Le véganisme avec Falène

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Bonjour, bonsoir à toutes les personnes qui écoutent ce podcast hebdomadaire. Aujourd’hui, je suis en compagnie de Falène, avec qui nous allons parler de véganisme.

Avant de lui laisser la parole, j’aimerais rendre un hommage particulier à sa sœur Lila, qui est aussi ma meilleure amie depuis maintenant 10 ans. Le temps passe vite ! Falène, je te laisse te présenter comme tu le souhaites.

Merci Esthel pour cette invitation et merci aussi à Lila pour cette belle idée.

Je m’appelle Falène, j’ai bientôt 29 ans, et je suis coach en transition végétale. Mon travail consiste à accompagner les personnes qui souhaitent végétaliser leur alimentation. La majorité de mes coaché·es sont des femmes, ce qui est cohérent avec les statistiques : en France, environ 70 % des personnes végétariennes sont des femmes.

J’anime également le compte Instagram Babines Vegan et une chaîne YouTube du même nom. Mon objectif est de rendre accessible l’alimentation végétale au grand public.

Le féminisme est une thématique qui me tient particulièrement à cœur. Je suis ravie d’aborder aujourd’hui avec toi le lien entre féminisme et véganisme, car ces deux luttes sont profondément imbriquées. Elles traitent toutes deux de domination, de pouvoir, d’oppression et de capitalisme. Nous avons donc beaucoup à explorer ensemble.

Qu’est-ce que le véganisme ?

Le véganisme vise à abolir toute forme d’exploitation animale, quelle qu’en soit la cause.

Quand je parle de végétaliser son alimentation, c’est pour proposer une approche plus progressive et accessible. Les termes comme véganismevégétarisme ou flexitarisme peuvent sembler intimidants. Mon rôle est d’accompagner les personnes dans leur transition, à leur rythme.

J’ai d’ailleurs suivi une formation spécialisée en transition végétale, ce qui me permet d’adapter mon accompagnement à chacun·e.

Le véganisme, c’est donc refuser l’exploitation des animaux dans tous les domaines :

  • Alimentation : suppression de la viande, des produits laitiers, des œufs, du miel…
  • Divertissement : refus des activités impliquant des animaux, comme les cirques ou les balades à dos d’éléphant en voyage.
  • Consommation quotidienne : choix de produits d’hygiène et cosmétiques non testés sur les animaux et sans ingrédients d’origine animale.

Adopter un mode de vie végane, ce n’est pas se priver, c’est simplement changer ses habitudes en accord avec ses valeurs. Par exemple, je continue de me laver tous les jours, mais en utilisant un gel douche respectueux des animaux.

Quels sont les autres régimes alimentaires ?

  • Une personne végétarienne exclut totalement la viande et le poisson, mais peut encore consommer des produits d’origine animale comme les œufs ou le lait.
  • Une personne flexitarienne réduit sa consommation de viande et de poisson, mais ne l’exclut pas totalement.

Ces distinctions permettent à chacun·e d’adapter son alimentation selon son éthique et ses objectifs.

Le terme flexitarisme pose un véritable problème, car il englobe des pratiques très variées. Une personne flexitarienne peut consommer de la viande six fois par semaine ou seulement deux fois par mois, et pourtant, elle sera toujours considérée comme flexitarienne.

Cette ambiguïté est souvent exploitée par les lobbies, qui l’utilisent pour décrédibiliser la cause animale. Ils promeuvent l’idée qu’il faut « manger mieux mais moins souvent », alors qu’en réalité, les personnes qui s’engagent dans cette transition ne cherchent pas simplement à consommer une meilleure viande, mais plutôt à réduire puis arrêter leur consommation.

Une réflexion me vient immédiatement à l’esprit : le gaspillage alimentaire, notamment dans les supermarchés. Il est profondément choquant de voir des animaux tués pour finir jetés à la poubelle. Cela signifie qu’ils ont été abattus sans même être consommés, ce qui renforce l’absurdité du système.

Si tout le monde prenait le temps de s’informer sur les conditions d’élevage et d’abattage des animaux, il est fort probable que beaucoup renonceraient à en manger. D’ailleurs, une réflexion revient souvent : si nous devions nous-mêmes chasser et tuer les animaux pour nous nourrir, très peu de personnes auraient le courage d’ôter la vie à un être vivant.

Le poisson est-il considéré comme de la viande ?

Techniquement, le poisson reste une chair animale, mais le langage courant tend à faire une distinction. On entend souvent dire : « Je ne mange pas de viande, mais je mange du poisson », ce qui entretient une confusion.

Cette distinction vient probablement du fait que les poissons nous ressemblent moins que d’autres animaux. Une vache, par exemple, possède des membres, une bouche, des yeux et produit des sons. En revanche, un poisson ne vocalise pas, il n’a ni bras ni jambes, ce qui rend plus difficile le développement d’une empathie immédiate envers lui. Pourtant, la souffrance des poissons est bien réelle : ils agonisent longtemps après avoir été pêchés, entassés sur des pontons. Leur douleur est comparable à celle des autres animaux, même si nous avons plus de mal à nous identifier à eux.

Quelles sont les idées reçues qui circulent ?

Une des croyances persistantes concerne l’exploitation des vaches laitières. Beaucoup ignorent que ces animaux ne produisent pas naturellement du lait en continu. En réalité, elles sont inséminées artificiellement pour qu’elles tombent enceintes à répétition, ce qui leur permet de produire du lait.

Cette pratique est souvent minimisée dans l’opinion publique, car le lait est un produit omniprésent dans notre quotidien. On en voit partout, sur tous les rayons des supermarchés, sans forcément se questionner sur les conditions de production.

Il existe des cas rares où certaines vaches peuvent produire du lait sans être enceintes, mais cela reste exceptionnel et peu documenté.

L’industrie du lait repose sur un cycle bien précis : une vache est inséminée artificiellement, elle met bas, puis son veau lui est retiré pour que sa lactation puisse être exploitée. Ce schéma se répète plusieurs fois au cours de sa vie.

D’un autre côté, le gaspillage alimentaire est un véritable fléau. Environ 20 % de la viande produite est jetée, ce qui signifie que deux animaux sur dix sont élevés et tués sans même être consommés. Ces chiffres sont aberrants et montrent l’absurdité du système actuel. Le véganisme apporte une réponse à cette surproduction injustifiée en proposant une alimentation éthique et responsable.

De nombreuses personnes ont du mal à arrêter de consommer de la viande, non pas par manque de volonté, mais parce qu’elles y ont été éduquées dès l’enfance.

Si nous n’avions jamais mangé de viande, il nous semblerait étrange d’en consommer. À l’inverse, puisque nous avons grandi avec cette habitude, il est difficile d’imaginer un quotidien sans. Les lobbies agroalimentaires jouent un rôle crucial dans cette normalisation, en incitant à la consommation de viande à travers la publicité et les recommandations nutritionnelles.

Comment réussir à adopter le véganisme dans notre société ?

Une réflexion intéressante : et si les supermarchés accueillaient des vaches vivantes ? Si les consommateurs pouvaient les caresser, les observer, interagir avec elles, il serait bien plus difficile d’imaginer les consommer ensuite. Ce lien émotionnel immédiat créerait un blocage psychologique, qui remettrait en cause nos habitudes alimentaires et pousserait naturellement vers le véganisme.

Bien sûr, une telle initiative ne verra probablement jamais le jour, car l’industrie de la viande est un marché trop lucratif. Les lobbies exercent une influence considérable pour empêcher toute remise en question de leurs pratiques et freiner le développement du véganisme.

Malgré une prise de conscience croissante, il reste très difficile d’adopter un mode de vie végan en France.

Le végétalisme, qui se concentre uniquement sur l’alimentation (sans forcément inclure les aspects liés aux vêtements ou aux cosmétiques), est un parcours semé d’embûches. Pourquoi ?

  • Les lobbies agroalimentaires bloquent les évolutions du marché, en limitant l’accès aux alternatives végétales.
  • Les entreprises véganes rencontrent des difficultés d’obtention de subventions, car elles représentent une menace pour l’industrie de la viande et des produits laitiers.
  • Les associations de défense animale doivent constamment lutter contre la pression des grandes firmes, qui voient d’un mauvais œil leurs campagnes d’information en faveur du véganisme.

La clé est de procéder par étapes, mais surtout d’avoir une motivation profonde.

On a parfois l’impression que le véganisme est une tendance de mode, une image associée au bobo écolo. Pourtant, dans la majorité des cas, les personnes qui font cette transition le font pour des raisons bien plus profondes.

Les trois principales motivations sont :

  • Le bien-être animal
  • La santé
  • L’environnement

Si ta motivation principale est le respect des animaux, alors la transition vers le véganisme sera durable.

En revanche, si le choix est motivé uniquement par la santé ou l’écologie, il est possible que cela ne dure pas sur le long terme. Par exemple, on peut être en bonne santé en mangeant de la viande, ce qui pourrait amener certaines personnes à revenir à une alimentation omnivore si leur seule motivation était liée à leur bien-être physique.

Le véganisme repose donc sur une transformation progressive, où chaque étape doit être accompagnée d’une prise de conscience et d’une éducation alimentaire pour être pleinement réussie.

Transition vers le véganisme : entre enjeux de santé et éducation alimentaire

Beaucoup craignent que l’arrêt de la viande entraîne des carences alimentaires. Pourtant, il est tout à fait possible de maintenir une alimentation équilibrée.

Si certaines personnes reviennent à la consommation de viande pour des raisons de santé, notamment en cas de carence en fer, il est important de noter que ces problèmes peuvent être évités avec une bonne connaissance des apports nutritionnels.

Les études montrent que la viande rouge a une empreinte écologique bien plus élevée que le poulet. Par exemple, la production de bœuf génère significativement plus d’émissions de gaz à effet de serre. Ces chiffres, bien que variables selon les sources, démontrent l’impact environnemental majeur de l’élevage intensif.

C’est pourquoi de nombreuses personnes optent pour une transition progressive vers le végétarisme ou le véganisme, en fonction de leurs valeurs et de leur état de santé.

L’une des principales préoccupations lorsqu’on adopte le véganisme est le risque de carence en fer. Pourtant, il est tout à fait possible d’avoir un taux de fer optimal en suivant quelques bonnes pratiques :

  1. Associer les aliments riches en fer avec de la vitamine C : Cela facilite l’absorption du fer non-héminique contenu dans les végétaux.
  2. Éviter le thé et le café pendant les repas : Ces boissons contiennent des tanins qui réduisent l’absorption du fer.
  3. Varier les sources de fer : Lentilles, pois chiches, épinards, tofu, graines de courge, et autres légumineuses sont d’excellentes alternatives.

Personnellement, lorsque je consommais de la viande, j’étais en carence de fer. Depuis que j’ai adopté le véganisme, j’ai réussi à remonter mon taux de ferritine, tout simplement en équilibrant mon alimentation et en prenant en compte ces petites astuces nutritionnelles.

La désinformation autour du véganisme est en grande partie liée aux lobbies agroalimentaires, qui martèlent depuis des décennies que la viande est indispensable pour la santé. Ce conditionnement empêche de voir les nombreuses alternatives qui existent dans le règne végétal.

Nous avons grandi avec l’idée que seule la viande contient du fer, alors qu’en réalité, de nombreuses plantes en sont riches. La différence réside dans la manière dont elles sont assimilées par l’organisme.

Son parcours vers sa transition alimentaire

J’ai commencé ma transition alimentaire avant tout pour le bien-être animal.

Voici comment s’est déroulée ma transition :

  1. J’ai d’abord réduit progressivement ma consommation de viande en adoptant une alimentation végétarienne.
  2. J’ai ensuite éliminé les produits laitiers et les œufs pour tendre vers un mode de vie végétalien, avant de me tourner vers un véganisme complet.
  3. J’ai intégré des alternatives végétales équilibrées, tout en me renseignant sur la nutrition pour éviter les carences.

Chaque personne avance à son rythme. Il vaut mieux prendre cinq ou dix ans pour adopter le véganisme de manière durable, plutôt que de vouloir tout arrêter du jour au lendemain et revenir ensuite à une consommation carnée par manque d’informations ou de plaisir dans l’assiette.

Le rôle des réseaux sociaux dans sa transition alimentaire

À l’origine, mon engagement portait davantage sur l’environnement et le féminisme, deux causes qui me tiennent à cœur depuis mon adolescence. En approfondissant ces sujets, j’ai réalisé que le véganisme s’inscrivait dans cette même logique de lutte contre les oppressions.

Que ce soit dans la manière dont on discrimine les femmes, dont on marchandise les animaux, ou encore dans la manière dont on exploite la planète, il y a toujours ce même schéma de domination. Cette prise de conscience a façonné mon engagement, et c’est ainsi que je suis progressivement devenue végane.

Bien sûr, personne n’est parfait, mais chacun peut agir en accord avec ses valeurs. En me renseignant, en regardant des documentaires, en lisant des livres, et en échangeant avec des personnes inspirantes, ma réflexion a évolué jusqu’à faire du véganisme une évidence dans mon quotidien.

Ma transition ne s’est pas faite du jour au lendemain. Il m’a fallu deux à trois ans pour passer du végétarisme au véganisme. Certaines personnes changent immédiatement, mais pour ma part, j’ai avancé à mon rythme, en prenant le temps de m’informer et de m’adapter.

Les réseaux sociaux ont énormément joué dans cette transition. Ils permettent de suivre des personnes qui inspirent et partagent leur parcours. Voir des rôles modèles rend la démarche plus accessible et aide à déconstruire les mythes sur l’alimentation végétale.

Plutôt que d’être dans une comparaison toxique, j’ai utilisé les réseaux sociaux pour prendre ce qui me parlait et l’appliquer progressivement dans mon quotidien. C’est une approche bien plus saine et motivante pour adopter le véganisme durablement.

Il est intéressant de constater que les femmes sont majoritairement représentées parmi les personnes végétariennes et véganes. L’une des explications repose sur l’éducation genrée :

  • Les femmes sont souvent éduquées à prendre soin des autres : de leur famille, de leurs enfants, et même de la société dans son ensemble.
  • Cette éducation pousse à adopter des choix perçus comme plus éthiques, notamment en matière de santé, d’environnement et de bien-être animal.
  • Elles sont davantage exposées aux discours sur l’alimentation et la santé, ce qui favorise une prise de conscience plus rapide sur les bienfaits du véganisme.

Les hommes, quant à eux, sont souvent conditionnés à associer la viande à la virilité, ce qui peut freiner la transition vers un mode de vie végétal.

Si j’ai pu découvrir et comprendre le véganisme, c’est aussi grâce aux rôles modèles que j’ai suivis sur les réseaux sociaux.

J’anime moi-même le compte Babine Vegan, où je partage :

  • Des conseils et réflexions sur l’alimentation végétale.
  • Des recettes faciles à reproduire au quotidien.
  • Des discussions sur le féminisme et le véganisme, qui sont deux thématiques étroitement liées.

J’utilise Instagram pour des formats courts (Reels, posts) et YouTube pour des vidéos plus longues et détaillées. J’y partage des recettes traditionnelles véganisées, comme ma toute dernière vidéo sur la moussaka végétale.

Si tu cherches d’autres références, voici quelques créateurs de contenu qui m’ont aidée et inspirée :

  • Murée Noisette (Instagram & YouTube)
  • Mélanie – Le cul de poule (Instagram & YouTube)
  • Le Renard et les Raisins
  • Elsie Lalou

Ces comptes sont parfaits pour apprendre à cuisiner végétal, découvrir de nouvelles recettes.

Écoféminisme, anarchisme et véganisme

Les réseaux sociaux et les plateformes comme YouTube ont joué un rôle clé dans ma transition. En recherchant simplement « nom d’une recette + vegan », on tombe immédiatement sur du contenu qui aide à végétaliser son alimentation.

Cependant, la plupart des comptes qui m’ont aidée se concentrent sur l’alimentation végétale et non sur le féminisme. Pour ce sujet, d’autres créatrices de contenu sont plus engagées, comme Irénée Vrose, qui, bien qu’elle ne soit pas végane, est une féministe très active.

Cela étant dit, je n’ai pas eu besoin de suivre quelqu’un qui liait directement les deux causes pour comprendre les liens entre féminisme et véganisme. Les mécanismes d’exploitation et de domination sont similaires, et cela m’a paru évident au fil de mes recherches.

Le terme écoféminisme désigne ce croisement entre les luttes pour l’environnement, les droits des femmes et le véganisme. Il repose sur l’idée que la domination exercée sur les femmes, les animaux et la planète repose sur les mêmes structures patriarcales et capitalistes.

C’est un sujet qui m’intéresse énormément, et je me rends compte qu’il mériterait plus de visibilité. Il serait d’ailleurs intéressant d’interviewer des spécialistes de l’écoféminisme pour approfondir ce lien.

Nous vivons dans un monde où l’on produit plus qu’il n’en faut pour nourrir tout le monde, mais où une énorme partie de la population souffre de malnutrition ou de faim. L’industrie de la viande, en particulier, contribue à ce paradoxe : une grande partie des terres agricoles est dédiée à l’élevage intensif et à la culture de céréales destinées aux animaux, plutôt qu’à nourrir directement les humains. Le véganisme pourrait être une réponse à cette absurdité.

Même si des initiatives positives émergent, les évolutions sur ces sujets avancent lentement. Pourtant, il semble évident que nous devrions investir plus d’énergie à :

  • Lutter contre le gaspillage alimentaire
  • Développer des solutions de recyclage
  • Réduire les maltraitances animales

Mais ces causes, qui paraissent essentielles, peinent à s’imposer comme des priorités politiques et économiques.

En explorant ces questions, j’ai découvert un autre lien entre anarchisme et véganisme. L’anarchisme, dans son étymologie, repose sur l’idée d’un monde sans domination ni exploitation. Pourtant, les femmes et les animaux ont souvent été les grands oubliés des luttes anarchistes.

Des penseuses comme Élise Desaulniers ont exploré ces croisements dans leurs travaux et conférences. Le véganisme anarchiste ou le féminisme anarchiste sont des concepts qui montrent que toutes ces luttes s’imbriquent. L’idée est d’abolir toutes les formes d’exploitation, qu’elles concernent les femmes, les animaux ou les travailleurs.

Mais, comme dans tous les grands mouvements sociaux, on constate que certaines oppressions sont plus prises en compte que d’autres. Les droits des femmes et la cause animale ont souvent été relégués au second plan dans de nombreuses luttes historiques.

Ce phénomène d’invisibilisation n’est pas propre aux animaux. Pendant longtemps, l’histoire a été racontée du point de vue masculin, laissant croire que les femmes n’avaient pas marqué l’histoire.

En réalité, elles ont toujours été présentes, mais effacées des récits officiels. Des livres comme L’Histoire de France au féminin de Blanche Saba et Sandrine Mirza permettent enfin de découvrir des figures féminines marquantes, trop longtemps oubliées.

Ce processus d’effacement historique n’est pas si éloigné de ce qui se passe avec les animaux dans notre société de consommation. L’élevage industriel est conçu pour rendre leur souffrance invisible : on ne voit ni les abattoirs, ni les conditions d’élevage, et encore moins la réalité des êtres vivants derrière chaque morceau de viande emballé sous vide.

Les parallèles sont troublants : qu’il s’agisse des femmes ou des animaux, la domination et l’exploitation sont justifiées par des intérêts économiques et des idées reçues bien ancrées.

L’argument économique est souvent mis en avant pour refuser d’accorder plus de droits aux femmes ou pour continuer l’exploitation animale.

Pourtant, lorsque la Première et la Seconde Guerre mondiale ont éclaté, les entreprises et les États ont rapidement trouvé un intérêt économique à donner du travail aux femmes, puisque les hommes étaient partis au front.

Cela montre bien à quel point cette relation est hypocrite : lorsque cela les arrange, les femmes sont indispensables. Mais dès que la guerre est terminée, on les renvoie à leur rôle traditionnel, tout comme on continue à exploiter les animaux sans jamais remettre en cause le système qui les opprime.

Ce parallèle entre féminisme et véganisme montre que ces luttes sont interconnectées. Lutter contre une forme d’oppression sans prendre en compte les autres, c’est passer à côté d’une vision globale du problème.

Le véganisme n’est pas juste une question de choix alimentaire, c’est aussi une remise en question du modèle économique et social dans lequel nous vivons. Il s’agit d’un combat pour la justice, l’égalité et la fin de toutes les formes de domination.

Déconstruire les stéréotypes de genre

L’idée selon laquelle les femmes ne font pas peur est profondément ancrée dans notre société. Pourtant, comme l’explique Irénée, autrice de La terreur féministe, certaines femmes ont inspiré la crainte, à tort ou à raison. Ce livre met en lumière des portraits féminins variés, allant de figures médiatisées à des personnalités anonymes, pour montrer que les femmes aussi peuvent être redoutées.

Cette approche est essentielle pour déconstruire les stéréotypes qui opposent la femme douce et bienveillante à l’homme imposant et colérique. Les émotions ne devraient pas être genrées : une femme a le droit d’être en colère et un homme a le droit de pleurer.

Malheureusement, même aujourd’hui, les inégalités persistent, notamment en ce qui concerne la prise de parole en public. Dans les médias, les temps de parole sont disproportionnés entre les hommes et les femmes. Cette invisibilisation est un reflet direct du traitement historique des femmes, tout comme la manière dont la société rend invisible l’exploitation animale dans l’industrie agroalimentaire.

Manger équilibré avec le véganisme

Pour revenir au sujet du véganisme, on entend souvent dire que cuisiner sans viande est compliqué ou ennuyeux. Pourtant, c’est tout l’inverse.

Ce qui est génial avec la cuisine végétale, c’est la diversité des ingrédients disponibles. Il existe des milliers de plantes comestibles à travers le monde, offrant une infinie possibilité de saveurs et de textures. Contrairement aux idées reçues, adopter le véganisme ne signifie pas se priver, mais plutôt découvrir une nouvelle manière de cuisiner.

La meilleure façon de commencer est de végétaliser les plats que l’on connaît déjà. De cette manière, on ne ressent pas de frustration, car on mange des plats familiers, simplement adaptés en version végétale.

Voici quelques exemples de recettes faciles et savoureuses à tester :

  1. Lasagnes végétales :
    • Remplacer la viande hachée par des lentilles, des champignons ou du tofu émietté.
    • Une béchamel à base de lait végétal et de margarine fonctionne parfaitement.
  2. Curry de pois chiches ou de tofu :
    • Plat réconfortant et plein de saveurs.
    • Facile à réaliser avec des épices et du lait de coco.
  3. Champignons à la crème façon forestière :
    • Se marie bien avec des pâtes, du riz ou des pommes de terre.
    • Le saitan, une source de protéines végétales, peut être ajouté pour plus de consistance.
  4. Poêlée de légumes et légumineuses :
    • Courgettes, oignons, ail, pois chiches (toujours un classique des placards).
    • Possibilité d’ajouter du tofu mariné, du tempeh ou du saitan fait maison.

L’avantage du véganisme est que l’on peut adapter facilement ses recettes en fonction des ingrédients disponibles. Par exemple, les légumineuses comme les pois chiches et les haricots rouges sont des bases parfaites et faciles à trouver.

La peur de manquer d’idées ou d’ingrédients est l’un des freins à l’adoption du véganisme. Pourtant, avec un peu de curiosité et les bonnes ressources, il est facile de se rendre compte que la cuisine végétale est simple, délicieuse et variée.

Sur mes réseaux sociaux, notamment Instagram et YouTube, je partage des recettes faciles à reproduire, des astuces pratiques, et des idées pour végétaliser ses plats préférés.

L’idée est de montrer que le véganisme n’est pas une contrainte, mais une nouvelle manière de cuisiner, plus respectueuse des animaux, de l’environnement et de notre santé.

L’idée est de varier les sources de macronutriments (protéines, lipides, glucides) et de micronutriments (vitamines, minéraux) pour couvrir tous les besoins. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est facile d’avoir tous les apports nécessaires avec une alimentation végétale.

  • Macronutriments : Ce sont les nutriments dont nous avons besoin en grande quantité :
    • Glucides (source d’énergie principale)
    • Lipides (nécessaires au bon fonctionnement du corps)
    • Protéines (essentielles pour les muscles et les tissus)
  • Micronutriments : Ils sont tout aussi importants, mais nous en avons besoin en plus petite quantité :
    • Vitamines (C, D, B12…)
    • Minéraux (fer, calcium, zinc…)

L’important n’est donc pas de sur-analyser chaque repas, mais de veiller à une diversité alimentaire tout au long de la semaine.

Des services comme HelloFresh permettent de découvrir des alternatives végétales en proposant des recettes qui intègrent des ingrédients variés. L’avantage, c’est que cela facilite l’expérimentation culinaire et permet de tester des plats qu’on n’aurait pas forcément préparés seul·e.

En supermarché, nous avons souvent tendance à acheter les mêmes aliments par habitude. Grâce aux paniers repas livrés avec des fiches recettes, on sort de sa routine sans stress et on découvre de nouvelles saveurs végétales.

Faire ses courses quand on est vegan

  1. Préparer sa liste à l’avance
    • Cela permet d’éviter d’acheter toujours les mêmes choses et d’optimiser ses repas.
  2. Éviter d’aller faire ses courses sans plan
    • Choisir à l’instinct dans le magasin peut conduire à des achats impulsifs, ou pire, à oublier des ingrédients essentiels.
  3. Se baser sur les recettes prévues
    • Planifier quelques plats de la semaine pour ne pas être découragé·e au moment de cuisiner.
  4. Gagner du temps en magasin
    • En sachant exactement ce que l’on veut acheter, on passe moins de temps à hésiter et on évite la frustration.

Certaines personnes préfèrent improviser en magasin, mais le risque est de se retrouver avec des ingrédients disparates et de ne pas savoir quoi cuisiner avec.

Une fois que l’on trouve son rythme et ses repères, le véganisme devient simple et naturel. Que ce soit en planifiant ses repas, en utilisant des services de livraison de recettes ou en restant curieux·se en cuisine, il existe mille façons de rendre cette transition fluide et agréable.

Faire ses courses, cuisiner végétal, varier les plats : tout cela demande une petite adaptation, mais devient ensuite un automatisme.

Faire ses courses peut être une corvée pour certain·es, mais il est possible de rendre ce moment plus agréable. Pour ma part, j’aime écouter un podcast féministe comme Matrimoine Féministe pendant mes courses, ou encore mettre de la musique motivante. Cela transforme une tâche routinière en un moment plaisant et utile.

Un autre petit truc simple mais efficace : sourire. Même si cela peut sembler anodin, adopter une attitude positive rend l’expérience plus fluide et agréable.

L’une des difficultés du véganisme, surtout au début, est d’apprendre à déchiffrer les étiquettes. Il m’est déjà arrivé d’acheter des produits non véganes par erreur, ou parce que je faisais des courses pour des ami·es.

  1. Confusion entre différents produits de la même marque
    • Un jour, j’ai acheté trois pots de sauce tomate Barilla, pensant qu’ils étaient tous à l’arrabiata. Sauf qu’un des pots était en réalité une sauce bolognaise. J’ai découvert l’erreur après l’avoir cuisiné, mais au lieu de le jeter, j’ai préféré l’offrir à un collègue pour éviter le gaspillage.
  2. Ne pas lire l’étiquette en détail
    • Certains ingrédients d’origine animale ne sont pas évidents au premier coup d’œil. Il arrive de croire qu’un produit est végan alors qu’il contient du lait en poudre, de la présure ou des traces d’œuf.
  3. Faire des courses pour quelqu’un d’autre
    • Il m’est arrivé d’acheter du fromage pour une amie. Même si cela me dérange de soutenir l’industrie laitière, je le fais parfois pour éviter les conflits ou complications.

Dans tous les cas, mon objectif reste d’être cohérente avec mes valeurs, sans non plus me culpabiliser pour des erreurs involontaires.

Il existe aussi des produits qui, contre toute attente, sont véganes. Beaucoup ignorent que certains snacks ou aliments industriels ne contiennent pas d’ingrédients d’origine animale.

Quelques exemples surprenants

  • Les Oreos
  • Les Curly
  • Certains biscuits industriels
  • De nombreuses chips et apéritifs

Dans une de mes vidéos, j’avais d’ailleurs rempli mon caddie d’encas pour montrer que le véganisme ne signifie pas se priver, mais simplement changer ses habitudes d’achat.

L’un des principes du véganisme est d’éviter le gaspillage alimentaire. Pourtant, il m’est déjà arrivé de devoir jeter un produit non végane, notamment pendant la pandémie, lorsqu’il m’était impossible de le donner à quelqu’un d’autre.

Dans ces moments-là, l’aspect psychologique joue aussi un rôle important. Pour moi, consommer un produit d’origine animale est aussi impensable que si l’on me demandait de manger un objet non comestible.

Même si je fais en sorte d’éviter ces erreurs, elles restent occasionnelles et humaines. Ce qui compte, c’est de faire de son mieux au quotidien, sans tomber dans une logique de perfection absolue.

C’est un apprentissage constant. Il est normal de faire des erreurs, que ce soit dans le choix des produits ou dans l’organisation des courses. L’essentiel est de garder une approche flexible et bienveillante envers soi-même, tout en cherchant à s’améliorer progressivement.

En planifiant ses courses, en découvrant de nouvelles alternatives végétales et en restant curieux·se, il devient de plus en plus facile de faire des choix alignés avec ses valeurs.

À l’inverse, certains produits qui semblent totalement végétaux contiennent en réalité des ingrédients d’origine animale.

Des exemples surprenants :

  • Les chips aromatisées (qui peuvent contenir du lait en poudre).
  • Le vinaigre de cidre (parfois clarifié avec des agents d’origine animale).
  • Les jus de fruits enrichis en vitamines (certains utilisent des additifs issus d’animaux).
  • Le vin et la bière (certains utilisent une technique appelée « collage », avec des protéines animales comme la colle de poisson ou l’albumine d’œuf).

Cela montre qu’il est important de vérifier les ingrédients, surtout pour les produits transformés.

Il n’existe aucune règle absolue : chacun fait de son mieux selon ses valeurs, son confort et sa morale.

Certain·es véganes choisiront d’éviter tous les produits contenant des traces animales, tandis que d’autres feront des exceptions pour des raisons pratiques. Il n’y a pas de purisme, juste une volonté de réduire l’exploitation animale autant que possible.

Et si un jour une personne végane a envie de manger un croissant au beurre, elle est libre de le faire sans culpabiliser. Un seul aliment ne remet pas en cause des années d’engagement.

Les pressions quand on devient vegan

Lorsqu’on adopte le véganisme, on peut être confronté à deux types de pression :

  1. La pression sociale : Les remarques des autres sur nos choix alimentaires.
  2. Le conflit intérieur : L’envie d’être aligné·e avec ses valeurs sans tomber dans la culpabilité.

Quand on devient végane, il y a souvent une attente de perfection de la part des autres. On cherche l’erreur, le petit faux pas, la contradiction.

Exemple typique :

  • « Ah, tu bois ce jus d’orange ? Tu sais qu’il n’est pas forcément végan ? »
  • « Un croissant ? Mais t’es pas végane toi ? »

Certaines personnes aiment chercher la faille, comme si le véganisme était un mode de vie rigide et irréprochable.

L’important est de se rappeler pourquoi on a choisi le véganisme. Ce n’est pas une compétition, ni une quête de perfection. Ce qui compte, c’est d’être en accord avec ses valeurs tout en gardant une certaine flexibilité.

Si une erreur arrive (comme acheter un produit non végan par accident), inutile de culpabiliser. Ce qui fait la différence, ce sont les choix du quotidien, pas les petits écarts occasionnels.

C’est une démarche personnelle et évolutive. Ce n’est pas une religion, ni un engagement qui doit être vécu dans la contrainte.

Faire de son mieux, avancer à son rythme et ne pas se culpabiliser sont les clés pour adopter une approche bienveillante et durable.

Outils conseillés en tant que vegan

Le féminisme est aujourd’hui bien plus ancré dans la société que le véganisme, qui reste encore une cause en développement. Mais comme tout mouvement, plus il y aura de personnes engagées, plus les choses évolueront.

Chaque petit pas compte et contribue à une prise de conscience collective.

Avec l’essor du véganisme, plusieurs outils ont été développés pour aider à identifier les produits compatibles.

Applications et sites utiles

  1. Barnivore
    • Site web qui permet de vérifier si un vin, une bière ou un alcool est végan.
    • Très pratique car beaucoup de boissons alcoolisées utilisent des agents clarifiants d’origine animale.
  2. Yuka
    • Même si ce n’est pas une appli spécialisée dans le véganisme, elle donne des informations sur la composition des produits et permet d’éviter les additifs d’origine animale.
  3. Autres applications dédiées
    • Il existe des applications spécialement conçues pour scanner les produits alimentaires et cosmétiques végans, mais je ne les utilise pas au quotidien. Je pourrais les partager plus tard en description de l’épisode.

Si certaines grandes surfaces proposent aujourd’hui des alternatives végétales, les magasins spécialisés restent une excellente option pour les personnes qui souhaitent explorer le véganisme.

Quelques exemples de boutiques végétales :

  • Un Monde Végan : Boutique en ligne et physique dédiée aux produits végans.
  • Jay & Joy : Fromagerie végétale proposant des alternatives au fromage traditionnel.
  • The Vegan Shop : Un large choix de produits d’épicerie, cosmétiques et snacks végans.
  • Naturalia (Gamme Vegan) : Propose de nombreuses alternatives végétales en grande surface bio.

Chaque ville propose aussi des magasins locaux avec des produits végans artisanaux, souvent plus éthiques et respectueux de l’environnement.

Quand on adopte le véganisme, il est essentiel de bien se préparer pour éviter les erreurs classiques et les moments de doute.

1. Savoir pourquoi on devient végane

Avoir une vision claire permet de mieux expliquer son choix aux autres et d’être plus solide face aux critiques.

2. Se renseigner et se former

L’une des meilleures façons de s’engager est de se renseigner sur la cause animale et les alternatives disponibles.

Il existe de nombreux documentaires, livres et conférences sur le sujet, qui permettent d’avoir des arguments solides face aux débats.

3. Anticiper les discussions et les remarques

Lorsqu’on devient végane, il faut s’attendre à être confronté à des débats, parfois même sans l’avoir demandé.

Beaucoup de personnes aiment mettre en difficulté celles et ceux qui font des choix alimentaires différents. Il est donc utile de :

  • Préparer des réponses aux questions fréquentes
  • Rester calme et bienveillant (même quand les remarques sont agaçantes)
  • Ne pas chercher à convaincre à tout prix

Le plus efficace est souvent de montrer par l’exemple : en cuisinant de bons plats végétaux et en partageant son expérience avec bienveillance.

Mot de la fin

Une des questions récurrentes sur le véganisme concerne les protéines. Beaucoup de personnes craignent d’être en carence, sans vraiment comprendre ce qu’est une protéine ?

Les protéines sont composées d’acides aminés, dont certains sont dits essentiels, car le corps ne peut pas les synthétiser seul. Il est donc nécessaire de les apporter par l’alimentation.

Contrairement aux produits animaux (viande, poisson, œufs), qui contiennent tous les acides aminés essentiels, les aliments végétaux doivent souvent être complétés entre eux pour obtenir un profil complet.

Quelques combinaisons efficaces :

  • Chili sin carne : Haricots rouges + maïs
  • Couscous végétal : Pois chiches + semoule
  • Riz et lentilles : Classique de la cuisine indienne
  • Quinoa : L’un des rares végétaux contenant presque tous les acides aminés essentiels.

Manger varié tout au long de la semaine permet d’assurer un équilibre nutritionnel et d’éviter les carences.

Le véganisme ne concerne pas seulement les animaux, mais a aussi un impact social et environnemental.

Pourquoi adopter le véganisme ?

Réduire la souffrance animale
Diminuer son empreinte écologique
Prendre soin de sa santé

Même si le véganisme est moins développé que le féminisme, chaque personne qui s’engage contribue à faire évoluer les mentalités.

Tes rôles modèles

  • Murée Noisette (Recettes végétales sur YouTube)
  • Mélanie du Cul de Poule (Blog et chaîne YouTube)
  • Le Renard et les Raisins (Recettes et conseils véganes)
  • Elsie Lalou (Véganisme et militantisme)

Mais d’autres personnalités inspirent aussi au-delà de l’alimentation :

  • Laetitia – Le Corps, la Maison, l’Esprit
    Irène Grosjean (Figure de la naturopathie).
  • Aline – The BBoost (Entrepreneuriat et motivation)

Ces femmes, qu’elles soient militantes du véganisme ou non, ont en commun une approche engagée et inspirante.

Tes ressources

En 2024, il est plus facile que jamais de trouver des informations fiables sur le véganisme, grâce à Internet et aux nombreuses ressources accessibles.

Sites web utiles :

  • Vegan Pratique : Une ressource incontournable pour les débutants.
  • Barnivore : Pour savoir si un vin ou une bière est végane.
  • NutritionFacts.org : Un site basé sur la science pour comprendre les bienfaits d’une alimentation végétale.

Documentaires à voir :

  • « Cowspiracy » (Impact environnemental de l’industrie animale)
  • « What The Health » (Lien entre alimentation et santé)
  • « Dominion » (Sur la souffrance animale dans l’industrie agroalimentaire)

Livres à lire absolument :

  • Planète Végane – Ophélie Véron
  • Vache à Lait – Élise Desaulniers

Ta définition du féminisme

Le féminisme, comme le véganisme, repose sur une remise en question des systèmes de domination.

Un monde plus juste, où les femmes ne sont ni objetifiées ni infériorisées, mais où elles sont libres de choisir leur vie sans injonctions.
Une égalité salariale réelle, une indépendance économique et une fin aux violences sexistes.
Un monde où les rapports de domination sont abolis, qu’ils concernent les femmes, les animaux ou la nature.

Le capitalisme et le patriarcat entretiennent ces systèmes d’exploitation, qu’il s’agisse des femmes ou des animaux. Dans l’industrie agroalimentaire, les animaux sont réduits à des objets de consommation de la même manière que, dans certaines sphères, les femmes sont réduites à leur fonction reproductive ou esthétique.

Ainsi, refuser l’exploitation animale, c’est aussi un moyen d’élargir sa réflexion aux autres formes de domination et d’injustice.

Qui aimerais-tu voir au micro de Matrimoine Féministe ?

Une suggestion précieuse : Laetitia – Le Corps, la Maison, l’Esprit

Pourquoi l’inviter ?

  • Ses réflexions profondes sur le féminisme et la sororité
  • Son approche du minimalisme et de la simplicité volontaire
  • Ses initiatives pour mettre en avant les femmes noires et racisées au Brésil

Sa capacité à remettre en question ses idées et à élargir les débats sur le féminisme et l’impact du patriarcat en fait une voix essentielle à entendre.

Bravo à celles et ceux qui ont fait le choix du véganisme ou du végétarisme !

Chaque effort compte pour changer le monde, que ce soit en faveur des animaux, de la planète ou des droits humains.

Le véganisme n’est pas qu’un choix alimentaire, c’est un engagement pour un monde plus éthique et durable.

Merci d’avoir écouté cet épisode et à bientôt pour de nouvelles conversations inspirantes !

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Ses rôles modèles et ressources mises en avant

  • Murée Noisette
  • Mélanie du Cul de Poule
  • Le Renard et les Raisins
  • Elsie Lalou
  • Irène Grosjean
  • Laetitia – Le corps, la maison, l’esprit
  • Aline Bartoli
  • Vegan Pratique
  • Barnivore
  • Nutrition Facts
  • Cowspiracy
  • What the Health
  • Dominion
  • Planète Végane
  • Vache à Lait

Retrouvez Falène
Sur Instagram Babines Vegan.

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