de rester à la maison et s’occuper de ses enfants, parce que c’est ce qui lui plaît, ne pas lui imposer le schéma du non, c’est toi l’homme, c’est toi qui dois ramener l’argent, donc toi tu vas travailler, tu ne vas pas rester avec tes enfants.

Et c’est le pouvoir aussi de donner l’opportunité aux hommes de pouvoir choisir cet autre choix aussi, de pouvoir arrêter d’avoir leurs rôles bien définis selon le genre de la personne et que ce soit juste selon son désir et son envie. C’est ce que j’essaye de transparaître dans mon livre le petit guide fun et simple du féminisme.

Ce que j’entends grâce à ton livre le petit guide fun et simple du féminisme, c’est qu’il faut arrêter les stéréotypes qui incombent aux femmes et aux hommes pour généraliser et plus se diriger vers notre propre chemin intérieur, vers ce qui nous plaît à nous, pas ce que la société aimerait que se dirige là-dedans.

Et ça rejoint quelque chose, tu vois, typiquement, et c’est très drôle, c’est quand il y a des couples qui ne sont pas hétérosexuels, mais qui sont dans un couple de deux femmes ou de deux hommes, et on n’entend ça que dans la bouche de personnes qui fait l’homme, qui fait la femme. C’est fou de voir qu’au sein d’un couple de femmes ou d’un couple d’hommes, il n’y a pas l’homme ou la femme.

Chacun fait selon ce qu’il aime et ce qu’il a envie de faire. Il y a cette liberté qu’on ne retrouve pas forcément à cause du patriarcat et de ces schémas qu’on impose au genre. Je trouve qu’on peut prendre l’exemple là-dessus justement et arrêter de mettre dans des cases genrées et faire juste selon sa sensibilité ce qu’on a vraiment envie de faire. C’est quelque chose que j’ai eu envie de transmettre dans mon petit guide fun et simple du féminisme.

Définition “patriarcat” dans le petit guide fun et simple du féminisme

Je suis totalement en phase avec ce que tu dis dans notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme et j’aimerais juste rebondir par rapport, tu nous parles du patriarcat et mon féministe est un féministe éducatif et je pense qu’il y aura des personnes qui écouteront son podcast qui ne savent pas ce que c’est ou comment le définir, donc toi, quelle est ta définition du patriarcat pour notre épisode sur ton petit guide fun et simple du féminisme ?

Alors j’ai envie de reprendre la définition qu’il y a dans le petit guide fun et simple du féminisme parce que j’avais bien posé les mots je trouve et que j’ai tendance à me mélanger après les pinceaux parce que c’est jamais aussi bien défini que quand on le pose on prend le temps d’écrire ça.

Donc le patriarcat c’est un système où les hommes ont plus de pouvoir et je disais pour expliquer imaginez un jeu de société où les règles favorisent un joueur et si vous êtes une femme bah c’est vous.

Donc le patriarcat c’est vraiment quelque chose qui est très sociétal, où c’est les hommes sont supérieurs, parce que c’est eux qui vont à la chasse, c’est eux qui ramènent à manger, et les femmes sont inférieures, et forcément elles ont le droit à moins de choses, et elles ont moins leur avis, leurs idées, leur pensée, tout à moins de valeur et moins d’importance que celle d’un homme.

D’ailleurs par rapport à ce que tu me dis sur le jeu, je me pensais à une vidéo que j’avais vue je sais plus il y a combien de temps mais c’était un jeu de société genre c’était un Monopoly des inégalités (source : Observatoire des inégalités) et par exemple ce qui m’avait marqué c’est que les petites filles elles partaient avec moins d’argent au départ, les petits garçons ils partaient avec plus d’argent. Et ils parlaient aussi même de racisme parce que par exemple il y avait un petit garçon qui était noir et il passait directement par la case prison. Je ne sais pas si tu en parles dans ton petit guide fun et simple du féminisme ?

C’était pour les éduquer, les sensibiliser au fait qu’il y a des inégalités, il faut faire attention aux stéréotypes. Et je trouvais que la vidéo était vraiment bien menée. Mais si je la retourne, je la mettrai dans la description de cet épisode le petit guide fun et simple du féminisme, parce que je me dis que ça illustre bien ces concepts qui sont vraiment essentiels encore plus pour les enfants, pour qu’ils intègrent la réalité. Parce que notre monde n’est pas un monde de bisounours, malheureusement.

C’est intéressant comme jeu. J’aurai pu en parler dans mon livre le petit guide fun et simple du féminisme. Mais oui, c’est terrible. J’avais jamais entendu parler de ce jeu, mais je ne sais pas si c’était pour un but humoristique ou si c’est quelque chose qui existe vraiment. En même temps, c’est un bon moyen pour ouvrir un peu les consciences sur ce sujet.

C’était une vidéo prévention de l’Observatoire des inégalités et le jeu existe réellement. Les enfants peuvent donc s’approprier à leur échelle, les concepts existant de notre monde.

Les concepts clés dans ton petit guide fun et simple du féminisme ?

Toi quels sont tes concepts du féminisme que tu transmets dans le petit guide fun et simple du féminisme, parce que c’est vrai que le féminisme, enfin je pense que c’est propre à soi, chacun et chacune ont fait sa propre tambouille avec le féminisme et toi dans ton livre le petit guide fun et simple du féminisme, comment tu as défini les concepts clés du féminisme ?

C’est une bonne question que je n’avais pas encore vraiment posée sur mon livre le petit guide fun et simple du féminisme. Pour moi, c’est le concept de pouvoir se construire sa liberté d’être, qui n’a pas à dépendre forcément de codes sociaux. Je sais que c’est quelque chose que je dis souvent, c’est que pour moi, le féminisme, ça concerne pas que les femmes, ça concerne tous les genres et aussi, toutes les personnes, parce que c’est un mouvement qui a aussi aidé pour, comme je disais, pour les hommes et aussi pour les membres de la communauté LGBT+.

C’est quelque chose qui est là pour vraiment essayer, d’éveiller les consciences de tous et toutes et de pouvoir aider chacun et chacune à pouvoir s’enlever du carcan de la société et à pouvoir être vraiment qui il estqui il veut être et pouvoir l’exprimer sans peur. Je pense que c’est d’autant plus important que je remarque que quand on dit à des gens « je suis féministe », souvent la réponse est « oula ! ». D’où mon livre le petit guide fun et simple du féminisme.

Mais vraiment, « oula ! ». Et à chaque fois je cherche « mais qu’est-ce que c’est pour toi de féministe ? » et on imagine tout de suite « c’est être misandre ». Donc ça veut dire détester les hommes, ça veut dire ne pas être féminine et puis se laisser pousser les poils sous les bras alors qu’on fait ce qu’on veut déjà, ça veut dire plein de choses très négatives et c’est un mot qui fait peur. Comme le mot terroriste, c’est un peu, j’ai l’impression, dans la tête des gens, féministe = terroriste, alors que pas du tout. Et c’est ce j’essaye de démontrer dans le petit guide fun et simple du féminisme.

Déjà il y a plusieurs formes de féminisme, vu que, comme je disais, ça s’apparente aussi à un mouvement politique. Dans les mouvements politiques, il y a la gauche, il y a plusieurs formes de gauche différentes ou plusieurs formes de droite différentes, il n’y a pas juste une droite ou une gauche, et le féminisme c’est pareil et je pense que chacun va prendre l’étendard du féminisme selon son propre vécu. Et selon son vécu va être plus ou moins une façon plus exacerbée ou pas de promouvoir son féminisme.

Et qu’il y en a qui vont être féministes de façon très légère mais dire oui, je suis pour l’égalité de tous et toutes. Et d’autres qui vont être beaucoup plus poussées dans leur féminisme. Et j’ai envie de dire, elles ont le droit aussi ces personnes, c’est pas un mal parce que peut-être qu’il faut essayer de comprendre d’où elles viennent et qu’est-ce qu’elles ont vécu pour en venir là aujourd’hui.

C’est très intéressant et très beau ce que tu dis en lien avec le petit guide fun et simple du féminisme. J’aime beaucoup l’idée de prendre l’étendard de son vécu par rapport à son féministe et que finalement il n’y a pas de bonnes ou mauvaises personnes féministes. C’est juste que c’est en fonction de son vécu, de son histoire, on n’a pas besoin d’être militant pour être féministe.

Pour moi le féminisme c’est simplement être pour l’égalité et l’équité ou tout simplement remarquer qu’il y a des problèmes dans la société, il y a des injustices et vouloir les réparer à son échelle et par rapport à ce que tu me disais ça me fait penser que ta définition elle est très belle puisque tu veux inciter que tout le monde puisse prendre le pouvoir de sa vie et le féminisme permet ça (et le petit guide fun et simple du féminisme aussi)

Et ça me fait penser aussi à réflexion, ce que tu disais par rapport aux féministes sur le fait qu’elles soient mal vues dans la société, je pense que le souci c’est la représentation des féministes dans les médias, parce qu’on met plus en avant les féministes très extrémistes ou très radicales, qui n’est pas la réalité de ce qu’on vit actuellement.

Ou par exemple les femellistes, pour moi ce ne sont pas des féministes, ce ne sont pas mes valeurs, mais on va dire ça fait buzzer les médias. Ils vont plus les mettre en avant que des personnes avec d’autres initiatives beaucoup plus importantes.

Complètement, je veux dire souvent, si on dit, je suis féministe, on se dit, donc en fait, toi, tu es pour aller jeter des pots de sauce tomate sur les peintures, on voit les seins des femmes parce que tu trouves que c’est pas bien, que c’est pas une bonne image. Non, parce que je ne suis pas pour dégrader l’art non plus. J’essaie de comprendre pourquoi ces personnes en viennent là, mais je ne suis pas pour ça non plus, donc moi je n’irai pas faire ça. Je fais aussi du féminisme éducatif avec le petit guide fun et simple du féminisme.

Personnellement, mon féminisme à moi, par exemple, c’est d’expliquer à mon fils, par exemple, quand on lit des textes, des choses comme ça, essayer de lui expliquer l’importance du consentement vis-à-vis de la fille. Pour moi, mon féminisme à moi, il commence déjà dans ma façon d’être mère et d’élever mon fils. Et donc essayer de lui transmettre mes valeurs à travers le petit guide fun et simple du féminisme.

Et c’est aussi dans ma façon, comme je suis enseignante, aussi dans ma façon de rebondir sur des propos souvent très sexistes qu’il y a chez les enfants, mais parce que c’est des choses qu’ils entendent à la maison, à la télé, malheureusement sur TikTok, même s’ils ne sont pas censés y être déjà, et que c’est déjà dans mon cercle, autour de moi, et je trouve qu’il y a déjà beaucoup à faire autour de soi. Il y en a qui ont l’énergie et qui se sentent d’aller revendiquer, d’aller le faire déjà. Ou encore d’avoir écrit le petit guide fun et simple du féminisme.

De façon plus globale et de façon plus mondiale et d’attirer l’attention il faut des personnes comme ça c’est top mais je pense qu’on peut aussi c’est pas parce qu’on va pas aller manifester et qu’on va pas aller le montrer de façon ostentatoire devant les gens au niveau mondial que ça veut pas dire qu’on n’est pas féministe et qu’on n’a pas des convictions ça peut être juste déjà dans son cercle familial et c’est déjà énorme. Ou encore à travers la lecture, par exemple le petit guide fun et simple du féminisme.

Pourquoi écrire Le petit guide fun et simple du féminisme ?

Je suis d’accord, tout le monde peut apporter sa propre graine pour éveiller les consciences féministes et de ce que j’entends par rapport à ce que tu me dis c’est ce que je voulais te poser la question pourquoi tu as écrit le petit guide fun et simple du féminisme et si je peux commencer à comprendre avec ce que tu me dis là c’est pour ton fils, pour potentiellement tes élèves donc n’hésite pas à développer les raisons de pourquoi le petit guide fun et simple du féminisme et pourquoi ce format aussi en particulier.

Parce que déjà, que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle, j’ai remarqué que le féminisme, il y en a plein qui, pour le concept leur passe au-dessus de la tête. Comme j’ai dit, je suis enseignante en école primaire et j’ai remarqué, on pourrait se dire que les profs, le féminisme, ils savent ce que c’est et qu’ils maîtrisent le concept et puis que du coup, ça semble assez évident que tout le monde est “pour”. J’ai voulu le matérialiser dans le petit guide fun et simple du féminisme.

J’ai un groupe WhatsApp avec tous les collègues de mon équipe pour échanger sur l’école ou quoi que ce soit. Et c’est arrivé il y a quelques années en arrière, avant la publication de mon livre le petit guide fun et simple du féminisme. Le 8 mars, j’ai des collègues hommes qui nous souhaitaient une bonne journée de la femme et qui nous envoyaient un gif avec des fleurs et moi j’étais la personne moralisatrice qui venait pondre un super long paragraphe dans la conversation WhatsApp pour expliquer que non ce n’est pas la journée de la femme mais la journée internationale des droits de la femme parce que toutes les femmes n’ont pas les mêmes droits dans le monde.

Alors on peut se dire que c’était une attention louable, mais non je ne peux pas laisser dire ça. J’étais à un moment donné, vous avez un master, vous enseignez à des enfants, vous êtes censé être éduquée, avoir une conscience éveillée, et là vous dites n’importe quoi, je ne peux pas laisser passer ça. Alors qu’il y a des années en arrière et que j’étais encore moins investie dans le mouvement féministe que maintenant avec le petit guide fun et simple du féminisme, mais déjà là j’étais en fait !

Je ne peux pas laisser passer ça et c’est quelque chose dont je me suis rendue compte même quand on est “éduqué” de par l’éducation par l’école les choses comme ça mais ça reste quelque chose de très flou et c’est pour ça je me suis dit quand j’ai ça faisait un moment que je me disais il faudrait reprendre les bases et que le petit guide fun et simple du féminisme est né.

Et mon éditrice de mon livre le petit guide fun et simple du féminisme, elle nous a parlé aux auteurs en nous disant voilà, j’ouvre une collection sur le féminisme, qui va s’appeler À Sexe Egal pour essayer de promouvoir le féminisme un peu sous toutes ses formes. Je lance un appel à texte et moi j’étais là, j’ai bien une idée, et je suis allée la voir, je l’ai appelé, j’ai dit voilà, j’ai une idée, ça fait un moment, il faudrait que je travaille dessus, mais je pense que ce serait bien de reprendre les bases pour tout le monde. Et par la suite, c’est devenu le petit guide fun et simple du féminisme.

Et je lui ai dit, ce serait les bases pour les plus jeunes comme les plus vieux. Et j’aimerais bien faire quelque chose d’assez ludique et pédagogique, qui soit accessible par toutes et tous, pour que tout le monde puisse venir ouvrir le livre et ne pas se sentir perdu. Je suis fière d’avoir réalisé le petit guide fun et simple du féminisme.

Et c’était important pour moi d’inclure aussi les enfants dans ce raisonnement (via mon livre le petit guide fun et simple du féminisme) parce que les enfants de maintenant sont les adultes de demain et ce qu’on leur apprend maintenant et les convictions qu’on leur donne aujourd’hui c’est celles qu’ils porteront plus tard.

Ce sont des futurs votants et ce sont des futurs personnes qui seront en couple avec d’autres personnes et c’est important aussi pour nous de les éduquer vis-à-vis de ça. Donc c’était vraiment important pour moi que même à partir de 12-13 ans on puisse ouvrir le livre le petit guide fun et simple du féminisme. Même à partir de 10 ans, mon fils a 9 ans et puis il m’a dit j’ai vraiment envie d’ouvrir le petit guide fun et simple du féminisme. Parce que c’est plein de couleurs, de dessins, d’images. Il m’a dit, moi j’ai bien envie de commencer à lire et je lui dis vas-y.

Et puis s’il y a des choses que tu ne comprends pas, tu peux me demander. S’il y a des choses que tu trouves un peu ennuyantes, parce que ça parle de choses peut-être un peu compliquées, je te dirais, tu peux passer. Je ne le prendrai pas mal que tu sautes des pages sur le petit guide fun et simple du féminisme. Et s’il y a déjà juste quelques phrases, quelques concepts sur les 120 pages comportant le petit guide fun et simple du féminisme qu’il puisse emmagasiner et puis rouvrir plus tard avec une meilleure compréhension, bah moi je trouve ça génial.

Je trouvais ça très beau ce que tu m’as dit sur ton fils. Mais avant, je respecte l’ordre chronologique de mes notes sur notre épisode le petit guide fun et simple du féminisme. Déjà, par rapport aux profs, tu as apparemment bien fait de les sensibiliser que ce n’est pas le 8 mars la journée de la femme. Et ça me fait penser clairement aux entreprises de marketing qui vendent des aspirateurs le 8 mars. Ils n’ont rien compris. ça me fait tout de suite penser à ça.

Et pour revenir à ce que tu me disais par rapport à ton livre, le petit guide fun et simple du féminisme et à ton fils. Je trouve ça super d’avoir le petit guide fun et simple du féminisme qui peut se redécouvrir à l’infini, on va dire, en fonction de ton évolution personnelle et que tu ne vas pas forcément lire de la même manière. Parce que forcément, si ton fils le lit maintenant le petit guide fun et simple du féminisme, dans quelques années, il reliera le petit guide fun et simple du féminisme avec une autre grille de lecture. Et je trouve ça bien ce côté intéressant et ludique.

Parce que c’est vrai que quand on pense aux féministe, on pense qu’il faut lire des livres, par exemple, les livres de Mona Chollet, c’est des livres qui peuvent être très bien, mais qui peuvent peut-être être un peu compliqués, ou même les livres de Simone de Beauvoir, Simone Veil, ce sont des livres qui sont quand même un peu durs au début quand tu n’as pas trop de connaissances, de commencer direct avec un livre comme ça, parce que tu as envie de commencer avec du fun, du ludique. Et le petit guide fun et simple du féminisme est un peu pensé en mode cahier de vacances et je trouve que c’est un format qui est intéressant pour commencer la découverte du féminisme.

Et en même temps, tu parles des textes de Simone Veil et tout ça, je pense qu’en même temps, pour être pris au sérieux, je dis aussi parce qu’il y a des hommes qui sont féministes et qui sont dans le combat avec nous et heureusement, mais pour être pris au sérieux, ce mouvement féministe, je pense qu’au tout début, il a été obligé de se vouloir très sérieux.

Et d’avoir des textes très sérieux et de venir pour que justement il n’y ait pas cette image du vielle homme cisgenre qui est là dans sa petite redangote avec sa petite barbe et limite son petit cigare qui dise “mais oui ma petite, allez, vas-y, retourne jouer dans le bac à sable”. Non, on a été obligé de venir avec des arguments, avec des textes, avec des choses qui sont très sérieuses et qui sont peut-être un peu compliquées à montrer. Mon petit guide fun et simple du féminisme ne pouvait pas exister à cette époque.

Nous, on a été obligé de venir avec des arguments, mais en béton, et de venir avec des textes avec une approche scientifique mais pour qu’on se dise, “ah oui d’accord, elles ont vraiment pensé le truc, elles ont vraiment pensé à ça, et c’est quelque chose, ok, on va peut-être se poser et les prendre au sérieux et regarder.” Je suis reconnaissante de leur travail car c’est grâce à elles que mon petit guide fun et simple du féminisme peut exister.

Maintenant qu’il y a eu ce travail qui a été fait de base par des personnes qui sont heureusement qu’elles sont passées par là, je pense que maintenant on peut se permettre un peu plus de venir dans de la vulgarisation et de pouvoir rendre le truc un petit peu plus attrayant pour leur montrer, ok, ce n’est pas que des choses compliquées et regardez, ce n’est pas aussi compliqué et aussi dur que ça en a l’air et ça peut être fun. C’est ce que j’ai voulu représenter dans le petit guide fun et simple du féminisme.

Cela peut être sympa et on peut apprendre en s’amusant et ça peut être cool. J’espère que c’est le cas à travers le petit guide fun et simple du féminisme. Et je pense qu’on a été obligé de passer par là de base mais maintenant qu’on est passé par là je pense qu’on arrive à une époque maintenant d’autant plus qu’on est beaucoup avec Tiktok, Instagram, Youtube, on est beaucoup dans la vulgarisation et on peut amener d’autres personnes et peut-être leur donner envie.

En tout cas, moi, quand j’ai écrit le petit guide fun et simple du féminisme, mon but, c’était de donner envie, de pouvoir se dire « Ah j’aimerais bien aller pousser plus loin et peut-être aller lire le Deuxième Sexe et aller chercher plus loin.

Merci pour ce rappel par rapport à ton livre le petit guide fun et simple du féminisme, c’est vrai que c’est super ce que tu as rappelé parce que comme tu dis, clairement au début il fallait venir avec une approche scientifique, clairement pour se faire prendre au sérieux.

Et c’est vrai qu’on n’imagine pas, quand on découvre le féminisme, qu’il y a eu des siècles, des siècles de femmes qui sont passées par là pour nous passer le flambeau et pour que la lutte puisse continuer, enfin c’est une belle, un beau femmage, une belle sororité qui est mise en place au fil du temps. Tu y contribues à travers le petit guide fun et simple du féminisme.

Et c’est vrai que c’est quelque chose qu’on ne réalise pas et c’est vrai comme tu dis, c’est grâce à des textes comme ceux Simone de Beauvoir, Simone Veil et plein d’autres femmes inspirantes que là aujourd’hui on peut avoir cette chance et même avec le travail que nous on fait actuellement, les personnes engagées, et bien c’est ça aussi dans les prochaines générations, ils auront quelque chose sur lequel se reposer et pouvoir avancer et je trouve ça important. Merci pour ton livre le petit guide fun et simple du féminisme.

Mais comme tu dis, c’est ça, on oublie un petit peu des choses qui se sont passées. Moi, quand il y a des femmes qui me disent, moi, je ne suis pas féministe et qui limite, elles prennent ça pour une insulte. J’ai envie de leur dire, mais regardez quand vous venez ici, par exemple, dans un salon du livre, vous venez acheter des livres, vous êtes bien content de pouvoir venir en ayant enfilé votre pantalon pour payer, vous acheter des livres que vous avez gagnés en travaillant, en ayant fait des études, en faisant votre travail et en ayant cet argent que vous avez gagné et que vous pouvez utiliser sur votre compte en banque à vous. Mon femmage c’est avec mon livre le petit guide fun et simple du féminisme.

Ce sont des détails, il y a un siècle en arrière, ce n’était pas possible. Mon livre le petit guide fun et simple du féminisme n’existerait pas. Ce sont des détails pour nous aujourd’hui, mais qui étaient des combats à l’époque, il y a un siècle en arrière. C’était juste pour pouvoir voter, pour pouvoir aller travailler sans avoir l’accord de son père ou de son mari, pour pouvoir toucher son argent aussi, parce que peut-être qu’on peut travailler mais l’argent revient à Monsieur.

Et pouvoir mettre un pantalon parce qu’on a envie de mettre un pantalon sont des choses qui sont tellement anodines pour nous aujourd’hui on oublie qu’il y a des femmes pour qui ça a été des combats de tous les jours, à l’époque et c’est pour ça que quand moi j’entends des femmes dire je suis pas féministe j’ai envie de leur dire bon bah dans ce cas là : allez porter des robes tous les jours, arrêtez de travailler et puis tout l’argent que vous pouvez gagner, donnez-le à votre mari parce que si vous n’êtes pas féministe, vous n’avez pas le droit à tout ça. C’est ce que je souligne dans mon petit guide fun et simple du féminisme.

Parce que c’est grâce à des femmes féministes qu’on a le droit à tout ça aujourd’hui et que ce sont des droits acquis qui sont fondamentaux mais qui n’étaient pas il y a encore un siècle en arrière sur l’échelle de l’humanité, c’est rien quoi, je veux dire, c’est rien du tout. Donc c’est quelque chose qu’il faut, je pense que c’est important de rappeler sans cesse (je le fais avec le petit guide fun et simple du féminisme), mais c’est un peu comme, il reste par exemple avec l’histoire et le fait qu’en cours d’histoire on rappelle sans cesse ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale et puis la montée du nazisme et comment c’est arrivé, que c’est important de le rappeler. Si on ne veut pas recommencer il ne faut pas l’oublier quoi.

Je suis totalement en phase par rapport à ce que tu me dis dans notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme. C’est vrai que c’est ahurissant de se dire que nos droits, cela date d’il y a un siècle… Quand on fait ce pas de côté, cette prise de recul-là, et ça me fait vraiment tout de suite penser à des personnes qui sont misogynes et qui disent genre “le féminisme c’était mieux avant”, avant on n’avait pas de droits, maintenant on a les droits, enfin et encore, les droits ça dépend des pays encore une fois,

C’est encore quelque chose de très compliqué mais là on va se battre pour nos libertés c’est nos combats actuels. Chaque pas compte notamment ton livre le petit guide fun et simple du féminisme. Et ça se trouve dans 100 ans il y aura encore d’autres choses et on dira le féminisme c’était mieux avant parce qu’il n’y a pas cette prise de recul qui est faite qui se fait au fur et à mesure parce que par exemple Simone Veil et l’avortement elle a reçu des menaces de mort. Et maintenant on dit, c’est super ce qu’elle faisait Simone Veil. Oui, quand Simone Veil faisait son travail, on ne disait pas que c’était super.

Il y a toujours une espèce de nostalgie du passé, du « c’était mieux avant ». Peu importe, que ce soit le féminisme ou autre chose, c’était toujours mieux avant. Quand on dit « c’était mieux avant » déjà à cette date-là, les gens disaient « oui, mais c’était mieux avant ». Il y a une espèce de nostalgie complètement rêvée de « c’était mieux avant », et c’est un peu fatigant.

Ce serait bien de se concentrer sur le présent et comment ça se passe maintenant. Parce que c’était mieux avant mais n’empêche qu’il y a des pays comme les États-Unison revient en arrière justement, mais on revient sur les droits, la liberté à pouvoir avorter et ce n’est même pas le droit en plus, c’est juste la liberté.

Et c’est horrible de se dire qu’on est en 2024, on est au 21e siècle, les États-Unis qui veulent vouloir être la première puissance mondiale et un modèle pour tous et toutes dans le monde, ils reviennent en arrière et ça fait peur.

Par rapport à ce que tu dis pour les États-Unis, ça me fait clairement penser, c’est triste, mais c’est vrai, à la servante écarlate, parce que ça commence comme ça. Les femmes commencent à perdre le droit à l’avortement, c’est une des premières choses qu’elle perdent. Après, les personnes qui ont lu savent la tragédie que ça prend en tout cas pour les femmes.

C’est pour ça que le livre de Margaret Atwood, mine de rien, fait peur, parce que ça peut vraiment arriver, parce qu’en plus, elle a ciblé les États-Unis… Et là, ils sont en train de reproduire ce schéma.

C’est clair. Ça peut basculer du jour au lendemain. C’est effrayant.

Cela me rappelle une citation de Simone de Beauvoir, je l’avais vu dans ton livre le petit guide fun et simple du féminisme aussi, qui disait que les droits des femmes ne sont jamais réellement acquis et qu’il suffit d’une crise économique, politique, sociale pour que ça bascule.

En effet comme je disais dans mon petit guide fun et simple du féminisme, ce sont les premières sur lesquelles l’on va viser ce sont les femmes. Dès qu’il y a une crise, quelque chose, qu’est-ce qu’on va faire ? On va leur retirer des droits, on va faire quelque chose, on va…

Mais en même temps, on voit qu’en situation de crise, par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale, tout d’un coup, tous les hommes, ils sont sur le front en train de mourir pour essayer de sauver la patrie, on est bien contents que les femmes, elles viennent bosser dans les usines et puis qu’elles travaillent et qu’elles soient là pour aider. Ça a été, je pense, un peu un des premiers éveils de conscience de « ah oui, ça sert, c’est pratique ».

Je suis d’accord par rapport à ce que tu dis dans notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme, je pense aussi pareil que le fait qu’il y a eu les guerres, même si c’est quelque chose de tragique, ça a permis l’émancipation des femmes parce qu’il n’y avait pas le choix, il n’y avait plus d’hommes. Donc vu qu’évidemment c’est un monde capitaliste, maintenant il est hyper capitaliste, je ne sais pas à l’époque de la seconde guerre mondiale à quel point il pouvait l’être, mais c’est vrai qu’il fallait de l’argent quand même, il fallait toujours, tout est une question d’argent de toute façon.

Je pense que c’était déjà le cas, parce que depuis l’industrialisation du monde, c’est l’argent, donc je pense que c’était déjà le cas à ce moment-là en effet.

L’importance d’internet pour la visibilisation des femmes

Pour rebondir sur ce que tu m’avais partagé plus tôt dans notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme. Je trouve ça chouettes qu’il y ait plein de choses qui sont faites par les femmes pour les femmes même par des hommes également et d’autres d’autres genres parce que il y a eu beaucoup d’invisibilisation des femmes à travers l’histoire.

Le fait d’avoir internet ça permet de garder une trace de ce qui a été fait et de ne pas pouvoir l’oublier à nouveau parce que tu disais exactement que c’est important de connaître son passé pour ne pas le reproduire et c’est aussi important de comprendre qu’il y avait des femmes qui ont agit à tout moment de la société pour pouvoir aussi inspirer d’autres femmes à prendre confiance en elles et à faire des choses.

Mais complètement, et moi je sais que c’est notamment grâce à internet, c’est tellement facile, surtout maintenant avec les algorithmes qui nous connaissent, c’est du mieux que notre meilleur ami, et qui nous envoient des choses et je veux dire.

Moi ça fait des années maintenant que les algorithmes, que ce soit sur YouTube, sur Instagram, sur TikTok ou je ne sais quoi, ils m’envoient des contenus féministes et que ces contenus, nous sont envoyés parce qu’on s’intéressent au sujet de base mais on découvre des choses, on en apprend plus et ça nous donne envie d’en consommer encore plus de ce contenu.

Et c’est un cercle vertueux pour le coup qui est super intéressant et je pense que c’est super. Je pense qu’internet pour cela aide beaucoup vis-à-vis parce que peut-être que parfois juste avec une petite vidéo avec une phrase d’accroche tout d’un coup ça peut-être attirer quelqu’un qui se sera dit avant qu’il se disait non je suis pas féministe.

Et qui tout d’un coup peut se permettre d’aller se dire d’accord je sais que d’habitude je sais, je dis que je suis pas pour ça, mais qui peut, personne ne le saura à part elle et l’algorithme, qu’elle allait consommer et tout ça, ça peut permettre peut-être d’aider justement à éveiller un peu des esprits, ce serait chouette. Je ne sais pas si ça arrive vraiment mais j’aime bien m’imaginer que oui ça arrive. Peut-être avec mon livre le petit guide fun et simple du féminisme.

Je te rejoins en partie pour notre discussion sur le petit guide fun et simple du féminisme, parce que pour moi les réseaux sociaux c’est un peu quelque chose à double tranchant dans le sens où il y a quand même un biais de conformité après ça dépend parce que sur TikTok c’est un peu différent l’algorithme est différent parce qu’il va te proposer des choses tu regardes par exemple des vidéos de chat et il va te proposer un contenu sur le féminisme par exemple des fois il n’y a pas trop de logique.

Mais par exemple sur instagram parce que je consomme surtout instagram, c’est vrai il y a un biais de conformité qui peut se créer ce que tu vas consommer que du contenu comme ça, tu vas te croire dans ta bulle, tu dis ah bah c’est super tout le monde est comme ça. Et puis tu peux aussi avoir des personnes malveillantes qui vont faire du contenu anti-féministe et qui vont aussi générer beaucoup de visibilité.

Donc je pense que ce qui serait important comme compétences à développer de nos jours c’est l’esprit critique parce que de nos jours tout arrive sur ton téléphone et tu ne remets pas forcément ça en question. Encore plus avec l’intelligence artificielle qui va arriver, enfin qui arrive déjà mais dans le temps sera encore pire.

Mais ce que tu dis, c’est hyper important, c’est l’esprit critique. Ce n’est pas quelque chose qu’on a d’acquis, je pense. On ne naît pas avec l’esprit critique. C’est plus facile d’être gavé un peu comme une noix d’information, puis de les emmagasiner et puis voilà, puis on fait avec et puis c’est facile.

Et avoir un esprit critique, ça demande de faire un effort. D’aller chercher, de réfléchir, de se demander, de remettre en question et ce n’est pas quelque chose qui est forcément facile à faire et notamment avec Internet et tout ça. C’est un travail que j’ai évidemment réalisé pour mon petit guide fun et simple du féminisme et sa suite.

Et je vois rien que dernièrement avec le passage dans la législation vis-à-vis de la liberté à l’avortement, l’utilisation à l’avortement, il y a eu plein de gens qui étaient là dire « ça y est, il est marqué le droit à l’avortement ». J’ai des proches dans ma famille qui étaient là pour célébrer ça genre « wouhou » et je leur disais « non, non, attendez ».

Faut bien lire, c’est pas le droit à, c’est la liberté à. Et du coup, ça veut dire que demain, le prochain gouvernement décide d’enlever le droit à, il peut l’enlever, c’est pas illégal. Et après, s’il n’y a plus d’hôpitaux dans lesquels pouvoir pratiquer l’avortement, c’est pas grave, vous pouvez faire ça avec un centre à la maison, vous n’irez pas en prison.

Si vous avez cette liberté de pouvoir avorter, vous n’irez pas en prison. Ça, c’est pas illégal. Et j’ai des personnes avec qui j’ai des discussions ils me disent, mais t’es sûre ? mais à la télé, ils ont dit autre chose… Mais à la télé, c’est facile. Ils vont plus rapidement. Et selon la chaîne que tu regardes, malheureusement, sur les trucs de grandes écoutes, c’est pas forcément là justement qu’on va aider à acquérir un esprit critique.

Et j’ai dû avoir des discussions et aller chercher carrément le texte de loi, regarde le texte, il dit la liberté à, pas le droit. Même en regardant TF1, BFM TV, je sais pas trop quoi, les gens ils emmagasinent et puis ils ne vont pas chercher derrière à essayer de comprendre vraiment et ils tombent dans le piège. Et c’est vrai que cet esprit critique c’est compliqué, c’est je pense le mal de notre société quoi, ça manque beaucoup.

Comme tu dis, peu de personnes ont la démarche d’aller chercher les sources, et ça c’est aussi très problématique.

Tes recherches pour ton guide fun et simple du féminisme ?

Et ça me fait penser, je veux revenir sur ce que tu disais juste avant, parce que tu parlais des réseaux sociaux, tu trouvais plein de choses chouettes, etc. Et ça plus les sources, je me suis dit comme question, est-ce que tu as découvert des contenus via les réseaux sociaux que tu as mis dans ton livre le petit guide fun et simple du féminisme ? Et quand même comment tu as trouvé tes contenus aussi ?

J’ai fait toute une recherche pour le petit guide fun et simple du féminisme parce que comme je disais tout à l’heure c’est que je consommais via les différents algorithmes beaucoup de contenus féministes et il y avait des choses que j’avais vus comme ça ou je m’étais dis : c’est trop bien, je l’avais en en tête mais je ne savais plus où c’était donc j’ai fait des petites recherches parfois sur Google en mode “vidéo, fille, t-shirt rouge et puis qu’elle parlait de ça” pour essayer de retrouver des contenus.

Et pour le petit guide fun et simple du féminisme qui est sorti le 8 mars j’ai pas forcément cherché beaucoup sur des comptes, sur les réseaux sociaux ou quoi que ce soit.

Par contre, pour le deuxième guide,, vu que je suis en train d’en faire un deuxième suite à mon livre le petit guide fun et simple du féminisme, et ça rejoint un peu une question, je sais que tu voulais me poser un peu plus tard, sur est-ce qu’il y avait des choses qui avaient changé dans mes recherches, ma vision du féminisme du monde, je sais que justement, il y a des moments où quand je cherchais les pionnières du mouvement féministe, où je suis tombée sur des femmes dans le monde du sport.

Et notamment, alors moi je suis nulle, j’ai une mémoire des visages au top, mais les prénoms et les noms, j’ai du mal, j’ai toujours du mal, c’est terrible. Donc, que je dise pas de bêtises, il y en avait une, où est-ce qu’elle est, qui a fait, la première à faire le marathon de Boston.

Ah oui, Kathrine Switzer !

Merci, Kathrine Switzer, la première fois qu’elle a voulu faire un marathon tout simplement, c’était réservé aux hommes. Elle a juste mis ses initiales et son nom de famille et elle a pu s’inscrire. Et quand elle est arrivée, ils l’ont physiquement chahutée, ils voulaient la forcer à partir, parce que d’après eux, une femme ne peut pas courir. Moi quand j’ai vu ça, j’étais wow ! Il y a les JO qui arrivent à Paris cet été, je me suis dit, il y a un quelque chose à faire.

Et pour ça, pour la suite de mon livre le petit guide fun et simple du féminisme sur lequel je suis en train de travailler, par contre là je me suis mise à consommer plus de contenu sur les réseaux sociaux. Parce que c’est, je pense que le sport c’est encore plus facile vis à vis de ça, c’est que tu reprends des vidéos de performance sportives faites par des femmes et tu peux faire des réels, des TikTok autour de ça.

Et c’est beaucoup plus facile, je pense, autour de ce contenu, vraiment. Et je sais que je me suis mise à consommer un peu plus des comptes comme ça. Je sais qu’il y a un compte qui me vient en tête qui s’appelle les Athéniennes, qui est justement sur les femmes dans le sport. Je crois qu’elle est kiné, celle qui tient, elle est kiné sportive, celle qui tient compte. Et c’est super intéressant, il y a plein de choses autour des femmes dans le monde du sport, et que je veux mettre en avant dans la suite du petit guide fun et simple du féminisme.

En ce moment je consomme énormément des contenus autour des femmes dans le monde du sport sur les réseaux sociaux et tout ça et c’est super intéressant en plus je trouve que c’est génial parce que j’ai toujours une admiration que ce soit pour les hommes ou les femmes dans le monde du sport ces personnes qui repoussent les limites du mental, du corps.

J’ai toujours admiré ça. Mais quand il y a en plus de ça, on vient y mettre une notion féministe et qu’on vient y mettre ce côté de ça fait avancer en plus la condition des femmes. J’adore encore plus, j’adore travailler sur ce guide-là. C’est vraiment génial. Et pour le moment, les réseaux sociaux mettent beaucoup en avant. Je consomme beaucoup de petits contenus comme ça, c’est génial.

Parle-nous de la suite de ton petit guide fun et simple du féminisme

En tout cas, bravo pour le petit guide fun et simple du féminisme et le prochain ! Cela va être un guide dans le milieu spécialisé féminisme et sport, c’est ça ?

Oui c’est dans la continuité du petit guide fun et simple du féminisme, c’est la place de la femme dans le monde du sport. J’aborde déjà un peu plus globalement où est-ce qu’on en est et comment ça se passe vis-à-vis du sport. Et puis aussi, je sais plus où est-ce que j’ai mon plan, ça fait dix jours, je n’ai pas eu le temps de bosser dessus. Ça m’a un peu échappé, mais notamment vis-à-vis du salaire, de l’argent.

Comment est-ce que les femmes sont beaucoup moins payées que les hommes ? Alors il y a des raisons derrière mais quand on voit que Kylian Mbappé qui est l’homme le mieux payé en France vis-à-vis du foot, il gagne je crois que j’avais vu quelque chose comme 6 millions et quelques d’euros par mois et que la footballeuse la mieux payée en France elle gagne 50 000 euros par mois. On se dit que là il y a un gap, c’est énorme.

C’est juste énorme et après il y a tout un souci aussi parce que je me suis renseignée pour la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme, j’apprends des choses super intéressantes, que la moitié des revenus qui sont reversés aux footballeurs c’est notamment vis-à-vis des sponsors qui passent à la télé.

Et de cette médiatisation qu’il y a à la télé, le fait que le foot passe à la télé et du coup il y a des publicités, il y a des sponsors et que la moitié de ses revenus servent à payer les footballeurs et que forcément les femmes sont moins mises en avant à la télé donc il y a beaucoup moins à leur donner en salaire derrière.

Et qu’en même temps, ça se voit, on a vu l’été passé, la Coupe du monde de football féminin a été un peu plus mise en avant sur les réseaux sociaux. Il y a eu une publicité incroyable (source : Orange), j’ai adoré cette pub, où ils ont fait un montage où on voit les plus belles actions dans le foot sur un terrain de foot.

On voit Antoine Griezmann, on voit Kylian Mbappé, on en voit d’autres. Je ne suis vraiment pas football, homme ou femme, donc je ne connais vraiment que les plus grands noms. Mais on voit des actions où moi-même je disais ok, bon d’accord, je n’aime pas le foot, mais c’est vrai que là, ce qui vient de se passer, ce n’est pas mal du tout quand même, c’est beau à voir. Et qu’à la fin on dit, vous aimez ?

Et bien, il nous montre après tout le processus, c’est qu’ il y a eu tout un vidéo montage pour enlever, pour mettre la tête de Griezmann pour mettre la tête de Mbappé et tout, tout ça. Et que ce n’était pas des hommes qui avaient fait tout ça, c’était des femmes. Et pour dire, regardez la Coupe du Monde de football féminin, parce que, toutes ces actions que vous avez vues, vous vous êtes dit, bah ouais, mais normal, c’est Mbappé, il est super fort. Ce n’est pas eux, c’est tout des femmes qui ont fait ça. Je pense parler de cette publicité dans la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme.

Leur publicité elle était franchement géniale et je pense que ça a aidé justement à ce que les gens se disent ah bah ouais tiens allez la Coupe du monde du football féminin on va regarder et ça n’a jamais été autant regardé en France que l’été passé et ça montre que comme on lui donne la visibilité au sport féminin bah il y a des gens qui ont envie de consommer ce contenu et qui ont envie de regarder donc c’est quelque chose.

C’est toujours un peu le serpent qui se mord la queue, parce qu’on dit oui, mais il n’y a pas les moyens parce que personne ne regarde. Oui, mais personne ne regarde parce que vous ne nous laissez pas regarder. Et il y a des trucs comme ça. Et notamment, il y a beaucoup de films là-dessus, autour du sport, tout ça. Ils adorent faire ce genre de film. J’avais regardé la bataille des sexes sur le monde du tennis pour la suite de mon livre le petit guide fun et simple du féminisme.

C’était génial. Je ne l’avais jamais vu, je voulais le regarder ce film pour la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme. Et j’ai regardé il y a un mois déjà un super film, excellent. Billie Jean King (faut que je pense roi de la pop) qui était là, qui disait, mais moi, je veux bien participer à votre tournoi, mais je vais être payée comme les hommes. Et qu’on lui disait, mais non, et qu’on voit, et que c’est vrai, qu’il y a un homme qui lui a dit, mais personne n’aime regarder le tennis féminin, c’est pas beau à voir. Pardon, le gars, on voit qu’il l’avait jamais vu, alors elle était pas encore tenniswoman, mais Serena Williams qui joue au tennis, mais c’est incroyable.

L’autre fois, je me renseignais pour la suite de mon livre le petit guide fun et simple du féminisme, je voulais voir, je me disais, tiens, vu que je m’intéresse au sport et tout, et que je suis à fond là-dedans, j’irais bien voir un petit peu Roland-Garros. Et je regardais un peu les prix. Le prix pour regarder, pour assister, le billet le moins cher pour la finale des hommes à Roland-Garros, est à 170 euros le billet. Pour les femmes, le billet le moins cher est à 90 euros.

Pourquoi ? Parce qu’ils estiment que les femmes, il y a moins de personnes qui vont aller voir, que c’est moins beau à voir ou je ne sais quoi et ça coûte moins cher. Alors qu’aller voir une finale avec Serena Williams et puis notre femme en face, je n’y vais pas forcément parce que je ne m’intéresse pas à fond au sport en général.

Allez voir ça, mais c’est incroyable à voir, autant que Djokovic et puis Nadal, je veux dire, ou avec un Federer, c’est incroyable à voir, c’est super beau à voir, et non, on estime que c’est moins beau à voir, donc elles sont moins payées, donc on fait payer moins cher. Une petite astuce, faites-vous plaisir, allez voir les femmes.

Ça vous coûtera moins cher et vous allez passer un aussi beau moment. Je trouve que là en plus on parle vraiment d’argent et tout quand on s’intéresse au sport et on apprend plein de choses. Bref ça c’est juste l’aspect sport, l’aspect argent qu’il y a dans le guide. Je dois me restreindre à fond à chaque fois parce que j’ai envie de partir dans des trucs.

A chaque fois je me dis non mais c’est censé être un petit guide (la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme), donc reste simple Samantha, mais il y a aussi autour de la tenue vestimentaire, il y a tellement de choses à dire autour de ça, il y a aussi autour de la direction aussi, de la place qu’on laisse dans le coaching et la direction des clubs et des choses comme ça aux femmes, il y a plein de choses très intéressantes à dire au niveau du sport, donc voilà.

Une très belle réponse, c’est trop drôle parce que moi je voulais rebondir exactement avec les exemples que tu as cités, notamment la publicité, que je trouvais incroyable et que je recommande à toutes les personnes qui nous écoutent d’aller la voir, enfin je la mettrais en lien dans la description de l’épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme.

Pareil, le serpent qui se mord la queue, c’est aussi un argument que je voulais mettre en avant dans notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme. Et encore plus, Billie Jean King, c’est aussi un exemple que je voulais mettre parce que j’avais vu son film et je trouvais ça super bien.

Pitch nous la bataille des sexes sur Billie Jean King ?

Tu peux nous raconter rapidement le pitch, parce que c’est vrai que c’est incroyable ce qu’elle a fait pour que les personnes puissent comprendre en quoi c’est incroyable ce qu’elle a fait. Je ne sais pas si tu parleras d’elle à la suite de ton petit guide fun et simple du féminisme, mais ce serait chouette.

C’est que déjà, elle était une des meilleures tenniswomen de son époque, tout simplement déjà. Et ce qui s’est passé, c’est qu’il y avait un… Alors, j’ai oublié son nom, mais j’aime bien avoir oublié le nom de l’homme et me souvenir de la femme. Mais c’était un homme qui avait 50 ans et qui était un très grand joueur de tennis à son époque et qui, au moment des faits, faisait surtout du show.

Et qui faisait du tennis pour le show et qui gagnait sa vie comme ça et qui avait un souci, on comprend dans le film qu’il y a un gros souci avec l’argent et les paris qui passent sa vie à parier de l’argent et un jour parce qu’il entend parler justement de Billie Jean King et d’autres personnes il se dit il faudrait faire un combat (parce qu’il appelle ça lui-même un combat).

Faire un match de tennis entre une femme, la meilleure actuellement, contre moi, qui suis à la retraite, pour montrer que même la meilleure des joueuses de tennis femmes à l’heure actuelle ne peut pas battre un joueur de tennis à la retraite. Et au début, il est allé voir justement Billie Jean King qui a dit, mais non moi j’ai d’autres choses à faire dans ma vie qu’aller prouver, aller me mettre dans un combat de coq ça ne m’intéresse pas.

Il est allé voir une autre joueuse de tennis. Ils ont fait le match et puis ils trouvent qu’elle a perdu. Et c’est très bien fait parce que dans le film, on voit que Billie Jean King, elle voit qu’une fille qui est justement sa rivale un peu, parce qu’elle était tout le temps première, deuxième, tout ça, elle voit qu’elle a perdu. Et on voit qu’elle est là et qu’elle se dit, je vais être obligée d’y aller maintenant.

Et elle est là en mode, je vais être obligée de lui prouver, je suis obligée d’aller battre contre lui et d’aller jouer un match de tennis tranquille pour lui montrer qu’il a tort. Et elle va faire ce match de tennis. Et j’ai pas envie de spoiler, mais en même temps, c’est la vie, donc c’est pas juste un film, c’est la vraie vie. Mais à l’issue d’un match qui est quand même serré, elle va le battre, elle va gagner.

Et grâce au fait qu’elle ait gagné contre cet homme, ça va remettre en question un petit peu l’égalité homme-femme dans le monde du sport et montrer qu’une femme est tout à fait capable de faire des choses grandioses comme les hommes.

Parce qu’à l’époque les joueurs de tennis n’étaient pas payés dans les tournois c’était quelque chose qui était très mal vu on joue pour la beauté du sport on n’est pas payé et le truc c’est que les hommes eux ils étaient tout de suite ils étaient défrayés on leur payait les hôtels et tout ça et puis les sponsors leur donnaient un petit truc un petit cadeau.

C’était pas qu’on se dirait comme un salaire, c’était un cadeau. Les femmes, elles n’en avaient pas. Et à un moment donné, il y a un Américain qui revient vers elle à plusieurs reprises et qui, à Billie Jean King, et qui lui dit, moi, je peux vous faire gagner de l’argent. Vous venez aux États-Unis, vous venez en Amérique et moi, je vais vous faire gagner de l’argent en faisant des matchs.

Et au début, elle ne veut pas parce qu’elle dit non, mais ce n’est pas ça le monde du tennis et moi si je fais ça je vais me faire virer des circuits et en un moment donné elle en a assez et elle va accepter. Billie Jean King a complètement bousculé les standards dans le monde du sport que ce soit de montrer que une femme est aussi méritante, aussi forte qu’un homme que elle aussi elle peut être payée. Elle est un beau rôle modèle que je compte mettre en avant dans la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme.

Et ce qui est génial aussi c’est ce que j’ai découvert et après je me suis un peu renseigné sur elle pour mon petit guide fun et simple du féminisme, c’est que aussi Billie Jean King a été la première femme sportive à faire un coming out qui était un petit peu forcé par une ex qui était un peu fâchée mais elle est la première femme à avoir fait un coming out en tant que sportive et elle a énormément lutté justement pour les droits des personnes LGBT+.

Moi je suis devenue super fan d’elle (et j’aimerais en parler dans la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme) elle est incroyable parce que vraiment elle a fait quelque chose que ce soit pour le sport, comme pour les hommes, pour les femmes ou pour les personnes LGBT. C’est incroyable et c’est une femme incroyable. Allez regarder le film. En plus, c’est un super film avec des supers acteurs. C’est Emma Stone qui fait Billie Jean King.

En tout cas, tu nous l’as très bien présenté, je pense que les personnes qui vont nous écouter vont se dire, ouais moi aussi je vais enseigner sur Billie Jean King, elle est trop bien, trop badass ! J’espère qu’elle sera présente dans ton petit guide fun et simple du féminisme.

Steve Carell, qu’on connaît dans des rôles plus jeunes très sérieux, très drôles et tout ça, mais vraiment le casting est au top, ils sont géniaux tous les deux, c’est super bien réalisé et vraiment je conseille ce film, c’est très bien.

Et ça donne envie après justement de se renseigner. Moi cela a marché pour la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme. Moi dès le début, je me mangeais le poing, mais j’en peux plus, mais c’est quoi ces hommes dans le monde du sport qui disent que les femmes c’est pas possible ? J’étais vraiment en colère et en même temps c’est super cool.

Le mot de la fin sur le petit guide fun et simple du féminisme

Et j’imagine que c’est ça aussi qui a incité à faire ton guide, parce que tu avais dit que tu n’étais pas non plus très intéressée par le monde du sport, mais tu écris quand même le petit guide fun et simple du féminisme par rapport à ça.

Complètement, c’est justement de me renseigner pour la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme, quand c’était Kathrine Switzer, j’étais là, elle a vécu ça, et puis c’est aussi dans des anecdotes que je donne, parce que je donne quelques anecdotes fun autour du féminisme, sur l’histoire du féminisme. Il y a aussi le fait que, on s’en rend pas compte, on ne sait pas, mais faire du vélo c’est profondément féministe. C’est ce que j’avais vu dans mes recherches pour la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme.

Parce qu’à l’époque le vélo ça a été le premier moyen de locomotion (à part marcher), mais le premier moyen de locomotion où les femmes pouvaient se déplacer sans avoir forcément un homme avec elles parce qu’on ne les laissait pas conduire une voiture ou quoi que ce soit et qu’elles ont eu une liberté autour de ça.

Ça leur apportait une liberté de déplacement qu’elle n’avait pas forcément avant. Et en plus de ça, le fait de faire du vélo, le corset, ça gêne. La jupe qui se met dans les rayons du vélo, ça gêne. Et ça a mis tout un changement vestimentaire, aussi une révolution vestimentaire autour de ça, qui est super importante.

Et quand j’ai vu qu’il y avait un journal qui disait attention, les femmes, ne faites pas trop de vélo, parce que si vous faites trop de vélo, vous allez vous retrouver avec une bicycle face. C’est le visage du vélo, c’est-à-dire votre visage va rester coincé dans une grimace hideuse due à l’effort.

Il n’y a pas de problème, les hommes peuvent faire des efforts, grimacer, suer. Ils reviendront à la normale, mais les femmes, non, vous, vous êtes des pauvres petites choses un peu fragiles, et vous ne pouvez pas vous permettre de faire du vélo parce que vous allez devenir moche.

Et quand j’ai vu ça aussi à l’époque, je disais mais c’est effroyable ce genre de discours, et c’est pour ça que je me suis dit, mais je vais aller me renseigner un peu du côté du sport, et il y a tellement de choses à dire. D’où la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme.

Merci beaucoup pour ce partage d’anecdotes de ton livre le petit guide fun et simple du féminisme. Je le prends comme le mot de la fin, parce que là il nous reste 5 dernières minutes, puisque le temps passe très vite. C’est vrai que j’ai toujours comme ça les invités, on a très envie de continuer à parler, tellement que c’est chouette et passionnant les sujets qu’on aborde. Mais oui, je me tiens à une heure de podcast, ici sur notre épisode le petit guide fun et simple du féminisme.

Qui sont tes rôles modèles pour le guide fun et simple du féminisme ?

Tu sais quoi, autant je savais pas quoi répondre avant notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme, j’ai envie de dire Billie Jean King parce qu’elle est incroyable et que quand je me suis dit j’ai envie de lire sa vie j’ai envie d’en découvrir plus sur elle donc je pense une fois que j’aurais fini un peu toutes mes recherches tout ça j’irai lire je suis persuadée qu’il y a une autobiographie sur elle.

Je la trouve incroyable parce qu’elle a fait avancer énormément sur plein de sujets et je trouve ça génial. J’aimerais lui rendre femmage dans la suite de mon petit guide fun et simple du féminisme.

Très bon rôle modèle, je le valide, qui sera dans la suite de ton livre petit guide fun et simple du féminisme.

Quelles ressources recommanderais-tu aux personnes qui nous écoutent ?

Bien évidemment le petit guide fun et simple du féminisme et ton futur guide, c’est sûr.

Exactement, le petit guide fun et simple du féminisme et mon futur guide. Et après il y a des comptes, j’aime bien parce que c’est facile, je consomme surtout Instagram comme toi. Et je dirais, il y a plusieurs comptes que j’aime beaucoup suivre.

Je confond tous les noms de comptes mais il y a je crois Bonjour Simone, il y a Pépite Sexiste, il y a plein de petits comptes comme ça j’ai envie dire il suffit de taper féministe dans la barre de recherche Instagram et on tombe sur plein qu’on va sur compte qui sont super bien, qui mélangent les informations avec que ce soit des posts avec du texte ou avec des vidéos qui vont faire des trucs un peu plus poussés ou un peu moins, qui invitent des gens et c’est super intéressant et c’est du contenu qui est facile d’accès mais qui n’en est pas moins qualitatif.

Oui comme tu disais c’est de la vulgarisation. Tu le fais très bien avec le petit guide fun et simple du féminisme.

Le rapport entre la musique et ton guide fun et simple du féminisme ?

Attends, d’ailleurs je viens de penser à une question parce que tu disais qu’au tout début de notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme, il ne reste plus beaucoup de temps, mais que la musique a eu un rapport dans la création du livre le petit guide fun et simple du féminisme.

Ah oui ! Alors, pour essayer de faire vite, c’est parce qu’à chaque fois on me dit, ah, mais pourquoi avoir fait ton petit guide fun et simple du féminisme avec des quiz, avec des anecdotes, ce côté aussi, pourquoi fun et simple dans le titre.

Et c’est parce que moi, en tant que prof de musique, dans mes études, ce qu’on m’a enseigné à faire, c’est d’enseigner la musique à travers le jeu, à travers les histoires, parce que j’enseignais surtout avec les tout petits de quatre à huit ans, c’était la rythmique, donc c’est l’apprentissage de la musique par le corps et le mouvement. J’ai donc voulu le transmettre dans le petit guide fun et simple du féminisme

Et moi comme je suis une grande lectrice, j’adorais partir d’une histoire que je leur raconte et puis cette histoire on la vit en musique, on va faire comme les personnages dans l’histoire et on découvre des notions musicales avec l’histoire.

Je trouve que la musique, on a des souvenirs de « ah la musique c’est ennuyant les cours de musique » et moi le but c’était qu’on apprenne en s’amusant parce que j’adore rire de toutes les manières et je me prends pas au sérieux et j’adorais surtout avec le petit on est là, on se prend pas au sérieux, on marche à quatre pattes, on imite un renard qui fasse un loup et puis il y a la musique et tout ça et je me suis dit j’ai envie d’avoir ce côté fun aussi dans le petit guide fun et simple du féminisme.

Et c’est pour ça que ça ressort vachement avec des quiz, c’est mon côté un prof, mais avec des anecdotes qui sont drôles, avec régulièrement dans le petit guide fun et simple du féminisme, il y a quelque chose de sérieux, puis en dessous je fais un commentaire complètement sarcastique ou voilà quelque chose pour faire rire et voilà c’est pour ça que ça a un lien avec.

C’est très beau et c’est vrai que je recommande ton livre le petit guide fun et simple du féminisme que j’ai avec moi.

Qui aimerais-tu voir au micro de Matrimoine Féministe ?

Pareil, j’avais beaucoup de mal avec cette question et j’ai envie de dire parce que je pense à mon cercle proche et j’ai envie de dire pourquoi pas la personne qui a fait que j’ai pu faire ce petit livre qui est mon éditrice qui a eu cette idée pour cette collection à sexe égal.

Et je pense que ça peut être intéressant vu que j’ai parlé de mon livre le petit guide fun et simple du féminisme, qu’elle puisse expliquer pourquoi est-ce qu’elle a acheté cette collection et quel était le but et d’où c’est venu tout ça, je trouve ça intéressant de pouvoir l’entendre parler sur ton podcast en complément de notre épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme.

Merci beaucoup pour ta recommandation, ça serait avec plaisir pour moi de l’interviewer au micro de Matrimoine Féministe. C’est déjà la fin de l’épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme, merci aux personnes de nous avoir écouté jusqu’au bout, et de toute façon je mettrai toutes tes informations dans la description de l’épisode sur le petit guide fun et simple du féminisme pour qu’on puisse te retrouver et acheter le petit guide fun et simple du féminisme et ton futur guide par la suite.

Ciao ciao tout le monde !

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